Bonjour tout le monde

Le présent blog est une « archive », une fusion de mes 3 anciens blogs issus de mon précédent site  » http://sam7blog42.fr/  » (disparition de la toile le 21/03/2015):

  • Blog1 « SAM7BLOG / InfoLibre »
  • Blog2 « Le Message du Plan C »
  • Blog3 « Geek »

Vous retrouverez « la suite » de ces contenus sur mes nouveaux blogs :

 

Faire connaître les distributions GNU/Linux & les Logiciels Libres … Défendre la neutralité d’internet … (sam7’blog1)

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LE MESSAGE DU PLAN C & autres propositions (Démocratie ouverte, économie, écologie, culture, défense des libertés …) (sam7’blog2)

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Films cinéma & Séries tv, Romans, mais aussi Sciences & Technologies & quelques autres sujets… (sam7’blog3)

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>>> Plus d’infos @ & @

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L’esprit Geek

Petit rappel pour bien faire la distinction entre quelques termes souvent confondus par le grand public :

Geek & Neerd

« Geek, parfois francisé en « guik », est un terme d’argot, qui désigne une personne extrêmement pointue dans un domaine précis. Du fait de ses connaissances pointues, le geek est parfois perçu comme trop cérébral. Le mot a été peu à peu utilisé au niveau international sur Internet de manière revendicative par les personnes s’identifiant comme tel. Le terme a alors acquis une connotation méliorative et communautaire »

&

« Un nerd, dans le domaine des stéréotypes de la culture populaire, est une personne solitaire passionnée et obnubilée par des sujets intellectuels liés aux sciences et aux techniques, ou de manière générale par tout sujet intellectuel auquel la majorité des gens accorde peu d’attention. Ce terme est devenu plutôt péjoratif, à la différence de geek. En effet, comparé à un geek, un nerd est plus asocial, et plus polarisé sur ses centres d’intérêts, auxquels il consacre plus de temps »

***

Pourquoi ça craint d’être le geek de service

Tu es le « geek » de service ? Celui que tout le monde appelle lorsqu’il a un PC à débugger, un smartphone à acheter, voir une TV à réparer ?

Tu te sens fort et puissant avec ce statut dont n’osaient même pas rêver des générations de fanatiques de technologies ?

Et pourtant… ce n’est pas toujours aussi fun que ça peut en avoir l’air. Voici pourquoi.

Ce que les autres penses que tu es

Le terme « geek » étant devenu tellement générique qu’il ne définit plus grand monde, alors tu peux compter sur l’imagination de tes proches pour te classer, au moins mentalement, dans une autre catégorie plus restrictive :

– un nerd

– un génie

– un fan de « Star Trek« 

– un hipster

Ce que tu représentes pour eux

Contrepartie incontournable d’être « celui qui s’y connaît », tu as droit à toutes les demandes dès que le moindre problème touchera de près ou de loin un appareil électronique. On te prend ainsi pour :

– un expert en sécurité

– un vendeur de matériel

– le webmaster de tous les sites Internet du monde

– un administrateur système

– un ingénieur en électronique

– une hotline

Mais voilà pourquoi : tu es la lumière sur la route des pires utilisateurs d’informatique au monde

Remarque que ce n’est pas forcément de leur faute, mais il y en a certains qui semblent ne vraiment faire aucun effort.

– les feignants

– les téléchargeurs fous

– les stressés

– les « je m’y connais »

***

Voilà en quoi je suis « un peu » Geek :

J’aime :

***

Geek & Hacker

Au même titre que le désormais célèbre « geek », le terme « hacker » est utilisé à toutes les sauces aujourd’hui.

A quoi penses-tu au premier abord en lisant ce mot ? Un vilain pirate caché derrière son ordinateur prêt à te voler tes données les plus personnelles ? Ou à détourner des sites internet et systèmes informatiques pour sa seule gloire personnelle ?

Alors tu te trompes. Bien aidé il est vrai par les médias.

Car c’est confondre hackers et black hats (crackers et autres pirates informatiques).

Les hackers construisent de nouvelles choses, les crackers les détruisent.

Des hackers ont créé les premiers systèmes informatiques. Des hackers ont créé Internet et sont à l’origine des plus grands réussites du web. Mais bien plus que cela, des hackers sont à l’origine de la plupart des progrès scientifiques et techniques que nous connaissons.

Un terme français que l’on pourrait employer serait plutôt : bricoleur, bidouilleur. Mais il reste très réducteur.

Voici ce qui résume pour moi « l’esprit » hacker :

– comprendre par sois même

– modifier son environnement pour le rendre meilleur

– s’attacher davantage aux compétences qu’aux connaissances

– ne pas se limiter à un domaine

– partager

– avoir l’esprit libre

L'esprit hacker : avoir l'esprit libre

– respecter

– bannir l’ennui et le travail répétitif

– apprendre de ses erreurs

– prendre conscience de son impact sur l’environnement

***

Voilà en quoi je suis « un peu » Hacker :

J’aime :

  • découvrir & apprendre de nouvelles choses
  • bidouiller dans la limite de mes capacités
  • savoir retrouver les choses au lieu de les apprendre
  • explorer de nouvelles pistes (d’où mes 3 blogs pour aborder divers sujets par grandes thématiques)
  • partager mes lectures
  • la liberté

 

… Je suis curieux par nature 😉

 

sam7

>>> Sources & plus d’infos sur :

« Le Manifeste du hacker (1986 – Loyd Blankenship – « Oui, je suis un criminel. Mon crime est celui de la curiosité. » – Ce qui suit a été écrit peu de temps après mon arrestation…) »

« La sagesse n’attend pas forcément le nombre des années, la preuve aujourd’hui avec cette vidéo du TEDxUniversityofNevada mettant en scène Logan Laplante, jeune adolescent de seulement 13 ans qui explique son parcours scolaire hors du commun. »

Je suis sans doute un peu geek… mais juste un peu

Il y a des termes qui deviennent tellement populaires qu’ils finissent par perdre leur sens initial. Nerd, nolife, technophile, et le désormais célèbre « geek »… mais quel intérêt avons-nous vraiment à essayer d’entrer dans des cases ? Je me suis demandé récemment en entendant une énième fois cette expression ce qu’elle signifiait vraiment pour moi. Si elle correspondait à ma réalité, et à celle d’une partie des personnes qui m’entourent. Je passe une bonne partie de ma vie avec la technologie. Ordinateurs, smartphones, tablettes… m’accompagnent au quotidien. Je suis pourtant capable de m’en passer, mais je leur trouve toujours une utilité. Je sais que si je les utilise intelligemment, ces objets me permettent de travailler plus vite, de communiquer plus facilement, de rendre une partie de ma vie plus simple. J’aime dénicher de nouvelles applications qui me permettront de faire des choses que je n’avais pas encore imaginé. J’aime transformer le temps inutile de transport en commun ou de file d’attente en temps utile d’information et de lecture. Mais je déteste les gens qui ne peuvent s’empêcher d’interrompre immédiatement ce qu’ils sont en train de faire lorsque leur sacro-saint mobile se met à vibrer, sonner ou clignoter.

J’aime plonger les mains dans un ordinateur pour essayer de comprendre comment il fonctionne, essayer de l’améliorer, tout casser, et recommencer. J’aime l’idée que pour résoudre un problème il suffise parfois simplement de prendre le temps de s’y intéresser. J’aime être conscient que je ne saurais jamais tout sur aucun domaine, mais que presque toute la connaissance est à ma portée. J’aime me dire que de nombreuses personnes ont réussi à changer une part du monde avec des connaissances acquises par elles-mêmes, grâce à Internet et de multiples essais. J’aime me dire que je suis loin d’avoir leur talent, mais qu’il me suffit peut-être de travailler dur pour y arriver. Je ne suis pas spécialement fan de la culture japonaise, de mangas, de sciences fictions, de séries TV. Même pas de Star Wars ni de World of Warcraft. Il paraît que cela fait partie de la « culture geek », je ne me sens pourtant pas concerné. J’aime le foot, la gastronomie, la nature et la musique métal, c’est te dire si j’en suis éloigné. Et j’ai comme l’impression que les autres passionnées de technologie que je connais ont chacun leurs propres centres d’intérêt. J’aime utiliser tous les outils à ma disposition, et pester contre ceux qui ne fonctionnent pas comme j’aimerais. Et pourtant continuer à les utiliser. J’aime imaginer le futur, essayer de deviner ce que nous apportera la technologie, avec ses bons et ses mauvais côtés. J’aime me dire que malgré les utilisations malsaines que certains arrivent à trouver, une sorte de conscience collective positive finira toujours par l’emporter.

J’aime croire que des personnes se reconnaîtront en lisant certaines de ces lignes, et sur d’autres se sentiront à l’opposé. J’aime imaginer qu’elles prendront le temps d’apprécier et de partager. J’aime plus que tout entendre leurs critiques, leur point de vue, leurs idées. Nous avons suffisamment de points communs pour discuter sans pouvoir nous arrêter, mais nous n’avons sans doute rien à nous dire sur d’autres sujets. Qui sommes-nous alors ? Des technophiles ? Des « geeks » ? Peut-être juste des passionnés poussés par la curiosité.

>>> Source sur : http://coreight.com/content/je-suis-sans-doute-un-peu-geek

Les geeks sont les nouveaux défenseurs des libertés publiques

Gabriella Coleman est une anthropologiste spécialisée dans la « culture hacker ». Elle a ainsi récemment publié le très remarqué livre Coding Freedom: The Ethics and Aesthetics of Hacking (PDF intégral Creative Commons By-Nc-Nd).

Elle nous livre ici le fruit de sa réflexion suite à la triste disparition d’Aaron Swartz.

Puisque le code devient pouvoir et que les geeks maîtrisent le code, on assiste en effet à l’émergence d’un nouveau mouvement…

Frédéric Bisson - CC by

Les geeks sont les nouveaux défenseurs des libertés publiques

Geeks are the New Guardians of Our Civil Liberties

Gabriella Coleman – 4 février 2013 – MIT Technology Review
(Traduction : Moosh, lamessen, heapoverflow, Sky, Pouhiou, KoS, monsieurab, Slystone, goofy, yazid, isinocin, axellemag1, zak, Penguin, Nodel, Vilrax + anonymes)

Les Geeks sont les nouveaux défenseurs des libertés publiques (NdT : « Civil Liberties », que l’on pourrait aussi traduire par libertés individuelles voire citoyenneté).

Des évènements récents ont mis en évidence le fait que les hackers, les développeurs et les geeks sont porteurs d’une culture politique dynamique.

Plus d’une décennie d’étude anthropologique dans leur milieu, a forgé ma conviction, que les hackers ont construit un très dynamique mouvement de défense des libertés individuelles et publiques. C’est une culture engagée à libérer l’information, sans contrôle excessif et sans surveillance par les gouvernements et les partenaires privés, à insister sur le droit au respect de la vie privée, et à combattre la censure, produisant un effet d’entraînement sans précédent pour la vie politique. Et 2012 a été à ce sujet une année faste.

Avant que je ne développe, il serait bon d’expliquer brièvement le mot « hacker ». C’est une source de débats, même parmi les hackers. Par exemple d’un point de vue technique : un hacker peut programmer, administrer un réseau, bidouiller, réparer et améliorer du matériel et du logiciel. D’un point de vue éthique et politique, cette diversité est tout aussi grande. Certains hackers font partie d’une tradition de la transgression et du non respect des lois ; leurs activités sont opaques et indétectables. D’autres hackers sont fiers d’écrire des logiciels open source, libres d’accès et transparents. Alors que certains restent loin de toute activité politique, un nombre croissant d’entre eux se lève pour défendre leur autonomie productive ; ou s’engage plus largement dans des luttes pour la justice sociale et les Droits de l’Homme.

Malgré leurs différences, certains sites web et certaines conférences rassemblent les divers clans de hackers. Comme tout mouvement politique, il y a des divergences internes mais, si les bonnes conditions sont réunies, des individus aux aptitudes distinctes travailleront à l’unisson pour une même cause.

Prenons par exemple la réaction à l’encontre de la loi Stop Online Piracy Act (SOPA), un projet de loi de grande envergure sur le droit d’auteur visant à réduire le piratage en ligne. SOPA a été stoppée avant qu’elle ne puisse être adoptée, et cela, grâce à une réaction massive et élaborée de la dissidence, menée par le mouvement des hackers.

L’élément central a été une journée de boycott dite « Blackout Day », sans précédent à l’échelle du web. Pour exprimer leur opposition à la loi, le 17 janvier 2012, des organisations à but non-lucratifs, quelques grandes entreprises du web, des groupes d’intérêts publics et des milliers d’individus ont décidé de rendre momentanément leurs sites inaccessibles ; des centaines d’autres citoyens ont appelé ou envoyé des courriels aux représentants politiques. Les journalistes ont par la suite beaucoup écrit sur le sujet. Moins d’une semaine plus tard, après ces évènements spectaculaires, le projet SOPA et le projet PIPA, son pendant au Sénat, ont été suspendus.

La victoire repose sur le soutien très large des hackers et des geeks. La participation de très grandes entreprises, comme Google, de personnalités reconnues du monde numérique, comme Jimmy Wales, et de l’organisation de défense des libertés individuelles Electronic Frontier Foundation (EFF) ont été cruciales au succès de l’action. Toutefois, la présence et le soutien constant et indéfectible des hackers et des geeks, fut palpable, y incluant bien sûr Anonymous. Depuis 2008 les activistes se sont ralliés sous cette bannière pour organiser des manifestations ciblées, faire connaître diverses malversations, organiser des fuites de données sensibles, s’engager dans l’action directe numérique et fournir une assistance technique pour les mouvements révolutionnaires.

Durant la protestation contre SOPA, les Anonymous ont publié des vidéos et des posters de propagande, tout en faisant régulièrement le point de la situation sur plusieurs comptes Twitter, dont Anonymous News, qui dispose d’un contingent important de followers. À la fin du blackout, les compagnies s’éloignèrent naturellement du feu des projecteurs, et se remirent au travail. La lutte pour les droits numériques continua, cependant, avec les Anonymous et les autres activistes.

En réalité , le jour suivant, le 18 janvier 2012, les autorités fédérales orchestrèrent le démantèlement du populaire site de partage de fichiers Megaupload. Kim Dotcom, le sympathique et controversé fondateur de la compagnie fut aussi arrêté dans un spectaculaire raid matinal en Nouvelle-Zélande. Le retrait de ce site populaire ne présageait rien de bon pour les Anonymous : il semblait confirmer que si les décrets tels que SOPA devenaient des lois, la censure deviendrait inévitable et commune sur Internet. Bien qu’aucune cour n’ait jugé Kim Dotcom coupable de « piratage », ses possessions sont toujours confisquées et son site web banni d’Internet.

Dès que la nouvelle fut connue, les Anonymous coordonnèrent leur plus grande campagne d’attaques par déni de service (DDOS) à ce jour. Elle mit à mal de nombreux sites web, incluant la page d’accueil d’Universal Music, le FBI, le bureau américain des copyrights (U.S Copyright Office), l’association américaine de l’industrie du disque (Recording Industry Association of America, RIAA) et l’association américaine du cinéma (Motion Picture Association of America, MPAA).

Quelques semaines plus tard, en Europe, les Anonymous firent encore parler d’eux, à l’occasion de mouvements de protestation massifs en ligne et hors-ligne contre ACTA, autre accord international sur le copyright, particulièrement au Danemark et en Pologne (voir Europeans Protest Anti-Piracy Treaty). Après que le gouvernement polonais fut d’avis de ratifier ACTA, les Anonymous mirent hors-service quelques-uns de ses sites officiels, et médiatisèrent les manifestations publiques à Cracovie notamment. Peu de temps après, les députés du parti polonais de gauche, le mouvement Palikot, siégèrent en portant le masque de Guy Fawkes, symbole des Anonymous, en signe de protestation contre ACTA. L’Union européenne a abandonné la proposition de loi en juillet 2012.

Anonymous s’est révélé être un acteur si important durant ces évènements que quelques temps après, j’ai reçu un coup de téléphone d’un investisseur en capital-risque impliqué dans l’organisation des protestations anti-SOPA. Il voulait savoir comment Anonymous opérait et si ses membres pouvaient être mis à contribution de façon plus directe. Ce qui est beau et frustrant à la fois dans le fonctionnement d’Anonymous est l’absence d’organisation et le caractère imprévisible des actions de ses membres. Comme ils aiment à le dire, « Nous ne sommes pas votre armée personnelle ». Mais son intuition qu’ils ont joué un rôle important dans cette histoire était bonne.

L’une des clés du succès de Anonymous réside dans sa nature participative, surtout quand on le compare au monde des hackers où agir demande des compétences techniques (et souvent une réputation). Des hackers doués sont en effet indispensables pour le réseau des Anonymous, ils mettent en place l’infrastructure de communication et décrochent la plupart des gros titres, par exemple quand ils s’introduisent dans des serveurs pour chercher des informations sur la corruption publique ou dans des entreprises. Mais le hacking n’en reste pas moins un outil parmi d’autres (et certains sous-groupes des Anonymous s’opposent au hacking et au défacement). Il y a d’autres choses à faire : des communiqués de presse percutants, des posters à dessiner, des vidéos à éditer. Les geeks et les hackers ont peut-être des compétences différentes, mais ils sont souvent compagnons de voyage sur internet, ils dévorent les mêmes journaux, ils suivent les mêmes cultures geek et ils défendent les libertés numériques même s’ils utilisent des méthodes et des organisations différentes.

L’importance, l’influence, et surtout la diversité de ce mouvement politique geek m’est apparu très récemment. Non pas à l’occasion d’un évènement politique officiel, mais au moment d’une commémoration doublée d’une réunion politique informelle. Plus d’un millier de personnes se sont rassemblées dans le majestueux Cooper Union Hall à New York pour honorer la mémoire d’Aaron Swartz, un hacker et activiste autoproclamé qui s’est suicidé récemment, en raison, selon certains, d’une ingérence du gouvernement dans son procès en rapport avec le téléchargement illégal de millions d’articles universitaires depuis le site de la bibliothèque du MIT (voir l’article « Why Aaron Swartz’s Ideas Matter »).

Ils parlèrent de la vie d’Aaron, de sa forte personnalité, et surtout de ses succès politiques et de ses désirs. Tout comme ses semblables, il détestait la censure, et avait donc naturellement rejoint le combat contre SOPA. Pendant la commémoration, on put entendre des extraits de son célèbre discours à la conférence Freedom to Connect en 2012, quand Swartz affirma que « SOPA a vraiment été stoppée par les gens eux-mêmes ». Il avait joué un rôle clé pour plusieurs raisons notamment en fondant l’association Demand Progress, une association à but non lucratif qui a participé à canaliser le mécontentement des citoyens à travers des pétitions et des campagnes contre SOPA.

Contrairement aux Anonymous qui n’ont pas de mission unique, d’adresse physique, ou de porte-parole officiel, Demand Progress est un organisme ayant un bureau de direction au cœur du pouvoir politique, à Washington. Néanmoins il canalise, de manière assez efficace, des initiatives de la base en faveur de la protection des libertés civiles, un groupe modéré qui peut coordonner des actions avec patience et précision.

De toute évidence, les geeks et les hackers en tout genre font usage d’une large variété de tactiques et de moyens d’expression politique. Demand Progress, ainsi que l’émergence du Parti Pirate en Europe, montrent la volonté des geeks et des hackers de s’exprimer et de travailler au sein des institutions en place. Tous les signes montrent qu’ils ont de plus en plus souvent recours à des modes d’expression politique plus traditionnels. Cependant cela va probablement coexister avec des actes plus ou moins organisés de désobéissance, de défi et de protestations qui sont également devenus plus fréquents et visibles ces dernières années, en grande partie grâce à Anonymous.

Mais en ce samedi après-midi, les différences ont été mises de côté au profit d’une posture unitaire, en commémoration, et avec la conviction que la bataille pour la préservation des libertés publiques individuelles n’en était qu’à ses débuts.

>>> Crédit photo : Frédéric Bisson (Creative Commons By)

>>> Source sur : http://www.framablog.org/index.php/post/2013/02/05/geeks-libertes-publiques-coleman

L’édito du 21 mars 2013

Bonjour à tous,

Comme je l’avais annoncé dans mon édito du 21 12 2012, voici donc (après Le Message du plan C),  la seconde nouveauté :

SAM7BLOG42

 

En effet, dans mon shaarli, vous avez du vous rendre compte je ne partageais pas « que » de mes sujets « habituels » … dorénavant, outre les romans, films & séries tv (science-fiction / policier-espionnage / aventure-action …), ce nouveau blog parlera aussi de science & de technologie, d’informatique et de divers sujets du même ordre (en fait, d’un peu de tout, sauf des distributions GNU/Linux & des Logiciels Libres qui ont leur site/blog dédié depuis déjà un bon moment : le SAM7BLOG) … c’était (aussi) « ça » mon fameux « 42 » …

Je vous invite donc à suivre également ce nouveau blog qui je suis sûr vous intéressera en bon geek qui se respecte 🙂

A compter de maintenant, j‘espère pouvoir continuer de publier toujours autant de billets, même s’il y a maintenant un blog de plus… si possible au mois 1 billet par semaine pour chacun de mes 3 blogs (mais pas nécessairement « de ma plume », car je rediffuse bien souvent des billets que je trouve très intéressants)  … en plus de mon incontournable shaarli quasi-quotidien 🙂

Je vous souhaite une bonne découverte …

Cordialement,

 sam7

LE SOUCI DES GEEKS (AVEC LA POLITIQUE)

Journaliste à France Culture, Xavier de la Porte s’est fendu de la traduction d’un billet récent de Cory Doctorow, activiste, auteur de science-fiction et co-éditeur du site Boing Boing. Publié initialement sur The Guardian puis sur Internet Actu pour la version française, nous rééditons cette réflexion politique et philosophique sur la place des « geeks » dans la marche du monde.

Depuis le début des guerres de l’information, les gens soucieux de liberté et de technologie ont dû naviguer entre deux écueils idéologiques : le déterminisme geek et le fatalisme geek. Deux écueils aussi dangereux l’un que l’autre.

Déterminisme

“Le déterminisme geek consiste à mépriser toute mesure politique dangereuse et bête, toute tentative de régulation abrupte, sous prétexte qu’elle est technologiquement irréalisable. Les geeks qui s’inquiètent du respect de la vie privée méprisent les lois sur l’écoute électronique, les normes facilitant l’écoute légale, et la surveillance des réseaux sous prétexte qu’eux, ils peuvent échapper à cette surveillance.”

“Par exemple, en Europe ou aux États-Unis, la police exige que les exploitants de réseaux insèrent des “portes dérobées” en cas d’enquêtes criminelles. Les geeks en rigolent, arguant que c’est complètement inutile pour les petits malins qui ont recours à la cryptographie pour leurs échanges de mail ou leur navigation sur le web. Mais, s’il est vrai que les geeks peuvent contourner ce type de mesures – et toute autre initiative néfaste de censure, de blocage des outils, etc. -, cela ne suffit pas à nous protéger nous, sans parler du reste du monde.”

“Peu importe que vos échanges mails soient sécurisés si 95 % des gens avec lesquels vous correspondez utilisent un service mail qui comporte une porte dérobée pour l’interception légale, et si aucun des gens avec lesquels vous correspondez ne sait utiliser la cryptographie ; dans ces cas-là, vos mails pourront être lus comme les autres.”

La revanche des geeks

La revanche des geeks

« Geek » est un magnifique mot valise dont les gens aiment se qualifier parce qu’un jour ils ont acheté un iPad à 800€, ou parce qu’il se souviennent vaguement avoir regardé Transformers quand ils étaient petit.

Du coup, aujourd’hui tout et n’importe quoi est « geek ». Pour moi un geek, c’est surtout un passionné… Un mec ou une nana qui vit et respire de sa passion. Manga, tech, comics, cinéma…etc.

Samedi soir , Arte a diffusé un reportage baptisé la Revanche des geeks qui mets en avant (en tout cas dans son pitch) tous les stéréotypes du geek boutonneux frappé par les autres élèves et méprisé par les filles, qui finalement à l’heure d’Internet reprend le pouvoir :

Souvenez-vous : au collège, ils restaient entre eux, mal fagotés, l’oeil binoclard et le teint boutonneux. Premiers en sciences, ils se rétamaient en sport et en drague, jouaient à des jeux compliqués et riaient nerveusement à des private jokes. Ce documentaire dissèque les moeurs des geeks, traités aussi de nerds, et narre la contre-attaque de cette confrérie futée, passée en trente ans de souffre-douleur à maître du monde. Le réalisateur a rencontré ses membres, désormais fiers de l’être, dans la Silicon Valley américaine, en France et au Japon. Ils racontent une adolescence difficile, en butte aux moqueries voire aux brimades. En réaction à cette mise à l’index, les geeks se sont forgé un univers commun.

Je n’ai pas encore maté le reportage mais je me suis dit que ça vous intéresserait…

>>> Source & suite sur : http://korben.info/le-revanche-des-geeks.html

Etre Geek et Linuxien 2 deviances incompatibles

Oui le titre est volontairement provocateur. Pourquoi déviance ? Ici c’est bien l’acception tare qu’il faut comprendre.
En effet au vu du mépris affiché par les constructeurs envers la plèbe en quête d’un peu de liberté, ou souhaitant sortir quelque peu des sentiers battus, il faut bien se rendre à l’évidence. Le Linuxien ou le libertaire convaincu est bien perçu comme un marginal.
J’entends encore une ex-collègue me rétorquer à ma question : « Suis-je libre de mettre l’OS que je souhaite sur mon poste de travail ? », « ben, pourquoi tu veux mettre quoi d’autre que Windows ? »

Qu’est-ce qui me pousse aujourd’hui à écrire un article ressemblant plus à une diatribe qu’à un simple billet de blog ?
Tout simplement le fait qu’en plus d’être un fervent et ardent défenseur du Logiciel Libre doublé d’un pourfendeur du modèle propriétaire, il se trouve que je suis également un geek invétéré. En ceci il faut comprendre que je me plais à changer régulièrement de laptop de mobile ou autre.
Lorsque je décide de changer de laptop, je fonctionne essentiellement au coup de coeur ce qui veut dire que je prends rarement le soin de regarder la compatibilité de la machine avec Debian. En effet, pourquoi diable ne pourrais-je pas acheter l’ordinateur que je veux et y faire tourner ce que je veux ?

>>> Source & Suite sur : http://www.technoaddict.fr/index.php/2012/01/etre-geek-et-linuxien-2-deviances-incompatibles/