La Blender Foundation lance un nouveau film open source faisant la part belle aux effets spéciaux

Connaissez-vous la Blender Foundation & le logiciel libre de création 3D Blender ?

La Blender Foundation a pour but de développer et promouvoir ledit logiciel libre, et pour ce faire, régulièrement elle produit un nouveau court-métrage pour montrer de quoi est capable ce logiciel dans le domaine du cinéma 🙂

Voici donc Tears of Steel, un film  de Science-Fiction (j’adore) rempli de très beaux effets spéciaux, leur dernière production Open Source … Vous pouvez télécharger gratuitement la version en Full HD de Tears of Steel à cette adresse … bon visionnage 🙂

 

>>> sources & plus d’infos sur : http://www.blender.org/ + http://mango.blender.org/

& http://www.nikopik.com/2012/09/le-nouveau-film-open-source-de-la-blender-foundation-fait-la-part-belle-aux-effets-speciaux.html

 

 

 

Les administrations qui n’utilisent pas de standards ouverts travaillent contre celles qui le font

Issue d’un blog de la Commission européenne dédié à l’interopérabilité, la citation titre de ce billet révèle une fois de plus les difficultés que rencontrent les institutions souhaitant migrer vers le Libre.

Trois exemples, en Allemagne, Hongrie et Belgique, témoignent malheureusement du blocage du processus dont la cause principale est à chercher dans l’adoption antérieure de la suite Microsoft Office et de ses formats fermés (ou faussement ouverts).

Et tout ceci pris sur les deniers publics…

Vinoth Chandar - CC by

La migration des institutions vers l’open source est entravée par des problèmes d’interopérabilité

>>> Source & Suite sur : http://www.framablog.org/index.php/post/2012/07/25/odf-ooxml-europe-interoperabilite

L’open data favorise-t-il nécessairement l’open source ?

Voici une question simple posée, excusez du peu, sur un des blogs du site de la Commission européenne.

On vous la pose donc à notre tour et vous attend dans les commentaires 🙂

A priori la réponse semble évidemment positive mais c’est peut-être plus compliqué que cela sur le terrain…

OpenSourceWay - CC by-sa

« Les gouvernements qui adoptent l’open data vont également adopter l’open source »

>>> Source & Suite sur : http://www.framablog.org/index.php/post/2012/07/05/open-data-logiciel-libre

L’avenir de la médecine en open source

Les raisons économiques qui ont conduit les fabricants d’appareils médicaux à opter pour des logiciels propriétaires peuvent avoir des conséquences dramatiques, comme l’explique un article de The Economist traduit par Framasoft. Certains chercheurs prônent donc les techniques et modèles open source. Quitte à inquiéter quelques industriels.

La technologie a fait faire à la santé d’extraordinaires progrès. Mais libre ou propriétaire ? Dans le domaine des appareils médicaux pilotés par des logiciels ce choix peut avoir de très lourdes conséquences.

>>> Source & Suite sur : http://owni.fr/2012/07/03/lavenir-de-la-medecine-en-open-source/

 

Produire du logiciel libre

Je vous invite à lire le livre Produire du logiciel libre publié par Framabook et dont voici l’introduction :

La plupart des projets de logiciels libres échouent.
Nous avons tendance à ne pas trop remarquer les échecs. Seuls les succès attirent notre attention, et le nombre total de projets de logiciels libres est si important que leur visibilité reste forte malgré un taux de réussite relativement faible. De même, nous n’entendons pas
parler des échecs car l’insuccès est un non-évènement. Le moment précis où un projet cesse d’être viable n’existe pas : les gens s’en écartent et finissent par l’abandonner. Il se peut qu’à un moment donné un dernier changement soit apporté au projet mais l’auteur, à cet instant, ne sait pas qu’il s’agit du dernier. Comment déterminer la mort d’un projet ? Quand on n’y a plus travaillé activement depuis six mois ? Quand le nombre de ses utilisateurs cesse de croître, sans avoir dépassé celui des développeurs ? Et que dire d’un projet abandonné parce que ses développeurs, se rendant compte qu’ils reproduisaient un travail existant, se décident à rejoindre un autre projet pour l’améliorer en y intégrant une grande partie de leurs travaux précédents ? Le premier projet est-il mort ou a-t-il simplement changé d’adresse ?

En raison de cette complexité, il est impossible de déterminer précisément le taux d’échec. Mais le constat qui ressort de plus d’une décennie dans l’Open Source, de quelques participations à SourceForge.net et d’un peu de « googlage » est le suivant : ce taux est extrêmement élevé, probablement de l’ordre de 90% à 95%. Il l’est encore plus si l’on y inclut les projets survivants mais qui fonctionnent mal : certes ils produisent des applications utilisables, mais il est pénible d’y travailler, ou bien il est impossible d’y progresser comme on pourrait le souhaiter.
L’objectif de cet ouvrage est d’éviter l’échec. Il passe en revue non seulement les bonnes pratiques, mais aussi les mauvaises, afin que chacun puisse détecter et corriger les problèmes rapidement.
Mon plus grand souhait est qu’après sa lecture, on puisse disposer d’un répertoire de techniques pour, d’une part, éviter les pièges les plus courants du développement Open Source, et d’autre part, gérer la croissance et la maintenance d’un projet réussi. Le succès n’est pas un jeu à somme nulle et il ne s’agit pas ici de victoire ni de domination de la concurrence. En réalité, une part importante du développement d’un projet Open Source consiste à travailler sans heurt avec les autres projets apparentés. À long terme, chaque réussite contribue au bien-être du « logiciel libre », dans son ensemble et partout dans le monde. Il serait tentant de dire que les projets de logiciels libres et les projets à caractère propriétaire échouent pour les mêmes raisons.
Le libre n’a pas le monopole des agendas farfelus, des spécifications floues, de la mauvaise gestion des ressources humaines, des phases de conception insuffisantes et autres nuisances bien connues de l’industrie du logiciel. La somme d’écrits traitant de ce sujet est déjà considérable, je ne m’étendrai donc pas davantage. J’essaierai plutôt de décrire les problèmes spécifiques au logiciel libre. Quand un projet s’écroule c’est souvent parce que les développeurs (ou les directeurs) n’ont pas su évaluer les problèmes propres au développement d’un logiciel Open Source, alors même qu’ils étaient rodés aux difficultés mieux connues du développement à code fermé. 

Mesurez vos attentes vis-à-vis de l’Open Source, ne tombez pas dans le piège d’une trop grande ambition. Une licence ouverte ne met pas immédiatement des légions de développeurs au service de votre projet, et ouvrir le code d’un projet en difficulté n’est pas un remède à tous les maux. En fait, c’est plutôt le contraire : ouvrir un projet peut ajouter une nouvelle série de complications et coûte plus cher à court terme que le garder fermé. Ouvrir veut dire remanier le code pour le rendre compréhensible par quelqu’un de complètement étranger au projet, mettre en place un espace Web de développement, des listes de diffusion et, souvent, écrire pour la première fois la documentation. Tout ceci représente beaucoup de travail. Bien sûr, si des développeurs intéressés se présentent, il faudra les intégrer, répondre à leurs questions, tout cela peut prendre un certain temps avant que vous ne perceviez les bénéfices de leur présence. Comme l’a dit Jamie Zawinski en parlant des périodes troubles du début du projet Mozilla :


« L’Open Source fonctionne, mais ce n’est vraiment pas la panacée.

La morale de cette histoire c’est qu’on ne peut pas prendre un projet moribond

et le traiter à la poudre de perlimpinpin « Open Source »

 pour que tout se mette à marcher comme par magie. 

Le développement logiciel c’est difficile.

Les solutions ne sont pas si simples. » 


Lésiner sur la présentation et la création de paquets en remettant cela à plus tard, une fois le projet sur les rails, est une erreur. La présentation et la création de paquets comportent un nombre important de tâches visant à en faciliter l’approche. Pour rendre le projet accueillant aux néophytes, il faut écrire la documentation développeur et utilisateur, créer pour le projet un site Web informant les curieux, automatiser autant que possible la compilation et l’installation du logiciel, etc. Beaucoup de programmeurs considèrent malheureusement ce travail comme secondaire par rapport au code lui-même. Et ceci pour plusieurs raisons. Premièrement, c’est à leurs yeux une perte de temps car ils n’en tirent pas directement les bénéfices contrairement aux personnes moins familières avec le projet. Après tout, les gens qui développent le projet n’ont pas vraiment besoin qu’on leur prépare des paquets. Ils savent déjà comment installer, administrer et utiliser le logiciel qu’ils ont écrit. Deuxièmement, les compétences requises pour la présentation et la création de paquets sont souvent complètement différentes de celles nécessaires à l’écriture du code. Les gens ont tendance à se concentrer sur ce qu’ils connaissent le mieux, même s’ils peuvent rendre un meilleur service au projet en consacrant un peu de temps aux choses qui leur conviennent moins. Le chapitre 2 examine en détail les questions de présentation et de création de paquets. Il explique pourquoi il est essentiel d’en faire une priorité dès le lancement du projet.

Vient ensuite l’idée fausse que l’Open Source n’a guère besoin de gestion de projet et qu’inversement les techniques de direction utilisées pour les développements en interne fonctionneront également pour le projet Open Source. Le management dans un projet Open
Source n’est pas toujours très visible, mais dans les projets réussis il est toujours présent en coulisse d’une manière ou d’une autre. Inutile de pousser la réflexion très loin pour s’en rendre compte. Un projet Open Source consiste en un assemblage fortuit de programmeurs, catégorie déjà réputée pour son indépendance d’esprit, qui ne se sont très probablement jamais rencontrés et qui peuvent participer en ayant chacun des objectifs personnels différents. Il est facile d’imaginer ce que deviendrait un tel groupe sans management. À moins d’un miracle, il s’écroulerait ou éclaterait très vite. Les choses ne vont pas marcher d’elles-mêmes, que nous le voulions ou non. Mais le management, aussi actif soit-il, est le plus souvent informel, subtil et voilé. La seule chose qui maintienne un groupe de développeurs ensemble est la croyance commune qu’ils peuvent faire plus collectivement qu’individuellement. Dans ce cadre, le management a pour but principal de faire en sorte qu’ils continuent à le croire, en établissant des formes de communication, en s’assurant que des développeurs utiles ne sont pas marginalisés en raisons de caractéristiques personnelles et, de manière générale, en faisant en sorte que le projet reste un espace où les développeurs ont envie de revenir. Les techniques spécifiques pour réussir cela sont abordées dans le reste de l’ouvrage.
Enfin, il y a une catégorie générique de problèmes qu’on pourrait appeler « échecs de navigation culturelle ». Il y a dix ou même cinq ans, il aurait été prématuré de parler d’une culture mondiale du logiciel libre : plus maintenant. Une culture reconnaissable a émergé lentement et bien qu’elle ne soit pas monolithique (elle est autant sujette à la dissidence et aux factions que n’importe quelle culture géographiquement définie), elle est basée sur un noyau fondamentalement solide. La plupart des projets Open Source réussis affichent quelques-unes sinon toutes les caractéristiques de ce noyau. Ils récompensent certains types de comportements et en punissent d’autres, ils créent une atmosphère qui encourage la participation non planifiée (parfois au détriment de la coordination centralisée), ils possèdent leur propre conception de la politesse et de la brutalité pouvant différer foncièrement de celle qui prévaut par ailleurs. Et, chose primordiale, les participants de longue date ont généralement intériorisé ces critères au point d’être plus ou moins unanimes sur les comportements attendus. Les projets qui échouent généralement s’écartent de manière significative de ce noyau, même involontairement, et n’ont pas de définition commune du comportement raisonnable par défaut. Ainsi, quand les problèmes surgissent, la situation peut se détériorer rapidement, les participants ne disposant pas d’un stock de réflexes culturels établis auxquels recourir pour résoudre les différends.

Cet ouvrage est un guide pratique et non une étude anthropologique ou historique. Cependant, une réelle connaissance de la culture du logiciel libre est une base essentielle pour profiter de tout conseil pratique. Une personne qui appréhende cette culture peut parcourir, en long et en large, le monde de l’Open Source, rencontrer maintes variantes locales des coutumes et des dialectes, tout en étant capable de participer partout avec aisance et efficacité. En revanche, pour qui ne la comprend pas, le processus d’organisation ou de participation à un projet sera difficile et plein de surprises. Le nombre de personnes qui développent des logiciels libres ne cessant de croître rapidement, cette dernière catégorie ne désemplit pas. C’est en grande partie une culture de nouveaux migrants, et ça continuera à l’être pendant un certain temps. Si vous pensez être l’un d’eux, la section suivante vous fournira l’arrière-plan des discussions que vous entendrez plus tard, aussi bien dans ce livre que sur Internet (d’autre part, si vous travaillez dans le monde du libre depuis un moment, vous en savez peut-être déjà pas mal sur son histoire. Dans ce cas, n’hésitez pas à sauter la prochaine section).

 

>>> Source sur : http://framabook.org/

Ce que le libre apporte à la plus ancienne religion du livre

Croire ou être de telle ou telle religion c’est d’abord s’inscrire dans son histoire et sa tradition. C’est aussi évidemment la vivre et l’éprouver au sein de sa communauté dans le temps présent de son propre chemin personnel et spirituel. On puise dans le passé, dont subsistent ici avant tout des traces écrites, pour s’y forger individuellement et collectivement hic et nunc sa propre connaissance et expérience des choses.

Ce double mouvement peut être favorisé ou au contraire freiné par le contexte social et culturel d’une époque.

C’est ici que le Libre peut éventuellement trouver sa place, comme en témoigne cet entretien avec Aharon Varady, à l’initiative d’un projet original et probant autour du judaïsme.

Josh Evnin - CC by-sa

Le potentiel et les promesses du judaïsme open source

>>> Source & Suite sur : http://www.framablog.org/index.php/post/2012/06/15/judaisme-open-source

Le saviez-vous ? Les licences libres ou open source peuvent être incompatibles entre-elles

Les licences libres ou open source peuvent être incompatibles entre-elles. Il existe en effet deux grandes familles : celles dites “Copyleft” et celles dites “permissives“. On les qualifie aussi respectivement de Copyleft “Fort” et Copyleft “Standard”.

Les premières n’autorisent pas l’utilisation du code source dans un autre projet dont la licence est permissive. En effet, une licence “permissive” permet de commercialiser le logiciel fini sous une licence “propriétaire” ou fermée.

Le code placé sous licence “Copyleft” ne peut donc en aucun cas être utilisé dans un logiciel fini placé sous licence propriétaire. Ce logiciel devra obligatoirement être lui aussi placé sous une licence Copyleft. C’est une caractéristique qualifiée de “virale” de ce type de licence.

La licence GNU GPL est la plus utilisée des licences à Copyleft fort. Dans les licences permissives les plus répandues, on trouve la licence BSD ou encore la licence Apache.

Il existe de très nombreuses subtilités et il peut être nécessaire de se tourner vers un spécialiste des licences libres et open source pour ne commettre aucune erreur et faire les bons choix.

>>> Source sur : http://philippe.scoffoni.net/fondation-linux-tatouer-code-logiciels-open-source/

La fondation Linux propose de tatouer le code source des logiciels open source

Une des difficultés pour les sociétés qui souhaitent développer des logiciels open source est de s’assurer que le code repris dans d’autres bibliothèques open source est sous une licence conforme à celle choisie pour le projet. Dans le cas contraire, les conséquences juridiques et commerciales peuvent être importantes.

La Fondation Linux présente son projet le FOSS Bar Code Tracker disponible sous licence MIT. Il s’agit d’un outil qui permet de générer un code à barre ou un code QR référençant les licences open source utilisées dans un produit qu’il s’agisse de logiciel ou de matériel.

On trouve dans le code généré les informations suivantes :

  • Le nom du composant
  • La version
  • la licence
  • L’adresse pour télécharger le code source

L’objectif de cette “étiquette” est de simplifier la tâche des équipes de développement et de leur permettre de s’assurer qu’elles ne vont pas inclure du code qui ne devrait pas l’être dans leurs programmes

L’utilisation du format de description standard SPDX (Software Package Data Exchange) des composantes permet d’automatiser ce travail de vérification de conformité.

>>> Source & plus d’infos sur : http://philippe.scoffoni.net/fondation-linux-tatouer-code-logiciels-open-source/

JT sur l’open source et les logiciels libres – Mai 2012 – Ubuntu – Formats ouverts – Gestion de versions

Voici le JT sur l’open source et les logiciels libres du mois de mai d’Intelli’N TV.

Au programme ce mois :

  • Ubuntu Precise Pangolin
  • Le zoom de l’APRIL : Pourquoi choisir des “formats ouverts” pour échanger et
    sauvegarder nos fichiers ?
  • Dossier sur la gestion des versions
  • L’agenda des événements du Logiciel Libre et de l’open source en France

 

 

Retrouver cette vidéo et d’autres sur le site web d’Intellin’N TV

 

>>> Source & Suite sur : http://philippe.scoffoni.net/jt-open-source-logiciels-libres-mai-2012-ubuntu-formats-ouverts-gestion-versions/

Le jour où petit j’ai basculé vers l’open source

Les règles d’un jeu, les règles du jeu, ne sont pas inscrites dans le marbre. Et il est toujours possible, pour les plus audacieux, de faire un pas de côté pour les améliorer.

Telle est l’expérience fondatrice de Jeremy enfant au contact de son ami Bruce, véritable petit hacker en herbe.

On pourra certes objecter que cet état d’esprit bidouilleur et inventif n’a pas attendu l’open source pour exister mais il s’en trouve fortement stimulé par les potentialités nouvelles qu’offre Internet.

Jeremy Mates - CC by

Le jour où mon esprit devint open source