Ubuntu (notion)

Ubuntu est une notion venant de l’Afrique subsaharienne qui trouve son origine dans les langues bantoues de l’Afrique du Sud et qui depuis a été liée à l’histoire de l’apartheid. Elle a inspiré la politique de réconciliation nationale de Nelson Mandela.

Le mot n’est pas traduisible simplement, mais dans sa diffusion au-delà des langues d’origine, il exprime un rapport entre l’individu et ce qui est commun : selon l’archevêque anglican Mgr Desmond Tutu, auteur d’une théologie ubuntu de la réconciliation, et prix Nobel de la paix, « Quelqu’un d’ubuntu est ouvert et disponible pour les autres » car il a conscience « d’appartenir à quelque chose de plus grand ». (voir la citation complète plus bas)

Les racines étymologiques :

  • En zulu Ubuntu peut être une traduction du mot « humanité », mais le mot humanité ne suffit pas à traduire le mot ubuntu car il a un sens plus vaste (exprimé ci-dessus), utilisable pour signifier la qualité applicable à une personne.
  • En swahili on peut rapprocher du verbe -buni « inventer, construire, mettre ensemble ».

Ce principe a été mondialement popularisé (à partir de 2004) par un système d’exploitation nommé Ubuntu, créé par l’entrepreneur sud-africain Mark Shuttleworth. Le nom a d’ailleurs été déposé en tant que marque par la société Canonical.

Le terme ubuntu est un concept présent dans toutes les langues bantu (en lingala Bomoto, en kikongo kimuntu, en punu Butu…). Il a été remis au goût du jour avec la fin de l’apartheid en Afrique du Sud. En 1995, la Commission vérité et réconciliation menée par Mgr Desmond Tutu se donnait pour objectif de procéder à des amnisties individuelles aux auteurs de violations des droits de l’homme. En échange, ceux-là s’engageaient à révéler l’intégralité de leurs actions. Cette procédure fait écho à la Constitution de 1993, qui énonce le « besoin d’ubuntu et non de victimisation. »

« Quelqu’un d’ubuntu est ouvert et disponible pour les autres, dévoué aux autres, ne se sent pas menacé parce que les autres sont capables et bons car il ou elle possède sa propre estime de soi — qui vient de la connaissance qu’il ou elle a d’appartenir à quelque chose de plus grand — et qu’il ou elle est diminué quand les autres sont diminués ou humiliés, quand les autres sont torturés ou opprimés. »

— Desmond Tutu

Nelson Mandela décrit le concept d’ubuntu en citant un proverbe traditionnel

(1min 36s, anglais)

>>> Source & plus d’infos sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ubuntu_(notion)

Ubuntu. Comment installer Nemo sans Cinnamon et remplacer Nautilus

Je vous avais expliqué comment installer Nemo, le gestionnaire de fichiers de Linux Mint, dans Ubuntu depuis la 12.04, mais une nouvelle version patchée avec la prise en charge des Quicklists et une bien meilleure intégration dans l’environnement Unity vient de faire son apparition. Elle est toutefois un peu moins officielle, puisque comme mentionné, c’est une version patchée et modifiée de Jacob Zimmermann, dans laquelle les dépendances à Cinnamon ont été retirées. Résultat : Nemo peut être utilisé pour remplacer totalement Nautilus dans Ubuntu.

Image de NeoSting sous licence CC-By

Avec toutes ses belles fonctionnalités dignes d’un véritable gestionnaire de fichiers haut de gamme, Nemo me paraît aujourd’hui absolument incontournable, et a des années d’ergonomie du toujours plus simplifié et régressif « Fichiers » (nautilus) proposé par Gnome, légèrement patché par Canonical

L’essayer, c’est définitivement l’adopter…

>>> Source & suite sur : http://neosting.net/installer-nemo-sans-cinnamon-ubuntu

Un nouveau format de paquets logiciels utilisateurs pour Ubuntu

Ubuntu

Ubuntu souhaite créer un nouveau format de paquets pour installer des logiciels. Complémentaire aux .deb, il serait sous la forme d’une archive indépendante des dépôts contenant toutes les bibliothèques nécessaires au fonctionnement du logiciel, à l’instar de ce qui se fait dans d’autres systèmes d’exploitation : voir les .pbi sur PC-BSD, les .dmg sur OS X, les APK sous Android ou même les logiciels pour Windows.

Les raisons de ce nouveau projet sont multiples :

  • Dans le cadre des applications pour mobiles, Canonical souhaite faciliter le plus possible le travail de développeurs pour les encourager à créer des applications pour Ubuntu Touch. Dans ce cadre, le travail de maintenance via les .deb et les dépôts n’est pas toujours facile à appréhender et peut demander un travail qui peut s’avérer long dans le cas d’une petite application ;
  • Ubuntu Touch devrait inclure également un système de bac à sable pour les applications tierces, visant à isoler ces applications du système et n’autoriser l’accès qu’à certaines ressources. Comme ce qui se fait actuellement sous iOS ou Android ;
  • La maintenance des applications sera également plus simple, car elles n’auront pas forcément à suivre l’évolution des bibliothèques présentes dans le système.

Les seules dépendances seront celles liées au cœur d’Ubuntu et aux API fournies via le SDK basé sur Qt. Ce nouveau format sera en quelque sorte une option supplémentaire pour les développeurs, que ce soit pour les applications libres ou propriétaires.

>>> Source & plus d’infos sur : http://linuxfr.org/news/un-nouveau-format-de-paquets-logiciels-utilisateurs-pour-ubuntu

Ubuntu, Voyager & Hybryde

Comme vous le savez tous, la dernière version d’Ubuntu est sortie la semaine dernière 🙂

Je pense qu’il est inutile de s’étendre plus sur le sujet, car d’autres en on déjà parlé dans leurs blogs … je voulais vous annoncer deux autres sorties de distributions dérivées qui me tiennent à coeur car je les suis depuis leurs débuts :

Voyager 13.04 qui est sortie ce week-end

&

Hybryde Fusion qui sortira très prochainement

Vous trouverez plus de précisions sur leurs sites ainsi que dans les topics dédiés dans le forum ubuntu-fr.org ici pour Voyager & pour Hybryde.

Dès que possible je publierais deux billets indépendants dédiés à ces superbes réalisations 🙂

Mais dès maintenant je redis BRAVO & MERCI à rodofr & josepe36

sam7

Unity 7 arrive avec une recherche plus centralisée et ses problèmes

Apparemment, la version 13.04 d’Ubuntu sera bien propulsée avec le nouvel environnement Unity dans sa version 7. Le changement principal concerne avant tout le fameux Dash et son système intégré de recherches. Je vous en avais parlé en expliquant que c’est au final tout le web qui se retrouvera à portée de ses recherches, en consommant progressivement par l’utilisation d’une centaine de scopes reprenant les services les plus populaires du web. J’avais aussi pointé du doigt le fait que l’on centralise et déplace donc ses recherches chez Canonical (sur ses serveurs).

Dash Ubuntu NeoSting

Cette semaine, l’un des développeurs chez Canonical, Michael Hall est revenu sur le devant de la scène pour mieux nous expliquer le fonctionnement de la recherche centralisée par Canonical, via ce nouveau système de scopes. Les résultats seront donc désormais plus précis, et chercher le nom d’une application ne devrait plus afficher des résultats « insolites » pour adultes, comme je l’avais expliqué dans cet article en disant que Canonical se mordait la queue avec son système d’affiliation. Avec Unity 7, le système de recherche sera donc plus intelligent, et sera même capable d’analyser le retour du taux de clics pour mieux prendre en compte ce qui intéresse ou pas.

Sa vie privée sur le Web sur les serveurs Canonical…

>>> Source & suite sur : http://neosting.net/actualite/unity-7-recherches-centralisees-smart-scopes.html

Ubuntu devient-elle un triste équivalent libre à MacOS ?

J’aime bien balancer de simples billets montrant qu’il existe une alternative libre à tel ou tel service. En ce moment, je tourne pas mal avec ownCloud qu’on peut comparer à un Mega ou un Dropbox libre, mais mon écosystème est constitué d’un paquet d’outils libres. Je me sers le moins possible de Google et de ses services, par exemple, et ça fait déjà un paquet de trucs à installer.

Bref, quand je recherche et trouve du privateur, du pas-libre, je fais ce que je peux pour le réutiliser en version libre.

En voyant passer pas mal d’articles sur Ubuntu, ces derniers mois, je me dis que cette distribution GNU/Linux est une alternative libre à MacOS. Ou va le devenir.

ubuntu-logo14.png

GNU/Linux pour Ubuntu, avec Ubuntu et par Ubuntu

Non pas qu’Ubuntu perde son titre de distribution GNU/Linux. Elle reste basée sur une Debian, avec dedans du kernel, du X, de la GPL, etc. Mais Ubuntu se sert de sa propre interface graphique (Unity) et bientôt de son propre serveur X (Mir). Du made in Ubuntu/Canonical pour propulser Ubuntu ça me gêne.

Lorsque je me sers de ma Debian, je sais que j’ai la chance de pouvoir utiliser un système fait par une communauté dans laquelle les utilisateurs, les développeurs, les contributeurs de tout poil s’entendent pour faire avancer et vivre ce beau projet.

Ubuntu ne dégage plus vraiment ce genre de sentiment.

J’ai comme l’impression qu’il s’enferme dans leur monde : leur gestionnaire de fenêtre, leur serveur X, leur machin, leur truc. Canonical s’appuie toujours sur le monde libre, sur Debian, mais brosse tout à la sauce Ubuntu.

Ubuntu par Ubuntu

Dans son article « Is Wayland incapable of delivering what Mir can ?« , Swapnil Bhartiya conclu sur une question : en choisissant Mir, Ubuntu dit chercher à dépasser les (supposées et inventées) limites techniques du futur remplaçant de Xorg, à savoir Wayland, ou cherche-t-elle à assoir un contrôle sur ce qui lui sert de fondation ?

Ce qui me traverse vraiment l’esprit depuis des mois et qui c’est confirmé ces derniers jours me pousse à répondre : Ubuntu cherche le contrôle.

À la manière de la marque à la pomme, Ubuntu met en marche un mouvement de contrôle optimal de ce qui lui semble être important pour son avenir.

Imaginez, lorsque je vois quelqu’un qui sort son iPhone pour le brancher à son MacBook en écoutant de la musique avec son iPod qu’il vient juste de synchroniser avec iCloud ou iTunes, moi, ça me fait peur.

On en pense quoi si le gars en question fait ça avec sa tablette sous Ubuntu, son smartphone sous Ubuntu, son PC sous Ubuntu et avec du Ubuntu One ?

La « Communauté Canonical »

Avec l’affaire Amazon, certains avaient déjà perdu la bonne image qu’ils avaient d’Ubuntu, d’autres ont attendumais ne se sentent plus l’envie de suivre Canonical. comme Martin Owens.

Release your code, don’t get locked in, earn your bread, keep up the good work – Martin Owens

La communauté Canonical, c’est comme ça que certains nomment maintenant l’écosystème gravitant autour d’Ubuntu. Il ne s’agit plus vraiment d’une communauté au sens debianneux, pas même au sens red’hateux. Canonical contrôle et les autres suivent.

Après, on pourrait dire que ce ne sont que des considérations de développeur, que l’utilisateur, lui, il est content. C’est possible mais, pour moi, la vie d’une distrib’ tourne autour de ces deux groupes.

>>> Source sur : http://www.dadall.info/blog/index.php?post/2013/03/07/Ubuntu%2C-un-%C3%A9quivalent-libre-%C3%A0-MacOS

L’édito du 21 février 2013

Dans cet édito, je voulais vous parler de 2 sujets parmis tant d’autres diffusés ces dernières semaines via mon « inséparable » SAM7SHAARLI dont vous trouvez les liens dans le bandeau supérieur & pour lequel vous pouvez bien-sur vous abonner si ça n’est pas déjà fait via http://liens.sam7blog42.fr/?do=rss.

Vous avez également constaté que je ne vais plus très souvent sur Google+ : c’est pour une double raison :

– C’est chronophage, et je n’ai pas beaucoup de temps disponible … alors le peu que j’ai, je  l’utilise pour ce qui est plus « prioritaires » à mes yeux … mon shaarli & mes blogs (actuels & à venir) 🙂 (entre autre)

–  je vous avait déjà avisé il y a quelque temps que mon shaarli remplacerait petit à petit Google+ … car via cet outil je peux :

— partager tout aussi facilement sur les différents sujets qui m’intéressent et qui sont susceptibles de vous intéresser également,

— conserve ces « marques pages » avec les possibilités de recherches via ou non les mots clés … et ainsi tout un chacun peux également y retrouver facilement une série de billets sur tel ou tel sujet ou thème donné (beaucoup plus facilement qu’avec Google+) 🙂

Voici donc les 2 sujets du jour : 

—***— 

1/ Courant janvier sont « tombées » de grandes (et bonnes) nouvelles pour Ubuntu :

Le cycle de développement de la distribution GNU/Linux Ubuntu est connu et bien rodé : une nouvelle version tout les 6 mois et une version majeure supportée sur le long terme  (LTS) tout les 2 ans. Cependant, cela devrait changer.

ubuntu-logo14.png

 

C’est du moins ce qu’on peut en déduire de la dernière bulle (système de vidéo conférence de chez Google) publique réalisée avec Leann Ogasawara, le patron de l’équipe de développement du kernel qui  a en effet indiqué que l’idée de faire d’Ubuntu une distribution en rolling release faisait son chemin et que cela pourrait intervenir d’ici la version 14.04. Rien n’a pour le moment été confirmé et bien que cette nouvelle pourrait faire beaucoup d’heureux, il y a quand même un bon nombre de questions qu’on peut dors et déjà se poser.

Il serait toujours question des versions LTS supportées sur 5 ans mais qu’entre celles-ci, plus de versions tout les 6 mois mais une rolling release. C’est à dire que votre distribution préférée serait constamment mise à jour entre deux LTS.

En clair : une LTS, 2 ans de rolling release, une nouvelle LTS, puis de nouveau 2 ans de rolling release et ainsi de suite.

Un tel changement me parait être une fichtrement bonne idée, pour trois raisons.

  • Premièrement, un ordinateur personnel est toujours plus agréable lorsque les outils utilisés sont toujours à jour, que ce soit l’éditeur de texte, d’image ou le lecteur de vidéos. Une rolling release est très intéressante dans ce genre d’utilisation. De plus, on n’entendrait plus parler des mises à jour ratées tout les 6 mois.
  • Deuxièmement, la stabilité ultime d’une distribution GNU/Linux est fort appréciée dans le domaine des serveurs. Dans un environnement critique, il vaut mieux ne pas jouer avec le feu et garder sous la main un système fiable, testé et re-testé. Il en va de même pour les postes professionnels : il faut du stable. Les versions LTS seraient donc plus qu’apprécié et cela ne changerait rien qu’Ubuntu passe en rolling release.
  • Troisièmement, Canonical, l’entreprise derrière Ubuntu, possède de moyens et d’une armada de développeurs et grand bien leur ferait de les mettre au service d’une distribution en rolling release : ils peuvent clairement se le permettre et s’en sortir comme des chefs.

Jusqu’à présent Canonical a toujours voulu respecter les dates de libérations et sans vouloir faire le chonchon de base, cette politique à souvent mené à se retrouver avec des versions dont la stabilité était un brin douteuse.

Si on ne prend qu’Unity en référence, avec le recul on se souviendra aisément que certains modules jetés en pâture un peu à la va vite, n’ont pas fait l’unanimité et étaient pour le moins bâclés.

On est en droit de se demander aussi si cela ne vas pas nuire encore un peu plus à la stabilité d’Ubuntu et si un processus de validation strict (un peu à l’image de celui d’Arch Linux), sera mis en place pour éviter ça.

Bon, restons pragmatiques quand même, pour le moment rien n’est fait et on n’en sait pas encore assez pour en parler objectivement. Dans l’absolu je suis quand même plutôt pour et je trouve l’idée sympa.

Alors en attendant plus d’infos, je vous propose d’écouter la discussion où LeAnn Ogasawara s’est exprimée à ce sujet :

Et vous, vous en pensez quoi ?… Personnellement, ça fait longtemps que j’attends celà avec impatience … mais malheureusement … ça ne sera pas pour tout de suite car …

Jono Bacon a expliqué que de faire une version de roulement pour Ubuntu maintenant serait une catastrophe et que cela ne se fera donc pas tout de suite, (d’autant plus que Canonical travaille sur de nouveaux projets).

Les choses ne devraient donc pas évoluer pour le moment et le rythme de publication devrait rester inchangé, même si Jono Bacon ne rejette pas totalement l’idée d’une version de roulement.

 

>>> Sources & plus d’infos sur :

 

2/ La privatisation du domaine public par la Bibliothèque nationale de France

L’association COMMUNIA, l’Open Knowledge Foundation FranceCreative Commons FranceLa Quadrature du Net et SavoirsCom1 publient ce jour un communiqué dénonçant la signature par la BNF, le Commissariat aux investissements d’avenir et le ministère de la Culture et de la communication d’accords qui privatisent l’accès numérique à une part importante de notre patrimoine culturel.

Les organisations FramasoftRegards Citoyens,Veni Vidi Librile Parti PirateLibre Accès,Wikimedia FranceVecamLiberTIC PiNGFloss Manuals francophone  et le Front de Gauche du numérique libre ont souhaité apporter leur soutien à cette déclaration suite à sa publication.

Dans des communiqués propres, l’Association des Bibliothécaires de France (ABF)l’Interassociation Archives Bibliothèques Documentalistes (IABD) et l’ADBU (Association des Directeurs de Bibliothèques Universitaires) ont elles aussi exprimé son opposition à ces accords.

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La valeur du domaine public réside dans la diffusion de la connaissance qu’il permet et dans la capacité à créer de nouvelles œuvres à partir de notre héritage culturel. Sa privatisation constitue une atteinte même à la notion de domaine public qui porte atteinte aux droits de chacun. Ces pratiques ont été condamnées sans ambiguïté par le Manifeste du domaine
public
, rédigé et publié par le réseau européen COMMUNIA financé par la Commission européenne :

    • Toute tentative infondée ou trompeuse de s’approprier des œuvres du domaine public doit être punie légalement. De façon à préserver l’intégrité du domaine public et protéger ses usagers de prétentions infondées ou trompeuses, les tentatives d’appropriation exclusive des œuvres du domaine public doivent être déclarées illégales.
    • Les institutions patrimoniales doivent assumer un rôle spécifique dans l’identification efficace et la préservation des œuvres du domaine public. […] Dans le cadre de ce rôle, elles doivent garantir que les œuvres du domaine public sont accessibles à toute la société en les étiquetant, en les préservant et en les rendant librement accessibles.

 

« Nous, associations et collectifs signataires de cette déclaration, attachés à la valeur du domaine public et à sa préservation comme bien commun, exprimons notre plus profond désaccord à propos de la conclusion de ces partenariats et en demandons le retrait sans délai. Nous appelons toutes les structures et personnes partageant ces valeurs à nous rejoindre dans cette opposition et à manifester leur désapprobation auprès des autorités responsables : BnF, Commissariat général à l’investissement et ministère de la Culture. Nous demandons également la publication immédiate du texte intégral des accords. « 

Voici quelques précisions sur ce sujet ô combien sensible :

Qu’est ce que la numérisation de documents du domaine public ?

La numérisation consiste à scanner des documents, à y joindre une description (métadonnées) et à les mettre à disposition sur un site Internet, de manière pérenne. Pour des raisons de droit, elle concerne souvent les documents du domaine public et présente un double intérêt : d’un point de vue de la conservation des dits documents et de celui de leur diffusion et réutilisation. En effet, ces documents vieux de plusieurs siècles sont souvent extrêmement fragiles, rares et précieux. Consulter une copie numérique permet de ne pas avoir à manipuler physiquement ces documents et de les protéger. Cela permet aussi de réutiliser plus facilement leur contenu voire même de l’augmenter, par exemple avec l’ajout de paratextes, d’annotations et de permettre au lecteur de zoomer.

Jusque là, rien de bien méchant, c’est plutôt même le contraire ! … Mais c’est là que le bas blesse :

Les termes du partenariat BnF/prestataire privé

Les budgets des organisations culturelles ont tendance à diminuer et les financements publics sont extrêmement difficiles à trouver, notamment lorsqu’il s’agit de fonds anciens, difficiles à mettre sous les feux de l’actualité. Avec cet accord public / privé, la BnF a choisi de se tourner vers des sources de financement et prestataires externes.
Ce partenariat aura pour résultat la mise à disposition payante des œuvres dans un format numérique. La consultation de ces documents sera gratuite depuis les espaces de la BnF, à Paris. La diffusion et l’exploitation en ligne des copies numériques fait en effet l’objet d’une clause d’exclusivité en faveur des partenaires chargés de la numérisation, afin que ceux-ci puissent les mettre à disposition sur Internet. L’accès sera alors payant.

Privatisation, expropriation, concession, commercialisation du domaine public : les mots ont un sens

A mesure que la polémique autour des accords de numérisation de la BnF prend de l’ampleur et rebondit dans la presse générale, on voit apparaître un faisceau de positions révélant des différentes notables d’approches. Si la condamnation de ces partenariats public-privé est large, elle n’est pas non plus unanime. Cette gradation des points de vues est saine et légitime, mais il paraît important de bien cerner la nature exacte de ces nuances pour comprendre ce qu’elles signifient.

Les mots de la déclaration "Non à la privatisation du domaine public en France !"

Les mots de la déclaration « Non à la privatisation du domaine public en France ! »

 Privatisation du domaine public = expropriation d’un bien commun

>>> Sources & plus d’infos sur :

 

Ubuntu pour les téléphones annoncé par Canonical

ubuntu pour les téléphones

Le mystérieux « tellement proche qu’on peut presque la toucher » compte à rebours du site ubuntu.com vient d’expirer ce 2 janvier 2013, révélant un nouveau système d’exploitation pour téléphones mobiles: Ubuntu Phone OS .
Découvrez la bande-annonce et la présentation vidéo de Mark Shuttleworth d’ Ubuntu Phone OS ci-dessous:


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Selon The Verge , Ubuntu pour les téléphones est construit autour du noyau et les pilotes Android, mais n’utilise pas une machine virtuelle Java. Il prend aussi en charge les processeurs ARM et x86
Il est important de noter qu’en ce moment, Canonical essaie de trouver des fabricants qui installerais Ubuntu Phone OS, il n’y a donc pas un vrai téléphone, mais seulement la plate-forme.

Les téléphones Ubuntu ne sont pas encore disponibles à l’achat, mais nous sommes prêts à commencer à travailler avec des partenaires dans le but de libérer les téléphones avant la fin de l’année 2013.

Vous pouvez voir Ubuntu Phone OS en démonstration sur le stand Ubuntu au CES la semaine prochaine et nous allons être le montrer à nouveau au MWC à Barcelone en Février.

– Blog de Canonical

Jane Silber dit sur le blog de Canonical  que Ubuntu Phone OS fera usage des applications web installables disponibles dans Ubuntu 12.10. En outre, il ya une QML basée sur Ubuntu SDK, que les développeurs peuvent utiliser pour créer des applications natives qui travaillent à la fois sur le bureau et le téléphone … applications qui pourront peut-être ensuite arriver dans l’Ubuntu Software Center.

>>> Source : http://www.webupd8.org/2013/01/ubuntu-for-phones-announced.html

& plus d’infos sur : http://blog.canonical.com/2013/01/02/its-official-ubuntu-now-fits-phones/

>>> Licence : (cc) BY-NC-SA WebUpd8

Ubuntu 12.10 (« The Quantal Quetzal ») arrive demain 18 octobre 2012

Ubuntu 12.10 (nom de code : The Quantal Quetzal) sera la dix-septième version d’Ubuntu. Sa date de sortie prévue est le 18 octobre 2012. Cette version amorcera un nouveau méta-cycle de développement de quatre versions. Ainsi, Ubuntu 12.10 sera maintenue pour une durée de 18 mois, jusqu’en avril 2014.

Le quetzal, un oiseau tropical d'Amérique centrale, est le nom de code de développement d'Ubuntu 12.10.

À propos du nom de code de développement

Le nom de code de cette version, The Quantal Quetzal (le quetzal quantique), a été choisi par Mark Shuttleworth, le fondateur de la distribution Ubuntu ; il a divulgué ce nom de code dans un billet de son blog personnel, le 23 avril 2012. Pour faire suite à la version 12.04, l’accent sera mis sur la qualité symbolisée par la lettre Q. Le panache de couleur du quetzal, un oiseau tropical d’Amérique centrale, semble indiquer que cette nouvelle version mettra l’accent sur l’interface utilisateur.

>>> Source & plus d’info sur :  http://doc.ubuntu-fr.org/quantal
>>> Minisite pour célébrer sa sortie : http://quetzal.ubuntu-party.org/

L’évolution d’Ubuntu en vidéo de la 4.10 à la 12.10

Pour les jeunes libristes qui n’ont pas connu Ubuntu à ses débuts, voici une petite vidéo pour vous montrer l’évolution du système d’exploitation de Canonical, à partir de la version Warty Warthog (4.10) jusqu’à la version Quantal Quetzal (12.10), pas encore sortie.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’évolution est depuis « peu » flagrante, avec l’arrivée de l’environnement Unity, mais que pendant l’essor de Gnome 2 qui n’a pas franchement évolué très vite, ça n’a pas toujours été flagrant visuellement. Voilà donc 8 années (depuis 2004) d’Ubuntu résumées en un peu plus de 5 minutes.

>>> Source : http://neosting.net/video/levolution-dubuntu-en-video-de-la-4-10-a-la-12-10.html