Révolution monétaire : débat entre Etienne Chouard, Stéphane Laborde et Jean-Baptiste Bersac
À l’approche des fêtes de fin d’année, je voulais partager avec vous quelques petites vidéos … voici la seconde d’entres-elles :
Bon visionnage.
À l’approche des fêtes de fin d’année, je voulais partager avec vous quelques petites vidéos … voici la seconde d’entres-elles :
Bon visionnage.
Si vous êtes intéressés par l’économie, si vous avez déjà entendu parlé de la théorie relative de la monnaie & des logiciels libres, si la notion de dividende universel ou les monnaies alternatives vous intéressent, alors vous devez écouter cet excellent podcast « Monnaie Libre-ITV » enregistré en novembre dernier & avec pour invités Stéphane Laborde & Jbar.
Téléchargez l’émission – 2h23mn – 124 Mo – Format audio ogg
Stéphane Laborde est l’auteur de la Théorie Relative de la Monnaie (TRM), il anime le site Création Monétaire et le podcast Monnaie Libre.
Jbar est le développeur fondateur du projet OpenUDC, un ensemble de logiciels libres permettant de gérer, de manière décentralisée, une monnaie libre modélisée selon les principes exposés dans la TRM.
Le système d’échange de valeurs monétaires est la colonne vertébrale autour de laquelle s’organise nos sociétés et on peut le dire, nos vies. Mais ce système, ce bien commun, comment fonctionne t il ? Est il encore adapté à notre époque, est il pertinent, peut il être amélioré comme un système libre au même titre qu’un protocole internet ou le Logiciel Libre ?
Je vous invite à écouter, si vous ne l’avez pas déjà fait, le podcast « Monnaie Libre » n°46 dans lequel Yoland Bresson rappelle les grands principes de sa théorie de la Valeur Temps qui démontre le Revenu de Base.
L’équation fondamentale qui résume l’impact de la notion de « valeur temps », consiste à représenter le champ économique comme :
Où : représente l’étalon temps,
la masse monétaire,
les prix et
la production.
Le champ économique est ainsi représenté comme la différence entre les impacts différentiels relatifs de production monétaire, et les impacts différentiels relatifs de production et d’échange économique.
En conséquence de la loi de répartition des revenus, établie, démontrée et vérifiée, fondée sur la valeur-temps, Yoland Bresson propose un changement de paradigme économique, social et culturel : la « valeur temps » pourrait donner, selon Yoland Bresson, une valeur au temps individuel du citoyen, quelle que soit son activité, via un revenu minimum inconditionnel.
Dans ce podcast, il est aussi rappelé la Théorie Relative de la Monnaie qu’il a préfacée et qui aboutit à un résultat similaire par une autre voie.
La Théorie relative de la monnaie (TRM) est une théorie concernant la monnaie. La TRM repose sur la reconnaissance de quatre libertés économiques que sont :
La TRM aboutit au résultat qu’une monnaie libre est une monnaie fondée sur un dividende universel qui ne dépend que de la masse monétaire à l’instant considéré, du nombre d’individus membres de la monnaie et de leur espérance de vie moyenne.
Dans la TRM 2.718, Stéphane Laborde présente les travaux d’une lignée de penseurs de l’économie dans l’analyse historique qui passe par John Locke, puis Thomas Paine, suivi de Clifford Hugh Douglas et enfin de Yoland Bresson. Ce qui permet à compter du XVIIème siècle de voir clairement comment le développement des monnaies immatérielles s’accompagne d’une tendance à mieux comprendre le relation entre monnaie et temps d’existence individuel.
La 2.718 rappelle aussi la fameuse citation de Thomas Paine dans « les droits de l’homme » publiés en 1791 – 1792 et qui dicte presque mot pour mot les causes et conditions fondamentale des raisonnements développés dans la TRM liés à l’espérance de vie limitée des hommes, fondements d’un degré de liberté irréductible.
Dans un article publié en 2012, le journaliste et cofondateur du mouvement français pour un revenu de base, Stanislas Jourdan, réalise une synthèse qui établit la position de la TRM vis à vis d’autres théories monétaires : néochartalisme, autrichienne, et monétarisme de marché.
Le projet de système monétaire libre OpenUDC est ouvertement inspiré de la TRM.
Depuis janvier 2014, uCoin, un projet libre inspiré d’OpenUDC et de la TRM a vu le jour, utilisant nodeJS. uCoin va pouvoir être testé prochainement en vue d’être amélioré.
Le revenu de base est un revenu versé par une communauté politique à tous ses membres, sur une base individuelle, sans conditions de ressources ni exigence de contrepartie (selon la définition du Basic Income Earth Network (BIEN))
Le revenu de base est défendu au niveau mondial par des politiques allant les altermondialistes aux libertariens , des universitaires, des personnalités et des associations notamment regroupées au sein du BIEN.
Les arguments invoqués pour sa mise en œuvre vont de la liberté et de l’égalité à la réduction de la pauvreté, au combat contre des conditions de travail inhumaines, à l’amélioration de l’éducation et à la réduction de l’exode rural et des inégalités régionales. Le revenu de base peut aussi être justifié comme un dividende monétaire ou crédit social reçu par chacun lié à la propriété commune de la Terre et à un partage des progrès techniques passés. Cette mesure permet aussi de lutter contre le chômage et d’améliorer la flexibilité du marché de l’emploi en luttant contre les trappes à pauvreté créées par les mesures de type revenu minimum ou impôt négatif.
***
Yoland nous explique ensuite les grandes lignes de « l’EuroFranc » pour sortir l’euro de l’impasse actuelle, une approche de bi-monnaie qui serait une voie médiane entre le tout euro et la sortie de l’euro.
Je trouve cette idée fabuleuse : il serait souhaitable qu’elle soit mise en place au niveau national, mais aussi dans tous les états de l’union économique européenne …
… Pour mieux comprendre cette proposition (et dans l’attente d’un écrit/wiki expliquant cette idée clairement), je vous laisse écouter cette émission très intéressante.
sam7
>>> Sources & plus d’infos sur :
La TRM se fonde sur l’homme. Etablissant la non-nuisance relativement à autrui et à soi-même comme fondement de toute définition de la liberté, et exprimant les 4 libertés économiques dont le principe de relativité est l’essence, principe qui établit qu’il n’est de Loi légitime que de Loi qui s’exprime de la même façon entre des référentiels valides comme étant l’individu lui-même qui considère les autres individus comme ses semblables.
Or donc sur cette base tout homme qui tente une réfutation de la TRM se heurte au mur de la symétrie et ne fait qu’instancier la TRM.
Ainsi un homme qui définit la liberté ne fait que définir une instance de la non-nuisance pour son propre référentiel, pour lui-même, la TRM s’abstenant de faire cela.
Un homme qui choisit un système monétaire ou réfute un système monétaire ne fait qu’appliquer la liberté 0 pour lui-même, la TRM s’abstenant de faire cela.
Un homme qui définit de quelles façons, sous quelles contraintes, sous quelles possibilités, ce que sont les ressources utilisables et les ressources non-utilisables, ne fait qu’appliquer la liberté 1 pour lui-même, la TRM s’abstenant de faire cela.
Un homme qui définit ce qui est valeur et ce qui n’est pas valeur ne fait qu’appliquer la liberté 2 pour lui-même, la TRM s’abstenant de faire cela.
Un homme qui compte, affiche, promulgue par quelque moyen que ce soit la valorisation de toute valeur dans une monnaie particulière ne fait qu’appliquer la liberté 3 pour lui-même, la TRM s’abstenant de faire cela.
Un groupement d’hommes qui adopterait un point de vue partagé sur ces définitions ne ferait qu’appliquer les 4 libertés économiques pour eux-mêmes, la TRM s’abstenant de faire cela.
De sorte que toute approbation ou tout rejet par un homme ou un groupement d’hommes des 4 libertés économiques et du principe de relativité n’est qu’une instance des 4 libertés économiques et du principe de relativité pour cet homme ou ce groupement d’hommes, la TRM s’abstenant de faire cela.
Mais alors qu’établit la TRM ?
>>> Source & suite sur : http://www.creationmonetaire.info/2013/10/la-trm-est-irrefutable-par-lhomme.html
Dans cet épisode nous retrouvons l’historien Yannick Bosc qui nous avait présenté lors de l’épisode n°18 l’oeuvre du révolutionnaire Anglo-Américano-Français Thomas Paine père fondateur de l’idée du Revenu de Base inconditionnel.
Cette fois nous approfondissons la période sous l’angle de l’autre thème essentiel défendu par Thomas Paine et présent dans l’article 28 de la déclaration des droits de l’homme qui se résume au principe fondamental « chaque génération décide pour elle-même » .
1789 puis 1793 et 1795 manifestent du processus générationnel Constituant qui s’était instauré en « ce temps qui a duré 6 siècles », mais qui ne s’est pas poursuivi de façon continue. Un principe de continuité générationnel abordé dans cette émission fleuve, dont l’absence dans les modalités Constituantes et monétaires sont un éclairage pour des problèmes très actuels.
>>> Source sur : http://monnaielibre.creationmonetaire.info/monnaie-libre-n39-generations-constitution-et-monnaie-1789-1795/
Dans cet épisode réalisé en pleine semaine du Revenu de Base, Stanislas Jourdan nous propose un point sur l’initiative Européenne, et nous commente son article qui traite des comparaisons des monnaies numériques paru sur OuiShare et traduit depuis en Français et en Espagnol.
Thierry Crouzet de son côté développe son analyse de la motivation nécessaire pour développer et réaliser une monnaie numérique qui intègre un Revenu de Base et se demande si cela doit passer par la monnaie en place ou bien sur une monnaie fondée sur lui.
Structures pyramidales ou décentralisées, via l’Europe ou via la progression irrésistible des monnaies numériques, la notion de Revenu de Base continue sa progression sur tous les terrains.
cc-by-sa Monnaie Libre
Nota : Je vous invite également à prendre connaissance de ces autres billets/podcast n°38:
http://www.creationmonetaire.info/2013/10/les-suisses-voteront-le-revenu-de-base.html
http://monnaielibre.creationmonetaire.info/monnaie-libre-n38-la-suisse-votera-le-rdb/
Merome blogueur sur « on refait le blog » et surtout créateur de la monnaie libre « Monnaie M » vient de répondre à une nouvelle entrevue audio réalisée par « Le 4ème Singe ».
Voici cette entrevue :
Merome avait réalisé une première entrevue concernant Monnaie M dans Monnaie Libre n°32 :
Volume -Volume +
Monnaie M est, dans sa définition initiale, une monnaie libre telle que démontrée selon la Théorie Relative de la Monnaie, car elle est fondée et créée sur une solution symétrique entre tous les membres : un Revenu de Base proche de la proportion c = ln(ev/2)/(ev/2) de la masse monétaire par individu (ev = 80 ans = espérance de vie moyenne des individus).
Cette solution des équations de la TRM, établit la symétrie spatiale parce que personne n’est privilégié à un instant « t », chacun étant émetteur de la même part de monnaie, mais aussi la symétrie temporelle, c’est à dire que les futurs membres entrant dans cette monnaie auront droit durant leur vie à la même proportion de monnaie que les anciens, et ce pour tous les temps futurs, résolvant ainsi le problème pyramidal.
Monnaie M souffre par contre du problème d’être fondé pour le moment sur un logiciel non-libre (que Mérome envisage toutefois de libérer au moment propice) et aussi d’une architecture centralisée, ce qui peut poser comme soucis au système d’être fragile devant des attaques ciblées.
Mais ces soucis techniques, s’ils existent bien, n’enlèvent rien à la nature de la monnaie gérée, car comme je l’ai expliqué précédemment, il ne faut pas confondre les libertés d’un logiciel avec les libertés des objets que ce logiciel permet de créer, comme une image libre peut très bien avoir été créée avec un logiciel non-libre.
C’est pour cette raison fondamentale que l’on distingue clairement les 4 libertés logicielles des 4 libertés économiques.
Une monnaie libre est donc, indépendamment du système logiciel, comptable, mécanique, ou de quelque autre nature que ce soit, une monnaie qui respecte les 4 libertés économiques pour tout individu membre présent ou futur du système monétaire. On conclut donc facilement que Monnaie M est définie en conformité avec une monnaie libre.
On notera subséquemment qu’un revenu de base librement fondé ne se « finance » pas, mais est la base même de la monnaie. Ce point très important démontrera sa très grande pertinence le moment venu pour qui sait le comprendre…
>>> Source sur : http://www.creationmonetaire.info/2013/09/merome-nouvelle-entrevue-sur-monnaie-m.html
Un homme avait à sa disposition les graines d’un arbre fruitier dont l’espérance de vie moyenne, qu’il ne connaissait pas, était de 40 ans. Il les planta, générant ainsi un verger qui lui donna de beaux fruits au bout de 10 ans, et ce pendant les 30 années qui suivent. Alors à ce moment là, les arbres moururent, en 3 années ils furent tous morts. C’était une grande crise pour le successeur de cet homme, qui reçut le verger pour le gérer à son tour. Il s’ensuivit des années terribles, où le manque de fruits pendant si longtemps s’y fit cruellement sentir. Mais ayant appris de son prédécesseur, il replanta des graines, et cria de joie au bout de 10 ans quand de nouveau le verger donna ses fruits.
30 ans plus tard le successeur du successeur se lamenta devant une nouvelle crise du verger, mais ayant appris de son prédécesseur il traversa tant que bien mal la crise terrible qui s’ensuivit, tout en ayant pensé à replanter ces graines…
Arbre Mort (wikimedia)
Dans une autre contrée, un homme voulant lui aussi générer un verger produisant de beaux fruits, avait à sa disposition des graines de cet arbre. Mais il prit aussi connaissance de cette histoire qui avait été écrite dans des livres différents au cours du temps, où forces explications ésotériques tentaient d’expliquer ces crises par des facteurs divers, mais ces explications n’avaient jamais empêché de nouvelles crises du verger de survenir.
Connaissant la nature des phénomène de résonance, connaissant la nature de la causalité, connaissant la nature néfaste des crises cycliques, il savait que des effets cycliques ont des causes cycliques. Il comprit donc à contre-courant de toutes les thèses diverses qui tentaient d’apporter des explications sur la malédiction des vergers, : « C’est la plantation elle-même qui génère les crises ! ».
Il comprit : « La plantation, n’étant pas continue, mais effectuée d’un seul coup dans un point cyclique du temps, a pour effet la mort cyclique du verger, et donc les crises cycliques qui frappent, de génération en génération les gestionnaires successifs du verger ».
Et il comprit aussi que ces arbres ont une durée de vie moyenne de 40 ans. Alors il se dit : « Je ne veux pas que mes successeurs souffrent de cette ignorance de la nature de la causalité, je ne vais donc pas planter mon verger de cette façon. Je vais planter 10 arbres cette année, puis l’année prochaine 10 nouveaux arbres, et ainsi de suite jusqu’à la 40èmeannée, je transmettrai ensuite cette connaissance et sa raison à mon successeur, qui la transmettra à son tour ».
400 ans plus tard le verger était toujours semblable d’année en année à ce qu’il était l’année précédente, et l’année précédente, et l’année précédente… Parce que la dizaine d’arbres de 40 ans étant arrivée à son terme était replantée, il y avait toujours dans ce verger 40 dizaines d’arbres fruitiers donnant de beaux fruits, une dizaine d’arbres en graines, une dizaine d’arbres de 1 an, une dizaine d’arbre de 2 ans, une dizaine d’arbre de 3 ans, et ainsi de suite jusqu’à une dizaine d’arbres de 40 ans.
Verger (wikimedia)
Pour que ce verger soit semblable d’année en année, il fallait toujours, chaque année, replanter 10 / 400 = 2,5% des arbres, parce que 2,5% des arbres mourraient, il fallait non pas sauver les arbres morts, car la mort est inévitable, mais penser à les remplacer rigoureusement en replantant des graines à la place qu’ils occupaient.
Dans ce verger chacun des arbres recevait toujours, année après année, du soleil, de l’eau, et les nutriments nécessaires à la vie d’un arbre. Tout le long de sa vie dans ce verger, chaque arbre recevait cette même quantité nécessaire à son épanouissement, qu’il ait été planté au début de la période de 400 ans, à son milieu, à sa fin, ou au delà.
Quoi qu’ils changent entièrement de 40 ans en 40 ans, l’ensemble des arbres de ce verger était considéré avec justesse comme immuable et libre de toute crise par les générations de gestionnaires qui s’en occupaient.
Les hommes de cette contrée parlaient « du » verger, mais savaient très bien expliquer à leurs successeurs : « bien que l’on dise ‘le’ verger, de 40 ans en 40 ans, la durée de vie moyenne de ces arbres, aucun de ces arbres ne persiste, ils sont tous morts ! Mais pourtant ils sont toujours là, remplacés de génération en génération. C’est parce qu’on leur donne à tous, sans discrimination de leur position ou de leur âge, les mêmes nutriments nécessaires à leur épanouissement tout le long de leur vie, et que les nouvelles graines remplacent chaque année les arbres morts ».
Depuis lors, dans cette contrée, on ne vit plus de crises dans aucun verger qui ait été de même nature que celles vécues par les premières générations.
>>> Source sur : http://www.creationmonetaire.info/2013/10/plantation.html
Un système monétaire basé sur un RdB fait converger les différences économiques sans besoin d’établir une course fiscale entre un lièvre et une tortue. Démonstration en vidéo :
Suite à la vidéo précédente qui expliquait quantitativement le phénomène de convergence, nous abordons dans cette nouvelle vidéo l’approche relativiste complète qui consiste à changer d’unité monétaire pour passer à l’unité relativiste : le Revenu de Base.
On peut noter cette unité monétaire RdB, mais si on veut faire référence à une masse monétaire précise, et donc aussi aux citoyens concernés par leur monnaie commune, je propose de la noter sous la forme suivante : B suivi du nom de la monnaie positionnée en indice.
Pour conclure sur les notions de convergence et d’unité monétaire libre vues dans les posts précédents, une vidéo qui reprend rapidement les concepts abordés en établissant la simple différence de référentiel entre le quantitatif et le relatif, et l’enrichit d’un exemple comportant un échange économique monétisé, où l’on découvre visuellement la parfaite symétrie temporelle entre les acteurs d’une monnaie libre.
On y comprend tout aussi aisément que sans rien prendre à personne, et bien que le crédit soit immuablement alloué à tout homme présent ou futur, que l’on obtient qu’il n’y a aucune inflation possible en comptabilité relative.
Clic droit pour télécharger la vidéo
Enfin, en téléchargement, le fichier Libre Office calc ayant été utilisé pour réaliser cette vidéo, afin que vous puissiez l’utiliser pour travailler le sujet.
>>> Sources & plus d’infos :
Dans cet épisode Monnaie Libre reçoit Etienne Chouard qui, depuis 7 ans et le référendum Européen de 2005, analyse explique et développe ses thèses qui démontrent l’aspect non-démocratique de nos institutions à commencer par la Constitution elle-même. Démontant les principes qui privent le peuple de toute souveraineté il propose une assemblée Constituante permanente, renouvelée par tirage au sort, brisant le lien incestueux entre les Constituants et les élus. Mais son analyse ne s’arrête pas là car elle comprend aussi le rôle fondamental que joue le pouvoir de création monétaire dans ce mécanisme politique ainsi que dans les biais qui conduisent à ce que nous appelons les « crises ».
« Une heure avec Stéphane (Laborde), c’est forcément trop court
J’ai toujours peur de vous mettre en overdose : vous allez finir par en avoir marre un jour, des antiennes d’Étienne
C’est l’occasion pour moi, de signaler le travail de Stéphane, original et stimulant, sur la création monétaire, ce qu’il appelle la « Théorie Relative de la Monnaie », TRM :
http://www.creationmonetaire.info/2011/06/theorie-relative-de-la-monnaie-20.html.
Nous devrions réclamer —ou plutôt organiser nous-mêmes— des débats publics approfondis entre les tenants des différentes alternatives monétaires : notamment, le crédit social et le dividende universel du Major Douglas, le 100% Money de Fisher, la TRM de Stéphane, le revenu de base et la TVA sociale, l’écosociétalisme défendu par André-Jacques Holbecq, le salaire à vie et le financement de l’économie par la cotisation sociale de Friot, la monnaie fondante de Gesell défendue par Lietaer et d’autres, etc. : nous apprendrons beaucoup d’une controverse publique (respectueuse et bienveillante) entre ces résistants sur un sujet aussi décisif pour la prospérité générale : comment voulons-nous financer notre économie et nous protéger contre les accapareurs. »
Etienne Chouard
>>> Sources & plus d’infos sur :