Ça faisait un bon moment que je n’avais pas partagé avec vous une petite parodie de JCFrog.
Il vient justement de publier tout dernièrement une petite vidéo sur sa page Youtube intitulée Every mail you send que je vous invite à visionner car elle est tout à fait de circonstance avec l’actualité du moment.
Je déconne pas, j’ai les poils au garde à vous, la gorge qui se noue, je suis physiquement chamboulé dès qu’on me gratouille cette corde sensible: le partage de la connaissance libre et gratuite. C’est mon truc à moi.
Quoi de plus révolutionnaire que de changer une société ou le savoir est accaparé en un monde ouvert où les plus prestigieuses universités (comme les plus petites) délivrent le savoir gratuitement?
Cette ouverture à l’autre, cette remise en cause de monopoles coupables, l’accès aux mêmes cours pour tous sans condition autre que celle d’avoir un accès au réseau, c’est le plus beau rêve que l’homme ait à mon sens jamais fait, et c’est aujourd’hui une réalité.
A l’heure ou notre gouvernement offline se demande benoitement ce que sera la France de 2025, voilà un court exposé de ce qu’elle devrait être déjà aujourd’hui et dont ils n’ont pas idée. Ce merveilleux exposé sur les MOOCs de Mme Vaufrey est un pur moment de bonheur, une vision du monde que nous construisons malgré les dinosaures (et le mammouth).
L’éducation comme bien d’autres secteurs est totalement largué par les bouleversements sociétaux de l’hyperconnexion et a besoin de révolution, mais elle est plus coupable que les autres à mon avis car rien n’est plus important. Mais on continue de se battre pour des histoires d’horaires…
Fermons les écoles, fibrons les campagnes!
Oui je suis excessif, mais c’est parce que je suis emballé
Ecoute cette prof si moderne au grand sens du terme, ça ne dure que 13 minutes, et c’est bouleversifiant. Merci Christine Vaufrey.
Peut-être, JCFrog ne le sait-il pas (j’en doute), mais pour avoir assisté à quelques-uns de ses concerts, Renaud (le chanteur – dont je suis fan devant l’éternel) n’est plus trop le grand rebelle « politique » que l’on a connu, lorsqu’il s’agît de défendre son gagne-pain, à savoir le droit d’auteur. Télécharger, c’est le mal, avec des convictions pré-formatées des Lobbyistes. Pourtant, l’époque des copies de cassettes dans ce domaine ne l’a pas empêcher de connaître un grand succès. Par conséquent, cette reprise de notre intarissable Jérôme Choain sur la chanson « Déserteur » est une forme de petit pied de nez plutôt cocasse, même si, ce n’était très certainement pas son intention.
En effet, sa reprise de « Déserteur » (une reprise modifiée déjà de la chanson de Boris Vian) est encore une fois tournée sur le copyright, la hadopi, le csa et Internet ; des sujets culturels qu’il aime partager, dénoncer, faire évoluer, et surtout défendre (pour Internet).
Je regrette toutefois le petit manque d’inspiration sur le dernier couplet, où dans la version originale du titre, Renaud exprimait son envie de partager un bon repas avec le Président pour discuter des militaires, et notamment du service obligatoire (à l’époque). Mais, notons aussi que lorsqu’il s’agit du Copyright, le peuple n’a pas son mot à dire même si, notre président actuel, François Hollande, a voulu nous le faire croire. Les Militaires du Copyright sont totalement intransigeants.
On attend avec impatience sa réforme P3 (voire P5) de la loi HADOPI, et du transfert de ses pouvoirs – notamment de censures – au CSA.
Mr le Président je t’écris ce mail que tu liras surement sur un minitel je viens de recevoir un DM de mes vieux parait qu’le CSA s’est pointé chez eux
j’ose pas imaginer ce que leur a dit mon père l’hadopi les lobbies et les ministères les a vraiment dans le Net pt’etre encore plus que moi des qu’il peut en troller ce vieux hacker y’sgene pas
Alors comme ça parait qu’la France a besoin de moi l’industrie du disque doit sauver ses emplois le vieux millénaire s’accroche à sa rente la démocratie peut pas dire qu’ça les tente
tu me fais bien marrer à v’nir pleurer pour l’Art quand tu ne sers jamais qu’un monde de stars ultra libéral ultra archaïque du tout comptable, des banquiers et des flics
Le plus drôle dans tout ça c’est que tu t’es planté ta daube c’est pas moi qui l’ai téléchargée j’ai bien autre chose à faire de ma connexion Internet c’est plus beau que ta suspicion
C’est vrai j’ai hissé le grand drapeau noir mais chui blanc comme neige, pourras tu le croire Je suis assez con pour ne rien pirater Tu voulais un exemple ben tu vois c’est raté
Pi surtout c’qui m’déplait c’est qu’j’aime pas la censure et qui c’est qui la fait, c’est les potes à lescure ils sont nuls ils sont vieux c’est tous des pubeux Main’t’nant j’vais te dire pourquoi j’veux jamais être comme eux
on s’est pas fait suer à connecter la planète à s’ouvrir l’autre à mieux se connaitre pour changer de cap te voir tout contrôler au service unique de tes boutiquiers
j’t’el dis gentiment ils peuvent bien tous crever avec leur e-gnorance et leurs vues bornées nous autres citoyens on a l’monde à sauver la faim la misère avant les DVD
Internet c’est nous, c’est l’humanité On a besoin de tous en illimité Tout le savoir du monde enfin partagé c’est du domaine public non c’est pas du privé non c’est plus du privé
Une nouvelle petite chanson dans la série #copyrightmadness. Et j’en ai d’autres en stock, te voilà prévenu
Petit clin d’oeil à ce pauvre Aaron Swartz en passant. je n’aime pas faire dans le pathos mais son histoire est vraiment bouleversante et sans évidemment faire un raccourci trop simpliste entre sa disparition et les procès en cours, je tiens juste à dire à quel point ses combats me semblent justes et fondamentaux. La privatisation du bien commun est une gangrène à traiter en priorité.
Exactement une semaine après sa mort, le premier jour de la Mystery Hunt 2013, son ancienne équipe a organisé une dégustation de glaces à sa mémoire.
Une grande banderole était étalée sur la table, sur laquelle amis et admirateurs pouvaient écrire de petits mots: souvenirs amusants, messages de condoléances, etc. À la fin de la soirée, un garçon élancé vêtu d’un sweatshirt, qui avait l’air trop jeune pour être là, s’est approché de la table. Au marqueur, il a simplement écrit: «Nous continuerons.»
Quelques uns me les avaient demandés depuis longtemps, je pensais avoir transpiré pour 3 ou 4 downloads, je suis très heureux et surpris de voir que ça a déjà beaucoup circulé, même Manu a fait un post. Etonnant 🙂
Presque 20 Gigas de download, dont 6 rien que pour l' »Effet Korben » qui porte donc bien son nom 😉
Et comme certains continuent de me demander si « ON PEUT AIDER L’ARTISTE », je rappelle que:
– je ne suis pas un artiste, je suis un imposteur 🙂
– SI TU AS UN EURO OU 2 EN TROP MERCI DE LES DONNER DE MA PART ICI:
Si tu peux la refaire mieux que dans cette triste performance, ne te gêne pas, personne ne viendra te faire un procès
C#m / / / F#m C#m A G#
G#m / E A
Viens donc ici petit canaillon
que je te tire les oreilles, que je te fasse frire
tu mets en danger la création
crois-tu vraiment qu’on puisse en rire.
Très chère Madame c’est un peu triste
votre enfant est un dangereux terroriste
qui colorie sans la moindre licence
les personnages de son enfance
Monsieur le juge je vous en supplie
un peu de clémence un sursis
Nous ferons amende honorable
Soyez grand et charitable
C’est un enfant innocent
En un tweet comme en cent
Comment peut il refaire sa vie
Si on l’assassine aujourd’hui?
Très chère Madame il est un peu tard
pour se soucier du sort du moutard
Que n’avez vous point acheté
tous ces albums et dvd
Nous travaillons dur pour vous fournir
de quoi le divertir et l’abrutir
tout ceci madame a un prix
bien plus important que votre vie
Monsieur le juge c’était en classe
qu’ils apprenaient à colorier
La maîtresse a même mis en place
des outils pour collaborer
Partager leurs oeuvres leur travail
Et ensemble progresser
Personne ne pensait à mal
et surtout pas à un procès
C’est bien Madame de collaborer
Je note que vous aurez dénoncé
L’instigatrice du complot
J’envoie la brigade aussitot
Le blog de l’école est fermé
ordinateurs saisis maîtresse écrouée
la société est rassurée
les ayants droits sont protégés