L’édito du 21 octobre 2014

Dégooglisons Internet :

Le (modeste) plan de libération du monde du réseau Framasoft

ou encore

Une initiative du réseau Framasoft en faveur d’un internet libredécentralisé, éthique et solidaire.

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Ca y est. On y est.

Framasoft vient d’annoncer sa campagne « Dégooglisons Internet ».

La phase de teasing est terminée, Framasoft a enfin dévoilé son plan triennal pour (tenter de) faire tomber Google et consorts. C’est donc le cloud de cette nouvelle campagne. J’oserais dire que cela n’a rien de surprenant au vu des outils mis en ligne depuis de nombreux mois. Il nous manquait juste le comment et surtout l’impulsion.

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Nous utilisons tous un tas de services web qui nous rendent la vie plus facile en décuplant les possibilités gigantesques d’Internet. Difficile de s’en passer, et pourtant, il est nécessaire de garder suffisamment de recul et d’esprit critique pour percevoir leurs limites, et leurs dangers.

Le plus visible d’entre eux, celui qui fait scandale depuis de longs mois est bien entendu le sujet épineux du respect de nos vies privées et de la confidentialité de nos données.

Après les récentes affaires, et toutes celles qui nous attendent encore, les internautes deviennent de plus en plus méfiants vis-à-vis des gigantesques multinationales qui nous proposent des services gratuits en échange de nos données.

Parce que les Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft et autres sont en train de prendre le contrôle d’Internet de manière insidieuse.
En vous proposant gratuitement des services (souvent d’excellente qualité) comme Google Docs, Skype, GMail ou Google Maps, ils deviennent des points de passage quasi-obligés de votre navigation.

Vous rappelez-vous d’une journée d’utilisation normale d’Internet ou vous ne seriez pas passés par Google, Youtube, Doodle, Skype ou Facebook ? Même si cela était le cas, êtes-vous certain(e) que vous n’avez pas surfé sur une page contenant une pub Adsense (régie publicitaire de Google) ? Affichant un bouton “J’aime” de Facebook ? Reprenant un « tweet » qui fait le buzz ? Êtes-vous certain d’avoir désactivé la géolocalisation de votre iPhone ?

Nous sommes devenus des produits pour ces entreprises qui, en collectant toujours plus d’informations sur nous, monnaient notre profil et notre vie privée.

Ce n’est pas le Web que nous voulons. Ce n’est pas la société que nous espérons.

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Dangers

Les services en ligne toujours plus centralisés de géants tentaculaires comme Google, Amazon, Facebook, Apple ou Microsoft (GAFAM) mettent en danger nos vies numériques.

Espionnage

« Ces services nous pistent en permanence. Sous le prétexte de fournir une « meilleure expérience utilisateur », nos comportements sur Internet sont espionnés en permanence. Ces informations peuvent servir à afficher de la publicité ciblée, mais les révélations de l’affaire Snowden ont aussi prouvé que les géants de l’Internet étaient contraints de communiquer ces données (parfois extrêmement privées : emails échangés sur GMail, photos partagées sur Facebook, conversations Skype, géolocalisation des téléphones, etc.) à des services gouvernementaux. Sous prétexte de lutte contre le terrorisme, les états sont capables aujourd’hui d’obtenir bien plus d’informations qu’un « Big Brother » ne l’aurait jamais rêvé. »

Vie privée

« Nos données sont une extension de nous-mêmes. Elles peuvent indiquer où nous sommes, avec qui, notre orientation politique ou sexuelle, les sites que nous avons visités, notre recette préférée, les sujets qui nous intéressent, etc.
Si une donnée seule, prise indépendamment, n’est pas forcément sensible, un ensemble de données peut le devenir (par exemple si vous avez fait des recherches sur le cancer avant de souscrire à une assurance-vie).
Dans un monde où tout devient numérique (lecture, TV, téléphonie, musique, réseau social, etc.), notre vie privée est un élément essentiel de ce qui fait de nous une personne singulière. Une personne malveillante qui aurait accès à votre smartphone peut en apprendre suffisamment sur vous en quelques minutes pour vous causer des torts très importants (usurpation d’identité sur Facebook, détournement d’informations professionnelles, achats effectués sans votre accord, etc.). »

Centralisation

« Les acteurs majeurs de l’internet sont devenus de véritables pieuvres : Facebook possède WhatsApp et Instagram, Google détient Youtube et Waze, Microsoft distribue Skype, etc.
Cette concentration des acteurs pose de multiples problèmes : que se passera-t-il si Facebook met la clé sous la porte ? Comment faire des recherches si Google subit une panne ? Nous devenons peu à peu dépendants de services fournis par un petit nombre d’acteurs. Par exemple, Apple (iPhone), Google (Android) et Microsoft (Windows Phone) se partagent la quasi-totalité du marché des systèmes d’exploitation pour smartphones.
Par ailleurs, la taille de ces acteurs bride l’innovation : difficile de lancer une start-up face à Apple ou Google (respectivement première et deuxième capitalisations boursières mondiale).
Enfin, le manque de diversité de ces géants leur donne aussi la possibilité non seulement de collecter facilement des informations personnelles, mais aussi d’altérer l’information qu’ils diffusent (une recherche Google sur le mot « nucléaire » n’affichera pas les mêmes liens suivant que Google vous perçoit comme un militant écologiste ou un pro-nucléaire) »

Fermeture

« Les services web affichés sur votre ordinateur ou votre smartphone sont généralement exécutés dans le « cloud » : des serveurs dispersés sur la planète, stockant à la fois vos données (mails, photos, fichiers, etc.) mais aussi le code des applications.
Pour les données, cela pose le problème de leur pérennité (que deviennent vos fichiers si Dropbox ferme demain ?) mais aussi de votre capacité à changer de services (comment faire pour récupérer l’ensemble de vos photos sur Facebook ou Picasa, et les réinsérer avec les commentaires dans un autre service ?).
Pour les applications, cela implique que vous êtes à la merci de changements impromptus selon le bon vouloir du fournisseur (ajout de publicité, modification de l’interface, etc.), mais surtout que vous n’avez quasiment aucun contrôle sur ce que l’application peut faire. Ce sont des « boîtes noires » qui peuvent agir de façon malveillante (envoyer des SMS à votre insu, exécuter du code indésirable, etc.).
Bref, ces sociétés nous enferment dans des cages dorées, certes, mais des cages malgré tout ! »

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Google est un symbole (caution: may be evil)

L’année dernière, Framasoft s’est dégooglisé, mais cela ne suffit pas :

Le géant de Mountain View est passé de simple moteur de recherche à un inventaire à la Prévert qui propose suite bureautique, stockage dans lecloud, magasin d’applications, livres, musiques et films, plusieurs OS (systèmes d’exploitation… mais encore des brevets sur les téléphones, l’électronique, la robotique et le vivant… Comme nous le disait framasoft lors d’une de ses frama-conférence aux dernières RMLL : « Google, c’est le nouveau Skynet ».

Or Google n’est qu’une lettre des GAFAM (Google Apple Facebook Amazon Microsoft) qui, avec Dropbox, Avaaz, Twitter (et tant d’autres…) ont réussi à nous rendre tellement dépendants de leurs services que nous finissons par travailler pour leur empire sans même nous en indigner.

Les libristes contre-attaquent (et Framasoft allume les LEDS)

Ils ne sont ni les premiers, ni les seuls, mais ils ont décidé que ça suffisait. Alors ils vont faire ce qu’ils savent faire le mieux : sensibiliser le grand public et lui proposer des services Libres, Éthiques, Décentralisés et Solidaires face à chaque application privatrice, centralisatrice, exploiteuse et enfermante qu’ils pourront combattre.

Framasoft souhaite faire face à ces dangers menaçant nos vies numériques en proposant des services libres, éthiques, décentralisés et solidaires.

Liberté

« L’histoire d’Internet elle-même est une histoire de logiciels libres, tant du point de vue des standards que des protocoles employés. Sa popularité et son potentiel font aussi des envieux, et de grandes entreprises aimeraient s’en attribuer le contrôle en imposant du code fermé dans des systèmes verrouillés et non-interopérables.

Pour qu’Internet reste fidèle à ses principes fondateurs qui l’ont conduit à son succès, nous devons y trouver des applications libres, c’est-à-dire dont le code source est ouvert, accessible et sous licences libres. »

Framasoft s’engage à n’utiliser que des logiciels au code source « libre ».

Éthique

« Nous plébiscitons un Internet fait de partage et d’indépendance.

L’exploitation, la surveillance, la censure et l’appropriation des données sont des valeurs que nous refusons au profit de la transparence (la probité), de l’exposition claire des conditions d’utilisation des services, et du refus des discriminations. »

Framasoft s’engage à ne pas exploiter les données des utilisateurs de ses services, et à promouvoir un Web ouvert et équitable.

Décentralisation

« L’intelligence d’Internet doit reposer sur chaque acteur du réseau dans une dynamique de partage de pair à pair, pour éviter de créer un Minitel 2.0.

Pour assurer l’égalité de tous, citoyens comme entrepreneurs, les monopoles doivent non seulement être évités, mais empêchés de s’accaparer les données personnelles ou publiques.

En expliquant, par des tutoriels, comment multiplier les solutions libres permettant un Internet plus équitable, nous facilitons l’essaimage du code et diversifions les usages. »

Framasoft s’engage à faciliter l’auto-hébergement et l’interopérabilité, afin de ne pas « enfermer » ses utilisateurs.

Solidarité

« À travers les services que nous déployons, nous promouvons un modèle économique fondé sur la mutualisation des coûts, le partage des ressources, et l’accessibilité au plus grand nombre.

Ce modèle possède aussi un caractère éducatif car nous pensons qu’en documentant le déploiement des services, un grand nombre d’utilisateurs seront en mesure de partager à leur tour ces ressources.

Nous pensons que ne pas infantiliser les utilisateurs et faire partager la responsabilité de l’utilisation des services permettra de réguler les abus. »

Framasoft s’engage à promouvoir le respect et l’autonomie de ces utilisateurs (tant que la réciproque sera vraie).

***

Le projet « Dégooglisons Internet » – qui ne concerne d’ailleurs pas que Google – consiste à proposer des services alternatifs face à un maximum de services évalués comme menaçants pour nos vies numériques.

Google Docs, Skype, Dropbox, Facebook, Twitter, Google Agenda, Youtube, Doodle, Yahoo! Groups, et bien d’autres sont des services extrêment pratiques, mais ils sont devenus bien trop gros et nous ont rendus dépendants. Framasoft souhaite entrer en résistance, et propose un plan de mise en place d’applications alternatives sur plusieurs années.

Ces services sont libres, gratuits, ouverts à tous (dans la limite de leurs capacités techniques et financières), tels des biens communs numériques. Dans un souci de décentralisation d’internet et de promotion de l’auto-hébergement, ils ferons le maximum afin que chacun puisse installer ses propres services (pour soi, pour son association, son entreprise).

Evidemment, ils n’ont pas la prétention de concurrencer ces services, ils souhaitent juste proposer un espace numérique neutre, non-commercial et non-agressif envers leurs utilisateurs.

Accéder à la liste des services déjà proposés (et ceux en préparation) :

Liste des services Framasoft

Ils vont améliorer leurs services existants, tout en faisant perdurer leurs projets-phares. Ils ont officiellement ouvert un pod Diaspora*, une Framasphère pour qui souhaite se libérer de Facebook sans tomber dans le business plan de Ello. Ils vont proposer un moteur de recherche, un service de raccourcissement d’URL, des catalogues d’ebooks libres, de l’hébergement d’images… Et cela c’est juste pour la fin de l’année ! Sur trois ans, ils comptent proposer toute une liste de services libres (stockage cloud, hébergement de fichiers, tube vidéo, listes de diffusion, micro-blogging et blogs), d’alternatives s’opposant comme autant de pieds de nez gaulois à l’envahisseur romain.

Pour réussir ce pari fou, ils ont une potion magique : vous.

Un projet d’une telle envergure ne peut se faire sans votre soutien.

Si vous êtes développeur, graphiste, ergonome, administrateur système, etc, vous pouvez les contacter pour participer activement au projet. Mais le moyen le plus simple et le plus rapide de les aider reste de les soutenir financièrement : cela leur permet de payer l’infrastructure (serveurs), et les permanents dédiés à la réussite de ce projet ambitieux. (Rappel : Framasoft est une association d’intérêt général)

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Village libriste

Au milieu des multinationales tentaculaires, quelques organisations non-lucratives continuent de lutter activement pour un Web ouvert et respectueux des internautes.

En plus de Framasoft, association loi 1901 qui mène la présente campagne, nous pouvons citer l’April, la Quadrature du Net ou encore l’Aful. Ces associations vivent de vos dons, n’oubliez pas de les soutenir !

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Le réseau Framasoft a décidé de frapper un grand coup et de libérer les services Web…

… car ce serait peut-être l’une des plus grandes opportunités manquées de notre époque si le logiciel libre ne libérait rien d’autre que du code.

La route est longue, mais la voie est libre

 

***

Vous n’êtes pas sans savoir que j’utilise depuis quelques mois l’un des outils mis en place par Framasoft … Pour faire suite à http://liens.sam7blog42.fr/?do=daily&day=20141007, avec l’aide de Fred, et dans l’attente que je sois « enfin à jour » sur mon shaarli, une redirection a été mise en place afin de vous permettre d’accéder facilement aux articles publiés via ttrss sur mon compte Framanews.org. Il s’agit de l’adresse suivante :

http://rss.sam7blog42.fr

Il m’est également arrivé à de multiples occasions d’utiliser Framapad pour préparer quelques documents avec mes collègues de l’association ELIB & je viens de m’ouvrir un Framabag pour ma lecture en retard.

Je viens également enfin de m’ouvrir un compte « Framasphère / Diaspora » afin de remplacer mes 2 comptes google+ (perso & site) que j’utiliserais de moins en moins, voir même plus du tout à brève échéance. Il s’agit de l’adresse suivante :

sam7@framaspere.org

ou encore

https://framasphere.org/u/sam7

Venez donc m’y retrouver (même si je n’utilise pas les réseaux sociaux tous les jours, loin de là : je n’y passe que de temps à autre).

Pour ce qui concerne mon adresse mail, elle est malheureusement pour le moment inchangée … dans l’attente de Framamail par exemple … à moins de trouver quelquechose d’intéressant avant 2017.

 

sam7

 

Nota : ça fait aussi un bon moment que j’utilise https://framalab.org/gknd-creator/ pour mes illustrations, mais vous aviez sans doute déjà remarqué…

Edit :

Suite à la maintenance effectuée dans la soirée du 21/10/2014 (Réorganisation des répertoires sur le serveur), mon blog1 « SAM7BLOG » est maintenant accessible sur http://infolibre.sam7blog42.fr/ qui sera sa nouvelle adresse « officielle » à compter du 21/12/2014 en lieu et place de http://sam7blog42.fr/. Mes blog2 « LE MESSAGE » & blog3 « SAM7BLOG42 » sont et resterons accessibles à leurs adresses habituelles ainsi que mon shaarli. D’autres « surprises » sont prévues dans les mois à venir…

 

>>> Sources & plus d’infos sur :

 

>>> Bonus :

Soutenez la Quadrature du Net – Message de Jérémie Zimmermann à Framasoft

« Framasoftienne, framasoftien… » Dans ce court message vidéo, Jérémie Zimmermann s’adresse ici directement à notre communauté (c’est-à-dire à vous) pour nous expliquer en quoi il crucial de soutenirl’action et le développement actuel de la Quadrature du Net.

On compte sur vous (et n’hésitez pas à faire passer à votre voisin(e)).

 

(Téléchargement : MP4WebMOgg et Torrent)

Soutenir la Quadrature du Net

En remerciement de votre don, vous obtiendrez un « Pi-xel » de la couleur de votre choix 🙂

En difficulte Framasoft sollicite votre soutien

J’ai reçu aujourd’hui ce courriel que je tiens à partager avec vous, n’hésitez pas à le diffuser autours de vous :

 

Paradoxe : Framasoft va plutôt bien mais pourrait s’arrêter demain !

Bonjour,

Nous nous permettons de vous contacter aujourd’hui car vous avez participé un jour au contenu du réseau Framasoft (qu’il s’agisse de laisser un message, un commentaire, rédiger un article, créer un framadate, etc.).
Nous tenions tout d’abord à vous en remercier puisque cela signifie que vous faites vous aussi partie de notre communauté 😉

Il n’est pas dans nos habitudes d’envoyer un tel courrier non sollicité et nous nous en excusons. Mais Framasoft est en difficulté et relance dans un contexte délicat sa campagne de dons.

Créé il y a plus de 10 ans, le réseau Framasoft fait la promotion du logiciel libre auprès du grand public et se décline aujourd’hui en une vingtaine de services et de projets (dépassant au total le million de visiteurs mensuels).

Pour faire face à la montée en charge, nous avons dû nous structurer en association pour mieux organiser la croissance de l’activité collaborative et bénévole. En septembre dernier nous avons ainsi accueilli notre deuxième permanent, le fondateur Alexis Kauffmann.

C’était une décision nécessaire, et cette arrivée coïncide avec la sortie de nombreux nouveaux projets depuis la rentrée, mais c’était également un pari : celui d’espérer continuer à être soutenu par la communauté.

Dans le cas contraire, nous n’avons que quelques mois de visibilité car cette indispensable arrivée a également fortement fragilisé notre budget.
Nous voici donc devant un apparent paradoxe : celui d’être en meilleure situation que par le passé mais avec le risque réel de mettre bientôt la clé sous la porte.

Ne bénéficiant ni de subventions publiques, ni de fonds privés, nous vivons essentiellement de vos dons individuels collectés sur Internet. Si vous le pouvez et si vous pensez que nous le méritons, merci de nous soutenir en suivant le lien ci-dessous.

Plus que jamais nous pensons que le « Libre » est source d’espoir et de progrès dans un monde qui se cherche et a bien besoin de ses valeurs. Permettez-nous de poursuivre notre action et de continuer à y croire avec vous.

http://soutenir.framasoft.org/

 

La route est longue mais la voie est libre,
L’équipe Framasoft

PS : Nous privilégions les dons récurrents qui nous assurent stabilité et
pérennité. Nous vous rappelons que notre association à but non lucratif
bénéficie de la déduction fiscale liée à son caractère d’intérêt général.
Ainsi, par exemple, pour un don récurrent de 120 € (soit 10 € par mois
pendant un an), la réduction est de 79,20 € et donc le coût réel de votre
don est de 40,80 €.

—***—

>>> Liens connexes :

Une sélection de témoignages de nos donateurs :
http://www.framablog.org/index.php/post/2012/11/04/merci-framasoft-merci-logiciel-libre

6 bonnes raisons de soutenir Framasoft
http://www.framasoft.net/_home/

Le rapport moral 2011 de l’association Framasoft permettant de vous faire
une idée plus précise de nos multiples activités :
http://soutenir.framasoft.org/sites/default/files/rapport_moral_framasoft_2011-v3.pdf

Framalab, Framazic, Framakey Wikipédia, nouveaux Framabooks… toutes les
nouveautés parues depuis la rentrée de septembre :
http://www.framablog.org/index.php/category/framasoft

Nos 10 ans :
– Sur France Culture :
http://www.franceculture.fr/emission-place-de-la-toile-la-place-de-la-toile-de-framasoft-2011-11-19
– Le site créé à cette occasion :
http://10ans.framasoft.org/

Richard Stallman et la révolution du logiciel libre – Une biographie autorisée

Je vous invite à lire le livre Richard Stallman et la révolution du logiciel libre – Une biographie autorisée publié par les éditions Eyrolles sur une initiative de Framasoft et dont voici la préface de RMS lui-même :

J’ai tenté d’apporter à cette édition revue et augmentée mes connaissances, sans pour autant sacrifier le point de vue externe et les interviews de Sam Williams. Le lecteur sera juge du succès de mon entreprise.
J’ai lu pour la première fois le texte de l’édition anglaise en 2009 lorsque j’ai été sollicité pour aider à l’adaptation française de Free as in Freedom. Il lui fallait plus que des modifications
mineures.
Outre que des faits étaient rapportés de façon erronée, il fallait des changements plus profonds. Sam Williams n’étant pas un programmeur, il a brouillé certaines frontières techniques et juridiques fondamentales. Ainsi ne faisait-il pas de distinction claire entre, d’une part, modifier le code d’un programme existant et, d’autre part, implémenter certaines des idées de ce code dans un nouveau programme. Par exemple, il était dit dans la première édition qu’à la fois Gosmacs et GNU Emacs avaient été développés en modifiant le programme original PDP-10 Emacs, ce qui n’était le cas ni pour l’un, ni pour l’autre. De même, le texte désignait à tort Linux comme une « version de Minix » — SCO a d’ailleurs

prétendu la même chose dans leur tristement célèbre procès contre IBM, et tant Torvalds que Tanenbaum ont dû réfuter l’affirmation.
La première édition dramatisait exagérément de nombreux événements en y projetant des émotions. Par exemple, il y était dit qu’en 1992 je « fuyais Linux » avant de faire en 1993 « une spectaculaire volte-face » en décidant de financer Debian GNU/Linux.
Tant mon intérêt en 1993 que mon désintérêt en 1992 n’étaient que des actions au service d’un même but : achever le système GNU. Il en allait de même du lancement du noyau GNU Hurd en 1990.
Pour toutes ces raisons, de nombreuses affirmations dans l’édition originale étaient erronées ou incohérentes. Il était nécessaire de les rectifier, mais le faire honnêtement était délicat sans une récriture totale qui n’était pas désirable. L’utilisation de notes explicites rectificatives a été suggérée, mais l’ampleur des modifications l’aurait rendue impossible dans la plupart des chapitres.
Certaines erreurs étaient trop profondément ancrées dans le texte pour être corrigées par des notes. Quant aux autres, des notes au fil ou en bas de page auraient alourdi considérablement et rendu l’ensemble illisible — les notes de bas de page étant évidemment
ignorées par un lecteur lassé. C’est pourquoi j’ai directement corrigé le texte.

Je précise que je n’ai pas vérifié tous les faits et citations inconnus de moi ; je les ai laissés pour la plupart en m’en remettant à l’autorité de Sam Williams.
Par ailleurs, la version de Sam Williams contenait de nombreuses citations critiques envers moi. Je les ai laissées intactes, me contentant d’y répondre lorsque cela était approprié. Aucune citation n’a été supprimée, excepté certaines au chapitre 11, qui traitaient d’open source et n’avaient pas de rapport avec ma vie ou mon action. De même, j’ai conservé certaines interprétations personnelles de Sam Williams qui étaient critiques envers moi,
lorsqu’elles ne présentaient pas de malentendus factuels ni techniques, mais j’ai librement corrigé des affirmations fausses concernant mon œuvre, mes pensées ou mes sentiments. J’ai préservé toutes ses impressions personnelles lorsqu’elles étaient présentées comme telles, et « je » désigne toujours Sam Williams, sauf dans les notes précédées de mon nom, ou dans celles en italique qui ponctuent certains chapitres et l’épilogue sous forme d’encarts.
Dans cette édition, le système complet qui combine GNU et Linux est appelé « GNU/Linux », tandis que « Linux » seul désigne toujours le noyau de Torvalds, excepté dans les citations où l’autre acception est signalée par [sic]. (Pour comprendre en quoi il est erroné et abusif de désigner l’ensemble par « Linux », voir http://www.gnu.org/gnu/gnu-linux-faq.html).
Je tiens à remercier John Sullivan pour ses nombreuses critiques et suggestions utiles.

 

>>> Source sur :

>>> Licence : GNU Free Documentation Licence

L’avenir de la médecine en open source

Les raisons économiques qui ont conduit les fabricants d’appareils médicaux à opter pour des logiciels propriétaires peuvent avoir des conséquences dramatiques, comme l’explique un article de The Economist traduit par Framasoft. Certains chercheurs prônent donc les techniques et modèles open source. Quitte à inquiéter quelques industriels.

La technologie a fait faire à la santé d’extraordinaires progrès. Mais libre ou propriétaire ? Dans le domaine des appareils médicaux pilotés par des logiciels ce choix peut avoir de très lourdes conséquences.

>>> Source & Suite sur : http://owni.fr/2012/07/03/lavenir-de-la-medecine-en-open-source/

 

Ensemble libérons Framasoft de Google (lettre ouverte)

Porneia delights, 13 février 2012, al. — Cher Frama{soft|blog|key|gora|etc},

Avant tout, permettez-nous de nous présenter. Nous sommes le Porneia delights. Nous sommes persistants et répugnants. Ah et aussi, nous ne venons pas vraiment de l’espace.

Vous ne nous connaissez probablement pas. Mais ce n’est pas grave. Car nous, nous vous connaissons bien. Oh pas personnellement bien sûr. Mais cela fait des années que nous vous suivons sur cette longue route mais dont la voie est libre… Nous avons parcouru les pages de Framasoft à la recherche de Logiciels Libres ; nous nous sommes longuement cultivés avec les Framabooks ; nous avons activement libéré des ordinateurs et leurs utilisateurs avec Framakey ; nous avons travaillé librement en utilisant le Framapad ; nous avons aussi ri, pleuré, nous nous sommes énervés et rebellés, nous avons été ému parfois en lisant les articles et les traductions que vous publiez sur Framablog ; nous avons même fêté vos 10 ans dans notre coin en vous écoutant religieusement à la radio. Et tant d’autres choses encore.

Comme d’autres vous contribuez tous les jours à rendre notre Internet plus propre en lui donnant une bonne odeur de frais. Mince. Nous vous en sommes tellement reconnaissant. Nous aimerions donner de l’argent mais nous sommes vraiment pauvres. Alors, faute de moyens pécuniers, nous avons décidé d’agir autrement. Nous parlons de vous autour de nous, ne manquant pas une occasion de vanter vos mérites, vos exploits. Nous envoyons vos articles sur des listes de diffusion, dans des boîtes mails d’enseignants et de professeurs, faisant parfois naître le débat. Nous boycottons les logiciels privateurs que l’on voudrait nous faire utiliser en cours d’informatique dans nos lycées et nos universités. À la place et à leurs stupéfactions nous branchons nos Framakey « LaTex Edition » ou Framakey Salix sur leurs machines fermées et nous en faisons des copies pour nos camarades. Nous mettons Framasoft sur les pages d’accueil des navigateurs de leurs machines en libre-service. Nous placardons des stickers à votre effigie sur les murs et les poteaux qui ont le malheur de croiser notre route. Nous terrorisons joyeusement la Fnac ou encore Carrefour en mettant des fonds d’écran Framasoft sur les bureaux de leurs ordinateurs de démonstration. À notre manière, à notre échelle, et grâce à vous nous essayons de répandre la bonne parole. Pour tout ça, nous vous disons, très sincèrement, merci.

Mais nous aimerions vous demander une dernière petite chose. Nous ne vous ferons pas l’affront de vous expliquer en quoi Google peut être mauvais, comment il trace et revend nos informations personnelles, comment il trace et revend — à leur insules informations des visiteurs des sites qui utilisent leurs services. Nous ne vous expliquerons pas non plus comment remplacer Google Analytics par une alternative libre. Car tout ça vous le savez mieux que nous. Car c’est vous, avec d’autres, qui nous l’avez appris.

[Ghostery sur<br />
     framasoft.net]

Cette impression d’écran montre Ghostery en action sur votre page principale. Mais c’est comme ça presque sur tous vos espaces.

Il y a trois ans vous nous avez expliqué pourquoi vous faîtes ça mais tout de même, s’il vous plaît Framasoft, continuez à nous montrer l’exemple et libérez-vous de Google. S’il vous plaît, libérez vos visiteurs de Google.

Librement vôtre ; longue vie et prospérité.

le Porneia delights

>>> Source : http://www.planet-libre.org/?post_id=11198

(j’ai copier/coller en intégralité car cette initiative est très intéressante…)

Geektionnerd : Pack Liberté – Campagne commune April Framasoft Quadrature

L’April, Framasoft et la Quadrature du Net s’associent pour une campagne de dons commune décontractée dans la forme mais sérieuse sur le fond car la période actuelle demande résistance et promotion des alternatives.

Merci de votre participation.

Geektionnerd - Simon Gee Giraudot - CC by-sa

Geektionnerd - Simon Gee Giraudot - CC by-sa

Crédit : Simon Gee Giraudot (Creative Commons By-Sa)

>>> Source : http://www.framablog.org/index.php/post/2012/02/03/geektionnerd-dons-april-framasoft-quadrature