Economie de la rareté et logiciels libres

Considérons la rareté comme la caractéristique principale régissant notre économie. Comment dans ce contexte développer des biens dont la caractéristique principale est tout à l’opposé, car ils sont abondants et disponibles sans limite? C’est tout le paradoxe de l’existence des logiciels libres. C’est aussi sous cet angle que peuvent s’analyser toutes les stratégies actuelles de création de revenus à partir des logiciels libres. 

Économie de la rareté

Tout d’abord, je ne suis pas un “économiste”, juste un citoyen qui s’intéresse à l’économie. Les experts m’excuseront pour les raccourcis que je vais prendre par la suite. Cependant, ils me semblent pertinents pour illustrer mon propos.

Partons d’une définition récente de ce terme “économie” donnée par Ruffin et Gregory :

L’étude : comment une société choisit d’utiliser des ressources limitées pour produire, échanger et consommer des biens et services (“Principles of Economics”, 1990)

Le mot clé de cette phrase est “ressources limitées”, pas d’économie sans ressources limitées.

Depuis la nuit des temps, ce qui est rare est cher. La nourriture est rare alors elle est chère, et il en va ainsi pour tous les biens qui reposent sur des molécules de carbone. Ils n’existent qu’en quantité limitée. Cette notion de rareté des biens physiques est relative cependant. L’eau n’est pas aussi rare pour un français que pour un bédouin vivant dans le désert.

C’est sur ce paradigme que s’est construite l’économie des hommes depuis des centaines d’années et qu’elle continue de fonctionner aujourd’hui.

Économie du numérique

C’est avec l’apparition des premiers outils numériques que ce paradigme a commencé à vaciller. Les plus jeunes se souviennent de l’apparition des cassettes audios enregistrables. Il devenait possible de dupliquer un disque de vinyle. Le modèle économique du monde de l’édition musicale allait vaciller.

Des exemples de ce type, vous pourrez en trouver de toutes sortes. L’apparition des dispositifs numériques et des ordinateurs individuels dans les années 80 a contribué à accélérer le mouvement. À tel point qu’aujourd’hui les biens numériques font désormais partie de notre quotidien. Nous achetons de la musique, des films, des livre en ligne et tant d’autres choses. Le point commun de tous ces biens tient à leur coût de duplication proche de zéro, ce qui ne signifie pas qu’ils soient gratuits.

Les œuvres numériques et la rareté

En effet, nous devons la plupart du temps nous acquitter du paiement d’une somme pour acquérir un droit d’utilisation. Ainsi la musique, les films, les images et d’une manière générale tous les médias produits par l’industrie du divertissement restent basés sur l’obligation légale d’un paiement. Cette obligation légale s’appuie sur le droit d’auteur.

Un petit rappel en la matière. Le droit d’auteur est fondé en France sur les textes contenus dans le Code de la Propriété Intellectuelle (CPI). C’est un droit  de propriété exclusif, et automatique.

Art. L111-1: L’auteur d’une œuvre de l’esprit jouit sur cette œuvre, du seul fait de sa création, d’un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous.

Le droit d’auteur comporte deux facettes :

  • Le droit moral : L’auteur jouit du droit au respect de son nom, de sa qualité et de son œuvre. Ce droit est attaché à sa personne.Il est perpétuel, inaliénable et imprescriptible. (Art. L121-1)
  • Le droit patrimonial : Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite. (Art. L122-4)

C’est cette deuxième facette qui est utilisée par l’auteur pour se rémunérer. Il cède à un prix convenu ses droits patrimoniaux à un tiers pour qu’il commercialise son œuvre.

Par la suite, nous allons nous intéresser uniquement à un type d’œuvre bien précis : les logiciels. Ils relèvent eux également du droit d’auteur :

Art. L112-2: Sont considérés notamment comme œuvres de l’esprit au sens du présent code : […] 13 Les logiciels, y compris le matériel de conception préparatoire ; […]

Donc, il y a bien un droit moral et un droit patrimonial sur le logiciel, comme sur tout autre œuvre de l’esprit.

Nous voici donc armés pour créer une forme de rareté adaptée aux logiciels.

A suivre…

>>> Source & plus d’infos (& suite) sur : http://philippe.scoffoni.net/economie-rarete-logiciels-libres-1/

>>> Pour les plus pressés, vous pouvez vous tourner vers le diaporama de Philippe SCOFFONI présenté en début d’année lors de l’OpenDay de Lyon sur l’économie du logiciel libre.

 

>>> Je vous invite également à  écouter le podcast suivant intitulé « Monnaie Libre n°42 Olivier Delamarche : la dette, les monnaies, les logiciels libres, le mur. »

« Une émission spéciale pour un numéro 42 qui devrait intéresser plus particulièrement les libristes qui se posent des questions sur la nature de l’économie libre, dont une partie est abordée et résolue au sein du paradigme de la Théorie Relative de la Monnaie. »

La bureautique libre peine à séduire les entreprises

 

Une récente étude montre un recul de l’utilisation des suites bureautiques libres dans les entreprises. Un recul très marqué avec le passage de 13% à 5% seulement en l’espace de deux ans. Que s’est-il passé ces deux dernières années qui ait pu provoquer un tel recul ? La faute aux suites bureautiques ou la montée en puissance d’autres formes de bureautique plus adaptées aux besoins des utilisateurs ?

Panorama de la bureautique en entreprise

C’est le groupe Forrester qui publie quelques résultats issus de son étude sur l’adoption de la suite bureautique Microsoft Office 2013 et des alternatives existantes chez 148 de ses clients. Le panel est restreint et ne représente pas totalement le marché de l’aveu même de Forrester. Cependant, il permet de comparer l’évolution dans l’usage des suites bureautiques au sein du panel ce qui n’est pas dénué d’intérêts.

(…)

Sans grande surprise, c’est Office 2010 qui se taille la part du lion. Office 2013 la version qui lui succède a déjà pris une place significative et 36% des répondants ont prévu de migrer vers cette version. Cependant le rythme d’adoption est plus lent que pour Office 2010, car bien souvent le déploiement d’Office 2013 est concomitant à celui de Window 8. Une version que les entreprises ne sont pas pressées d’adopter.
Les suites bureautiques en ligne, Office 365 et Google Apps sont également bien représentées avec une préférence pour celle de Google. Ce dernier profite de la prime au premier. En la matière Microsoft a eu du mal à prendre le virage du web.

Quant aux suites bureautiques libres, elles pointent en quasi fin de classement à un petit 5%. OpenOffice devance légèrement LibreOffice, mais pour des raisons historiques je pense.  On constate globalement un passage à LibreOffice. Une transition qui ne s’est d’ailleurs pas toujours faite sans douleur. Les premières versions de la série 3 de LibreOffice ayant laissé aux utilisateurs une impression de régression en terme de stabilité par rapport à OpenOffice .

Si l’étude s’arrête là, je dirais que cette présentation du paysage informatique de la bureautique est cohérente avec ce que je croise dans les entreprises. Mais l’étude Forrester signale qu’en 2011 les suites bureautiques libres représentaient 13% des réponses. Soit un recul plus que significatif en deux ans. Comment interpréter ce chiffre ?

Le recul des suites bureautiques libres

Si dans le secteur public, les suites bureautiques libres semblent progresser malgré quelques revers, les entreprises restent plus réfractaires au passage vers les suites bureautiques libres. Les freins y sont tout aussi puissants, surtout les habitudes des salariés à changer. Un changement perçu par beaucoup de dirigeants comme n’apportant pas une plus-value significative pour l’entreprise. Mais les choix d’ordre politique ou éthique ont bien moins de prises dans le secteur privé.

La montée en puissance de la demande d’applications en ligne est aussi un frein à la progression de la bureautique libre. Pourtant l’annonce de l’arrivée d’une version web de LibreOffice court depuis 2011 et a été réaffirmée il y a encore une an, mais depuis plus la moindre information sur l’avancée de ce projet. Il est probable qu’il s’agisse d’un important chantier qui nécessite beaucoup de développements et donc de moyens financiers.

Cependant au vu des usages et attentes des utilisateurs surtout en entreprise, c’est un manque important qui ne peut que freiner davantage l’adoption d’une bureautique libre surtout dans les petites structures. Il existe néanmoins des solutions comme les services proposés par DotRiver par exemple.

Fin de vie d’Office 2003

Il faut alors des contextes bien particuliers pour arriver à rendre acceptable une migration. A ce jour c’est le contexte de fin de vie d’Office 2003 qui est le plus favorable à une adoption des suites bureautiques libres. Le passage à Office 2013 implique un changement à la fois dans les habitudes de travail des utilisateurs à cause de l’évolution de l’interface, mais aussi dans les formats de documents.

Ce dernier point est en revanche moins générateur de freins que le premier. LibreOffice et son interface “traditionnelle” déroutent moins les utilisateurs qu’Office 2013. Mais c’est une opportunité de migration qui se referme à la vitesse “Grand V”.

Montée en puissance d’Office 365

L’offre Office 365 intègre à la fois une messagerie et les licences de tous les logiciels Microsoft. C’est une arme redoutable. Plusieurs de mes clients m’ont déjà sollicité pour étudier son utilisation. Il est vrai qu’à 12,30€HT par utilisateur et par mois, le pack est plus qu’intéressant : une boîte mail Exchange de 25Go, la possibilité d’installer la suite Office complète sur cinq postes différents pour un même utilisateur (celui de l’entreprise et de la maison par exemple) et l’accès aux autres outils de Microsoft comme Lync, Sharepoint ou encore Skydrive.

Une solution de bureautique collaborative très complète et qui répond en très grande partie aux besoins des petites structures en matière d’informatique collaborative. Il n’existe aucune offre équivalente à base de logiciel libre à ce jour.

Bien entendu, que se passe-t-il le jour où l’on ne peut plus payer son abonnement ? Probablement, une fin précipitée pour l’entreprise en question privée d’outil de travail. On opposera que le jour où l’entreprise ne peut plus payer ces 12,30€, la fin est de toute façon inéluctable.

Le secteur public, planche de salut ?

Dans ce contexte, le développement des suites bureautiques libres risque de demander encore pas mal d’efforts et de stagner dans le domaine des entreprises. Peut-être le salut viendra-t-il du secteur public et d’un investissement financier et humain significatif de ce dernier que ce soit en France ou à l’étranger.

On notera l’arrivée du groupement interministériel MIMO (Mutualisation interministérielle pour une bureautique ouverte) dans le comité consultatif de The Document Foundation. Ce groupement représente environ 500 000 utilisateurs de bureautique libre dans notre administration.

L’autre planche de salut passe aussi par l’innovation et la proposition de fonctionnalités “originales”. Si l’on pouvait disposer de fonction d’édition collaborative en mode pair à pair simple à mettre en œuvre, voilà qui apporterait une potentielle “killer feature”. Il existe déjà une fonctionnalité de ce type dans Calc du moment que les deux utilisateurs ont accès au même document sur un système de fichier partagé. Ce qui limite l’usage au travers d’internet qui reste le support universel pour le travail collaboratif.

 

>>> Source & plus d’infos sur : http://philippe.scoffoni.net/bureautique-libre-seduire-entreprises/

Economie, Logiciels libres et Monnaie

Dans cet épisode Monnaie Libre reçoit Philippe Scoffoni qui tient le blog éponyme très dense en information et analyses du monde des logiciels libres. Philippe fait aussi partie du Planet-Libre et nous propose avec son expérience professionnelle de Directeur Informatique sa vision de l’économie liée au logiciel libre au sein d’un système monétaire privateur, qu’il dénonce dans un de ses posts « le don ç’a eut payé« . Il nous retrace l’évolution de l’économie liée aux logiciels libres et nous explique pourquoi elle ne peut se développer correctement au sein d’un système monétaire incompatible avec ses fondements.

scoffoni

Philippe Scoffoni

 

Monnaie Libre n°27 Economie, Logiciels libres et Monnaie [ 1:11:43 | 58.21 MB ] Play in Popup | Download

>>> Source :  http://monnaielibre.creationmonetaire.info/monnaie-libre-n27-economie-logiciels-libres-et-monnaie/

>>> Monnaie libre est diffusée sous Licence Creative Commons Attribution 3.0

   

Logiciel libre et analyse de la valeur

Le concept d’analyse de la valeur date d’après guerre. Appliqué au développement d’un logiciel, il offre une façon pertinente d’analyser les évolutions que l’on souhaite apporter à ce dernier. Mais son utilisation reste souvent marginale en informatique. Pourtant, c’est une bonne façon d’éviter les “faux besoins” et d’optimiser les coûts d’un projet. Une méthode qui appliquée aux logiciels libres permettrait peut-être de limiter les tentations de fork, développement de logiciels déjà existants, etc…

Analyse de la valeur

Née à la fin de la seconde guerre mondiale et formalisée par Lawrence Delos Miles, ingénieur à la General Electric, l’analyse de la valeur selon l’AFNOR se définit comme :

Une méthode de compétitivité, organisée et créative, visant à la satisfaction du besoin de l’utilisateur, par une démarche spécifique de conception, à la fois fonctionnelle, économique et pluridisciplinaire. La valeur d’un produit est une grandeur qui croit lorsque la satisfaction du besoin augmente et/ou que le coût du produit diminue. La valeur peut donc être considérée comme le rapport entre l’aptitude aux fonctions divisée par le coût des solutions.

Appliqué à l’informatique, cela nous donne une méthode de conception qui met en balance les services rendus par un produit, une application ou une prestation, avec ses coûts initiaux : la valeur étant mesurée au regard du niveau de satisfaction client ou en fonction de la réduction de l’investissement.

Il s’agit donc d’aller au-delà de la simple spécification des fonctionnalités et d’analyser pour chacune la valeur qu’elle apporte au projet au regard de son coût. Il ne s’agit d’ailleurs pas que de réduction de coût, mais bien aussi d’une logique d’amélioration des services fournis aux utilisateurs.

Application au domaine du logiciel libre

>>> Source & Suite sur : http://philippe.scoffoni.net/logiciel-libre-et-analyse-de-la-valeur/

Que s’est-il passé dans le monde de l’open source au mois d’août ?

Si comme moi vous avez choisi de faire un break estival en limitant votre consommation d’internet au profit d’activités plus “réelles”, voici quelques info concernant de l‘actualité de l’open source de ce mois d’août.

Evidemment, cet article ne vise pas à l’exhaustivité …

>>> Source & plus d’infos sur : http://philippe.scoffoni.net/que-sest-il-passe-dans-le-monde-de-lopen-source-au-mois-daout/

Red Hat va payer pour que Fedora puisse démarrer sur les ordinateurs “Secure Boot”

Red Hat va mettre la main à la poche pour acheter le certificat nécessaire au fonctionnement de la distribution GNU/Linux Fedora sur les matériels équipés du Secure Boot, qui est associé au BIOS UEFI. Un compromis technique en l’absence de mobilisation juridique pour contrer cette nouvelle tentative de Microsoft de verrouiller le marché des ordinateurs.

Windows 8 UEFI Red Hat BIOS

C’est par la voix de Matthew Garrett, développeur chez Red Hat, que l’on apprend que Red hat va payer l’achat d’un certificat auprès de Microsoft pour que la version 18 de Fedora puisse démarrer sur un ordinateur équipé d’un BIOS UEFI sur lequel le “Secure Boot” serait activé.

Mais ce n’est pas suffisant. Il faut également modifier le gestionnaire de démarrage pour que celui-ci soit conforme aux attentes d’un BIOS UEFI. Dans Fedora 18, ce travail sera assuré par la version 2 de GRUB. Pour éviter d’avoir à signer ce dernier et donc chaque mise à jour, Matthew Garrett évoque la possibilité d’ajouter une “couche” devant GRUB qui sera signée.

Cette solution reste peu satisfaisante et n’est qu’un pis-aller ; un compromis comme le reconnaît Matthew Garrett. Il s’agit de la réponse technique à un blocage technique. Il est évident que c’est juridiquement que le combat devrait être porté, car il ne s’agit ni plus ni moins que d’un retour en force de la vente liée entre un matériel et un logiciel. Le sujet n’est pas nouveau, je l’avais déjà évoqué il y a presque un an, et l’initiative lancée à l’époque n’avait pas motivé grand monde

>>> Source & Suite sur : http://philippe.scoffoni.net/red-hat-fedora-demarrer-ordinateurs-secure-boot/

Le saviez-vous ? Le BIOS est un logiciel installé sur votre ordinateur et qui assure le démarrage de tous les composants matériels

Le BIOS est un logiciel installé sur votre ordinateur et qui assure le démarrage de tous les composants matériels. Il se charge ensuite de lancer l’exécution du système d’exploitation (Windows, une distribution GNU/Linux,etc…). Retrouver l’article sur le sujet sur Wikipédia.

Il existe aujourd’hui des BIOS “libres” comme

  • OpenBIOS qui propose des fonctionnalités supplémentaires comme l’intégration d’un noyau Linux directement dans la mémoire morte.
  • CoreBoot (anciennement LinuxBIOS) un projet soutenu par la Free Software Foundation.

 

>>> Source sur : http://philippe.scoffoni.net/red-hat-fedora-demarrer-ordinateurs-secure-boot/

Le saviez-vous ? Les licences libres ou open source peuvent être incompatibles entre-elles

Les licences libres ou open source peuvent être incompatibles entre-elles. Il existe en effet deux grandes familles : celles dites “Copyleft” et celles dites “permissives“. On les qualifie aussi respectivement de Copyleft “Fort” et Copyleft “Standard”.

Les premières n’autorisent pas l’utilisation du code source dans un autre projet dont la licence est permissive. En effet, une licence “permissive” permet de commercialiser le logiciel fini sous une licence “propriétaire” ou fermée.

Le code placé sous licence “Copyleft” ne peut donc en aucun cas être utilisé dans un logiciel fini placé sous licence propriétaire. Ce logiciel devra obligatoirement être lui aussi placé sous une licence Copyleft. C’est une caractéristique qualifiée de “virale” de ce type de licence.

La licence GNU GPL est la plus utilisée des licences à Copyleft fort. Dans les licences permissives les plus répandues, on trouve la licence BSD ou encore la licence Apache.

Il existe de très nombreuses subtilités et il peut être nécessaire de se tourner vers un spécialiste des licences libres et open source pour ne commettre aucune erreur et faire les bons choix.

>>> Source sur : http://philippe.scoffoni.net/fondation-linux-tatouer-code-logiciels-open-source/

La fondation Linux propose de tatouer le code source des logiciels open source

Une des difficultés pour les sociétés qui souhaitent développer des logiciels open source est de s’assurer que le code repris dans d’autres bibliothèques open source est sous une licence conforme à celle choisie pour le projet. Dans le cas contraire, les conséquences juridiques et commerciales peuvent être importantes.

La Fondation Linux présente son projet le FOSS Bar Code Tracker disponible sous licence MIT. Il s’agit d’un outil qui permet de générer un code à barre ou un code QR référençant les licences open source utilisées dans un produit qu’il s’agisse de logiciel ou de matériel.

On trouve dans le code généré les informations suivantes :

  • Le nom du composant
  • La version
  • la licence
  • L’adresse pour télécharger le code source

L’objectif de cette “étiquette” est de simplifier la tâche des équipes de développement et de leur permettre de s’assurer qu’elles ne vont pas inclure du code qui ne devrait pas l’être dans leurs programmes

L’utilisation du format de description standard SPDX (Software Package Data Exchange) des composantes permet d’automatiser ce travail de vérification de conformité.

>>> Source & plus d’infos sur : http://philippe.scoffoni.net/fondation-linux-tatouer-code-logiciels-open-source/

JT sur l’open source et les logiciels libres – Mai 2012 – Ubuntu – Formats ouverts – Gestion de versions

Voici le JT sur l’open source et les logiciels libres du mois de mai d’Intelli’N TV.

Au programme ce mois :

  • Ubuntu Precise Pangolin
  • Le zoom de l’APRIL : Pourquoi choisir des “formats ouverts” pour échanger et
    sauvegarder nos fichiers ?
  • Dossier sur la gestion des versions
  • L’agenda des événements du Logiciel Libre et de l’open source en France

 

 

Retrouver cette vidéo et d’autres sur le site web d’Intellin’N TV

 

>>> Source & Suite sur : http://philippe.scoffoni.net/jt-open-source-logiciels-libres-mai-2012-ubuntu-formats-ouverts-gestion-versions/