Attention, logiciel malveillant

Quelle ne fut pas ma surprise il y a quelques instant en voulant aller sur mon propre blog (pour y publier un billet sur OpenPGP): je suis « tombé » sur ceci qui m’a bien fait « rire »…

Capture du 2014-01-15 22:59:59… tant pis, je publierais mon billet sur OpenPGP la semaine prochaine …

Edit : voici une explication « partielle » du problème @  

La bureautique libre peine à séduire les entreprises

 

Une récente étude montre un recul de l’utilisation des suites bureautiques libres dans les entreprises. Un recul très marqué avec le passage de 13% à 5% seulement en l’espace de deux ans. Que s’est-il passé ces deux dernières années qui ait pu provoquer un tel recul ? La faute aux suites bureautiques ou la montée en puissance d’autres formes de bureautique plus adaptées aux besoins des utilisateurs ?

Panorama de la bureautique en entreprise

C’est le groupe Forrester qui publie quelques résultats issus de son étude sur l’adoption de la suite bureautique Microsoft Office 2013 et des alternatives existantes chez 148 de ses clients. Le panel est restreint et ne représente pas totalement le marché de l’aveu même de Forrester. Cependant, il permet de comparer l’évolution dans l’usage des suites bureautiques au sein du panel ce qui n’est pas dénué d’intérêts.

(…)

Sans grande surprise, c’est Office 2010 qui se taille la part du lion. Office 2013 la version qui lui succède a déjà pris une place significative et 36% des répondants ont prévu de migrer vers cette version. Cependant le rythme d’adoption est plus lent que pour Office 2010, car bien souvent le déploiement d’Office 2013 est concomitant à celui de Window 8. Une version que les entreprises ne sont pas pressées d’adopter.
Les suites bureautiques en ligne, Office 365 et Google Apps sont également bien représentées avec une préférence pour celle de Google. Ce dernier profite de la prime au premier. En la matière Microsoft a eu du mal à prendre le virage du web.

Quant aux suites bureautiques libres, elles pointent en quasi fin de classement à un petit 5%. OpenOffice devance légèrement LibreOffice, mais pour des raisons historiques je pense.  On constate globalement un passage à LibreOffice. Une transition qui ne s’est d’ailleurs pas toujours faite sans douleur. Les premières versions de la série 3 de LibreOffice ayant laissé aux utilisateurs une impression de régression en terme de stabilité par rapport à OpenOffice .

Si l’étude s’arrête là, je dirais que cette présentation du paysage informatique de la bureautique est cohérente avec ce que je croise dans les entreprises. Mais l’étude Forrester signale qu’en 2011 les suites bureautiques libres représentaient 13% des réponses. Soit un recul plus que significatif en deux ans. Comment interpréter ce chiffre ?

Le recul des suites bureautiques libres

Si dans le secteur public, les suites bureautiques libres semblent progresser malgré quelques revers, les entreprises restent plus réfractaires au passage vers les suites bureautiques libres. Les freins y sont tout aussi puissants, surtout les habitudes des salariés à changer. Un changement perçu par beaucoup de dirigeants comme n’apportant pas une plus-value significative pour l’entreprise. Mais les choix d’ordre politique ou éthique ont bien moins de prises dans le secteur privé.

La montée en puissance de la demande d’applications en ligne est aussi un frein à la progression de la bureautique libre. Pourtant l’annonce de l’arrivée d’une version web de LibreOffice court depuis 2011 et a été réaffirmée il y a encore une an, mais depuis plus la moindre information sur l’avancée de ce projet. Il est probable qu’il s’agisse d’un important chantier qui nécessite beaucoup de développements et donc de moyens financiers.

Cependant au vu des usages et attentes des utilisateurs surtout en entreprise, c’est un manque important qui ne peut que freiner davantage l’adoption d’une bureautique libre surtout dans les petites structures. Il existe néanmoins des solutions comme les services proposés par DotRiver par exemple.

Fin de vie d’Office 2003

Il faut alors des contextes bien particuliers pour arriver à rendre acceptable une migration. A ce jour c’est le contexte de fin de vie d’Office 2003 qui est le plus favorable à une adoption des suites bureautiques libres. Le passage à Office 2013 implique un changement à la fois dans les habitudes de travail des utilisateurs à cause de l’évolution de l’interface, mais aussi dans les formats de documents.

Ce dernier point est en revanche moins générateur de freins que le premier. LibreOffice et son interface “traditionnelle” déroutent moins les utilisateurs qu’Office 2013. Mais c’est une opportunité de migration qui se referme à la vitesse “Grand V”.

Montée en puissance d’Office 365

L’offre Office 365 intègre à la fois une messagerie et les licences de tous les logiciels Microsoft. C’est une arme redoutable. Plusieurs de mes clients m’ont déjà sollicité pour étudier son utilisation. Il est vrai qu’à 12,30€HT par utilisateur et par mois, le pack est plus qu’intéressant : une boîte mail Exchange de 25Go, la possibilité d’installer la suite Office complète sur cinq postes différents pour un même utilisateur (celui de l’entreprise et de la maison par exemple) et l’accès aux autres outils de Microsoft comme Lync, Sharepoint ou encore Skydrive.

Une solution de bureautique collaborative très complète et qui répond en très grande partie aux besoins des petites structures en matière d’informatique collaborative. Il n’existe aucune offre équivalente à base de logiciel libre à ce jour.

Bien entendu, que se passe-t-il le jour où l’on ne peut plus payer son abonnement ? Probablement, une fin précipitée pour l’entreprise en question privée d’outil de travail. On opposera que le jour où l’entreprise ne peut plus payer ces 12,30€, la fin est de toute façon inéluctable.

Le secteur public, planche de salut ?

Dans ce contexte, le développement des suites bureautiques libres risque de demander encore pas mal d’efforts et de stagner dans le domaine des entreprises. Peut-être le salut viendra-t-il du secteur public et d’un investissement financier et humain significatif de ce dernier que ce soit en France ou à l’étranger.

On notera l’arrivée du groupement interministériel MIMO (Mutualisation interministérielle pour une bureautique ouverte) dans le comité consultatif de The Document Foundation. Ce groupement représente environ 500 000 utilisateurs de bureautique libre dans notre administration.

L’autre planche de salut passe aussi par l’innovation et la proposition de fonctionnalités “originales”. Si l’on pouvait disposer de fonction d’édition collaborative en mode pair à pair simple à mettre en œuvre, voilà qui apporterait une potentielle “killer feature”. Il existe déjà une fonctionnalité de ce type dans Calc du moment que les deux utilisateurs ont accès au même document sur un système de fichier partagé. Ce qui limite l’usage au travers d’internet qui reste le support universel pour le travail collaboratif.

 

>>> Source & plus d’infos sur : http://philippe.scoffoni.net/bureautique-libre-seduire-entreprises/

SteamOS – La promesse du gaming sous Linux

Tux_Born_to_FragAu cours de la semaine, Valve a annoncé entre autres son système d’exploitation open-source, SteamOS. Basé sur Linux et destiné aux consoles de salon (les futures Steam Machines/Steam Boxes), il exploite l’interface Big Picture pour offrir une expérience de jeu et de contrôle à la manette similaire aux consoles habituelles (Valve propose d’ailleurs son propre gamepad). Mais pas que. Bilan utopiste au possible des changements que cet OS pourrait apporter dans le paysage du gaming.

Bye bye Windows

Pour les joueurs comme moi qui conservent Windows pour le jeu faute de performances suffisantes sous Linux, la promesse d’un OS libre dédié au gaming est une aubaine. D’une car même en dehors des machines « de salon », SteamOS permettra de quasi-remplacer Windows chez ceux pour qui sa seule raison d’être est le jeu, et qui préfèreraient utiliser Linux. De deux car l’industrie du jeu vidéo va enfin considérer Linux comme une plate-forme essentielle et développer des jeux compatibles en conséquence. De trois car lesfonctionnalités disponibles sous SteamOS seront potentiellement portées sur toute distribution Linux, open-source oblige, par la communauté.

La transition sera sûrement longue, mais le catalogue de Steam s’enrichit de plus en plus de titres « SteamPlay », multiplateforme. SteamOS sera surtout une incitation à porter les jeux existants et futurs sous Linux, les rendant ainsi compatibles avec le client Steam standard. Et normalement, avec Mac OS par la même occasion. L’hégémonie de Microsoft sur le gaming PC prendrait petit à petit fin, permettant aux joueurs de choisir librement leur plate-forme de jeu.

>>> Source & suite sur : http://la-vache-libre.org/steamos-la-promesse-du-gaming-sous-linux/

Voyager 13.04 (basée sur xubuntu 13.04) et son Conky Control

Comme promis de longue date, voici  un autre « petit » billet concernant LA distribution GNU/Linux à (re)découvrir qui permet voyager tranquillement …

J’ai nommée : Voyager 13.04 « Une autre façon de voir le monde »

… il s’agit d’une distribution basée sur Xubuntu 13.04 et son bureau XFCE, ou plus précisément d’une personnalisation complète de 930 mo  réalisée par rodofr aidé par quelques membres du forum d’ubuntu-fr.org.

Voyager se veut multiplate-forme, épurée, rapide et souple avec une touche d’esthétique afin que le temps passé sur son système soit  plus agréable.

Tout a été repensé en terme d’ergonomie afin que l’utilisateur ait la possibilité en un clic d’avoir un écran large et vierge en jouant sur les panels dynamiques qu’il souhaite. Les 3 panels dynamiques sont rétractables en un clic, identifiés par trois flèches et offre souplesse et légèreté au système pour les petits et grands écrans.

4 espaces virtuels de travail ont été créé au panel droit avec pour chacun un wallpaper différent … avec des photos venues pour certaines du bout du monde…

Au clic droit du bureau a été intégré un Conky Control automatisé. Un gestionnaire de plusieurs conky(s) avec lequel peut se lancer plusieurs monitoring en simultané sur le bureau et les retenir par défaut.

v1

***

Je vais maintenant vous « décrire » brièvement l’installation de Voyager 12.04 LTS sur Eeepc 1025c

Appareil à la base « pré »installé avec Windows 7 Starter (je ne connaissais pas cette version « réduite » de windows 7).

Au démarrage de la machine : longue et fastidieuse installation de windows 7 starter,
puis d’une longue série de logiciels libres (Cf. le Catalogue Libre de l’APRIL…) … J’ai du aussi installer un logiciel complémentaire afin de pouvoir changer le fond d’écran de win7s !
Tout ceci m’a pris la journée, ou presque … je vais « enfin » pouvoir faire un dualboot windows / linux …

Étape 1 : utiliser usb-creator pour installer Voyager 12.04 LTS sur une clé USB car il n’y a pas de lecteur optique sur l’ASUS Eeepc (pourquoi voyager, parce qu’elle est « légère » et que je pourrais aussi la tester en live … )

Étape 2 : (sur la prise USB de gauche de l’Eeepc) en live-usb Voyager 12.04 LTS utilisation de Gparted pour repartitionner le disque dur de 320 go :

partitionnement initial :

partition – File system – size – used – unused – flag
/dev/sda1 – ntfs – 100.00 GiO – 23.72 GiO – 76.28 GiO – boot
/dev/sda2 – fat32 – 15.00 GiO – 12.68 GiO – 2.32 GiO – hidden
/dev/sda3 – ntfs – 183.07 GiO – 3.00 GiO – 180.07 GiO
/dev/sda4 – inconnu – 16.00 MiO – — – —

Attention, pour gérer (agrandir, formater, réduire) une partition au format NTFS, il faut installer le paquet ntfsprogs.

partitionnement final :

partition – File system – label – size – used – unused – flag
/dev/sda1 – ntfs – 100.00 GiO – 23.72 GiO – 76.28 GiO – boot
/dev/sda2 – fat32 – 15.00 GiO – 12.68 GiO – 2.32 GiO – hidden
/dev/sda3 – extended – 183.07 GiO – — – —
/dev/sda5 – ext4 – system – 19.99 GiO – 493.32 MiO – 19.51 GiO
/dev/sda6 – linux-swap – 1.46 GiO – — – —
/dev/sda7 – ext4 – home – 161.62 GiO – 2.72 GiO – 158.90 GiO
/dev/sda4 – inconnu – 16.00 MiO – — – —

Étape 3 : Essais redémarrage win7s avant installation de la distribution retenue : concluante à première vue.

Étape 4 : utiliser usb-creator pour installer voyager 12.04 LTS

Étape 5 : Installation de la distribution sur les nouvelles partitions (pour faire un dualboot) :
effectuée sans aucuns soucis …

Étape 6 : vérification du bon fonctionnement de win7 & de la distribution fraîchement installée :
– voyager : fonctionnement & réactivité de voyager semble être normale

– win7s : démarrage semble être un peu plus long !? (& forcément le disque D n’est plus visible puisque devenue partition étendue pour la distribution GNU/Linux

Etape 7 : mises à jour de Voyager effectuées … avec redémarrages demandés.

Étape 8 : Résolution du problème de résolution + réglage des touches de luminosité + optimisation de l’énergie … cf. http://www.developpement.pro/linux/eeepc-asus-1025c-linux-kubuntu-12-04/
(c’est long, il faut du temps … en particulier pour le problème de résolution qui prend une bonne poignée d’heures)

Étape 9 : installations de logiciels « complémentaires » de votre choix
… il ne reste plus qu’à y mettre vos documents & fichiers …

Nota : Liste des liens utiles pour l’installation d’une distribution linux sur cet appareil & plus d’infos, disponible ici :

***

Pour plus d’informations sur cette superbe distribution, je vous invite bien sûr à consulter le site officiel :

 

…ainsi que la page dédiée à la prochaine version qui est actuellement en préparation :

 

Pour ceux qui préfèrent rester sur une version LTS, celle-ci est bien sûr toujours disponible sur sa page dédiée : http://voyager.legtux.org/index.php/live-voyager-12-04-lts/

Vous trouverez également plus d’informations sur les forums dédiés,

 

Que de changements en si peu de versions ! Je ne vais pas rentrer dans le détails, mais je vous invite à visionner les vidéos disponibles sur internet / Youtube :

Preview – Voyager 13.10 – Development

 &

Voyager 12.04 LTS – Xubuntu LTS

  ou encore

Un nouveau format de paquets logiciels utilisateurs pour Ubuntu

Ubuntu

Ubuntu souhaite créer un nouveau format de paquets pour installer des logiciels. Complémentaire aux .deb, il serait sous la forme d’une archive indépendante des dépôts contenant toutes les bibliothèques nécessaires au fonctionnement du logiciel, à l’instar de ce qui se fait dans d’autres systèmes d’exploitation : voir les .pbi sur PC-BSD, les .dmg sur OS X, les APK sous Android ou même les logiciels pour Windows.

Les raisons de ce nouveau projet sont multiples :

  • Dans le cadre des applications pour mobiles, Canonical souhaite faciliter le plus possible le travail de développeurs pour les encourager à créer des applications pour Ubuntu Touch. Dans ce cadre, le travail de maintenance via les .deb et les dépôts n’est pas toujours facile à appréhender et peut demander un travail qui peut s’avérer long dans le cas d’une petite application ;
  • Ubuntu Touch devrait inclure également un système de bac à sable pour les applications tierces, visant à isoler ces applications du système et n’autoriser l’accès qu’à certaines ressources. Comme ce qui se fait actuellement sous iOS ou Android ;
  • La maintenance des applications sera également plus simple, car elles n’auront pas forcément à suivre l’évolution des bibliothèques présentes dans le système.

Les seules dépendances seront celles liées au cœur d’Ubuntu et aux API fournies via le SDK basé sur Qt. Ce nouveau format sera en quelque sorte une option supplémentaire pour les développeurs, que ce soit pour les applications libres ou propriétaires.

>>> Source & plus d’infos sur : http://linuxfr.org/news/un-nouveau-format-de-paquets-logiciels-utilisateurs-pour-ubuntu

Blender 2.67 – Diverses améliorations et de nouvelles fonctionnalités au programme

Blender2.6.7

Blender est une suite 3D très puissante et polyvalente dotée d’une interface graphique très complète, utilisée pour l’animation, la modélisation, le rendu, la création interactive, la post-production, etc… Celle-ci prend en charge les principaux formats de fichiers utilisés dans ce domaine, y compris 3D Studio et Wavefront OBJ.

Une nouvelle version de Blender a été publiée il y a quelques jours, faisant passer le bel animal en version 2.67 et introduisant de nouvelles fonctionnalités ainsi que diverses corrections de bugs.

>>> Source & plus d’infos sur : http://la-vache-libre.org/blender-2-67-diverses-ameliorations-et-de-nouvelles-fonctionnalites-au-programme/

Enfin un boot loader UEFI pour GNU/Linux

« The Linux Foundation », le consortium qui a pour but de protéger et de standardiser Linux, a annoncé la publication de leur « Secure Boot », par la plume de James Bottomley lui-même (Le mainteneur du sous-système SCSI).

Le but est ici de fournir un pré-amorçage qui permette de gérer la signature numérique exigée par l’UEFI, et de permettre ainsi au chargeur d’amorçage de démarrer normalement.

Ce développement , annoncé en Octobre, a été confronté à de multiples ralentissements.

Techniques, tout d’abord, car Bottomley a du réécrire l’architecture du pré-amorçage, ce dernier ne pouvant se contenter de l’utilisation directe de Gummiboot (un Gestionnaire d’amorçage en texte de systèmes EFI).

Cette ré-architecture est, entre autres, due à la découverte d’un bug des plateformes UEFI qui entraînait l’effacement du fichier contenant la clef de décryptage nécessaire.

Les autres problèmes rencontrés sont de l’ordre du fonctionnel, puisqu’un support de Microsoft était nécessaire, notamment à cause d’une dépendance envers la technologie Sylverlight.

Je dois dire que j’ai été partagé entre deux sentiments à la lecture du blog de Bottomley.

>>> Source & suite sur : http://www.la-vache-libre.com/2013/02/enfin-un-boot-loader-uefi-pour-gnulinux.html

Nouvelle Vidéo de Voyager 12.10

Rodofr (Rodolphe) nous livre la dernière vidéo de sa voyager 12.10 revue & corrigée  suite à la disparition du doc AWN des dépôts Ubuntu/Quantal et Debian/Testing depuis quelques jours & à un soucis avec network manager, ce qui l’a obligé au dernier moment a apporter quelques modifications (d’où le petit retard dans la date de « publication »)… pour la peine, il nous a concocté quelques petites surprises complémentaires 🙂 que je vous laisse découvrir dans la vidéo qu’il nous livre …

L’esprit du libre au coeur du numériqueUne autre façon de voir le mondeVoyager 12.10 Preview______________________

New wallpaper par défaut de voyager 12.10

Cette photo a été prise le 23 juillet 2012 avec un Canon EOS 550D par alina.

Photo autorisée à être utilisé sur voyager 12.10 avec lien et nom. Merci à elle.
(lien photo ici)

Sortie le Mercredi 31 Octobre 2012 de Voyager 64 bits sauf cas de force majeure, & de Voyager 32 Bits quelques jours après… 

Bravo & merci pour le fabuleux travail accomplis 🙂

>>> Plus d’infos sur : http://voyager.legtux.org/

& sur http://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?pid=11306401#p11306401

« Chanter sans autorisation » : introduction aux enjeux du libre

This Machine Kills Fascists…

Woody Guthrie (Commons PD)

Quand, dans le Monde diplomatique il est question du numérique en général et du Libre en particulier il y a de bonnes chances pour que l’article soit signé Philippe Rivière (alias Fil) et ce depuis près de quatorze ans.

Il faut dire qu’être l’un des papas de SPIP lui donne une certaine expérience, pour ne pas dire une expérience certaine.

Il a publié en juillet dernier, dans le magazine culturel en ligne Rictus.info, un papier qui synthétise bien la situation et que nous aimerions plus encore faire connaître, d’où cette reproduction.

« Il faut inventer un autre modèle, et pour cela, personne ne sait encore s’il faudra casser l’ancien, ou s’il saura s’adapter. »

« Chanter sans autorisation » : introduction aux enjeux du libre

>>> Source & Suite sur : http://www.framablog.org/index.php/post/2012/09/07/chanter-sans-autorisation-philippe-riviere

Mobilisation générale contre le retour des brevets logiciels en Europe

Dans les prochains jours, la Commission des affaires juridiques (JURI) du Parlement européen va se prononcer sur la suite à donner au projet de brevet unitaire. Derrière l’apparence d’un texte technique se joue une question cruciale : qui décide de ce qui est brevetable et ce qui ne l’est pas.

Alors que les brevets logiciels font leur retour dans l’actualité internationale avec le procès Apple contre Samsung, il faut s’assurer que de telles aberrations ne puissent se produire en Europe. L’April appelle à la mobilisation pour contacter les eurodéputés, afin que le Parlement européen s’empare enfin de la question de la brevetabilité des logiciels.

Le danger des brevets logiciels

Les récentes batailles de brevets aux États-Unis, comme celle entre Apple et Samsung, mettent en évidence les dangers des brevets logiciels : en laissant des entreprises s’approprier un monopole sur des idées, le législateur américain permet à quelques acteurs monopolistiques de contrôler l’ensemble du marché.

« Les brevets logiciels sont un vrai fléau pour les entreprises et les développeurs de logiciels », témoigne Gérald Sédrati-Dinet, conseiller bénévole de l’April sur les brevets. « Ils ne contribuent absolument pas à l’innovation, mais nous empêchent au contraire de développer de nouveaux produits tout en nous exposant à une incertitude juridique toujours plus importante. »

Pour ces raisons, le droit européen interdit les brevets logiciels, position rappelée par le Parlement européen en 2003 et en 2005. Malgré tout, l’Office européen des brevets (OEB) tente depuis plusieurs années de légaliser les brevets logiciels, alors même que cela représente un grave danger pour l’industrie logicielle, tant pour les entreprises qui font du Libre, que pour les PME/PMI qui font du propriétaire.

« Entre 2001 et 2012, les projets ont changé de nom et de forme, mais les enjeux restent les mêmes », ajoute Lionel Allorge, président de l’April. « L’OEB continue de délivrer des brevets logiciels, au mépris de l’esprit de la Convention européenne sur les brevets qui énonce clairement que les programmes d’ordinateurs ne sont pas brevetables. En 2005, au moment du rejet des brevets logiciels par le Parlement européen, nous avions appelé à un contrôle démocratique de l’OEB. C’est le moment de terminer le travail. »

Le brevet unitaire doit parler des brevets logiciels

Alors qu’il s’agit de la question la plus importante pour les entreprises, pour les développeurs et pour l’innovation, ces dérives de la brevetabilité ne sont même pas abordées dans la proposition de règlement sur le brevet unitaire. Au contraire, le pouvoir de légiférer et de contrôler la jurisprudence sur la brevetabilité serait abandonné à quelques spécialistes, sans aucun contrôle démocratique ni même possibilité d’aller devant une cour indépendante.

« Le législateur européen mène une politique de l’autruche s’il croit qu’un nouveau titre de brevet peut favoriser l’innovation sans qu’il y ait de définition claire de ce qui est brevetable et de ce qui ne l’est pas », explique Frédéric Couchet, délégué général de l’April. « Cette ignorance est d’autant plus dangereuse dans le contexte actuel, où les voix se sont multipliées pour demander la mise en place de garde-fous afin que le système des brevets ne détruise pas l’innovation logicielle et la liberté de programmer. »

L’April appelle donc l’ensemble des personnes concernées à se mobiliser pour informer les eurodéputés et leur demander de remettre en place un contrôle démocratique sur le système des brevets.

Comment agir ?

>>> Source & Suite sur : http://www.april.org/mobilisation-generale-contre-le-retour-des-brevets-logiciels-en-europe