L’édito du 21 octobre 2014

Dégooglisons Internet :

Le (modeste) plan de libération du monde du réseau Framasoft

ou encore

Une initiative du réseau Framasoft en faveur d’un internet libredécentralisé, éthique et solidaire.

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Ca y est. On y est.

Framasoft vient d’annoncer sa campagne « Dégooglisons Internet ».

La phase de teasing est terminée, Framasoft a enfin dévoilé son plan triennal pour (tenter de) faire tomber Google et consorts. C’est donc le cloud de cette nouvelle campagne. J’oserais dire que cela n’a rien de surprenant au vu des outils mis en ligne depuis de nombreux mois. Il nous manquait juste le comment et surtout l’impulsion.

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Nous utilisons tous un tas de services web qui nous rendent la vie plus facile en décuplant les possibilités gigantesques d’Internet. Difficile de s’en passer, et pourtant, il est nécessaire de garder suffisamment de recul et d’esprit critique pour percevoir leurs limites, et leurs dangers.

Le plus visible d’entre eux, celui qui fait scandale depuis de longs mois est bien entendu le sujet épineux du respect de nos vies privées et de la confidentialité de nos données.

Après les récentes affaires, et toutes celles qui nous attendent encore, les internautes deviennent de plus en plus méfiants vis-à-vis des gigantesques multinationales qui nous proposent des services gratuits en échange de nos données.

Parce que les Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft et autres sont en train de prendre le contrôle d’Internet de manière insidieuse.
En vous proposant gratuitement des services (souvent d’excellente qualité) comme Google Docs, Skype, GMail ou Google Maps, ils deviennent des points de passage quasi-obligés de votre navigation.

Vous rappelez-vous d’une journée d’utilisation normale d’Internet ou vous ne seriez pas passés par Google, Youtube, Doodle, Skype ou Facebook ? Même si cela était le cas, êtes-vous certain(e) que vous n’avez pas surfé sur une page contenant une pub Adsense (régie publicitaire de Google) ? Affichant un bouton “J’aime” de Facebook ? Reprenant un « tweet » qui fait le buzz ? Êtes-vous certain d’avoir désactivé la géolocalisation de votre iPhone ?

Nous sommes devenus des produits pour ces entreprises qui, en collectant toujours plus d’informations sur nous, monnaient notre profil et notre vie privée.

Ce n’est pas le Web que nous voulons. Ce n’est pas la société que nous espérons.

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Dangers

Les services en ligne toujours plus centralisés de géants tentaculaires comme Google, Amazon, Facebook, Apple ou Microsoft (GAFAM) mettent en danger nos vies numériques.

Espionnage

« Ces services nous pistent en permanence. Sous le prétexte de fournir une « meilleure expérience utilisateur », nos comportements sur Internet sont espionnés en permanence. Ces informations peuvent servir à afficher de la publicité ciblée, mais les révélations de l’affaire Snowden ont aussi prouvé que les géants de l’Internet étaient contraints de communiquer ces données (parfois extrêmement privées : emails échangés sur GMail, photos partagées sur Facebook, conversations Skype, géolocalisation des téléphones, etc.) à des services gouvernementaux. Sous prétexte de lutte contre le terrorisme, les états sont capables aujourd’hui d’obtenir bien plus d’informations qu’un « Big Brother » ne l’aurait jamais rêvé. »

Vie privée

« Nos données sont une extension de nous-mêmes. Elles peuvent indiquer où nous sommes, avec qui, notre orientation politique ou sexuelle, les sites que nous avons visités, notre recette préférée, les sujets qui nous intéressent, etc.
Si une donnée seule, prise indépendamment, n’est pas forcément sensible, un ensemble de données peut le devenir (par exemple si vous avez fait des recherches sur le cancer avant de souscrire à une assurance-vie).
Dans un monde où tout devient numérique (lecture, TV, téléphonie, musique, réseau social, etc.), notre vie privée est un élément essentiel de ce qui fait de nous une personne singulière. Une personne malveillante qui aurait accès à votre smartphone peut en apprendre suffisamment sur vous en quelques minutes pour vous causer des torts très importants (usurpation d’identité sur Facebook, détournement d’informations professionnelles, achats effectués sans votre accord, etc.). »

Centralisation

« Les acteurs majeurs de l’internet sont devenus de véritables pieuvres : Facebook possède WhatsApp et Instagram, Google détient Youtube et Waze, Microsoft distribue Skype, etc.
Cette concentration des acteurs pose de multiples problèmes : que se passera-t-il si Facebook met la clé sous la porte ? Comment faire des recherches si Google subit une panne ? Nous devenons peu à peu dépendants de services fournis par un petit nombre d’acteurs. Par exemple, Apple (iPhone), Google (Android) et Microsoft (Windows Phone) se partagent la quasi-totalité du marché des systèmes d’exploitation pour smartphones.
Par ailleurs, la taille de ces acteurs bride l’innovation : difficile de lancer une start-up face à Apple ou Google (respectivement première et deuxième capitalisations boursières mondiale).
Enfin, le manque de diversité de ces géants leur donne aussi la possibilité non seulement de collecter facilement des informations personnelles, mais aussi d’altérer l’information qu’ils diffusent (une recherche Google sur le mot « nucléaire » n’affichera pas les mêmes liens suivant que Google vous perçoit comme un militant écologiste ou un pro-nucléaire) »

Fermeture

« Les services web affichés sur votre ordinateur ou votre smartphone sont généralement exécutés dans le « cloud » : des serveurs dispersés sur la planète, stockant à la fois vos données (mails, photos, fichiers, etc.) mais aussi le code des applications.
Pour les données, cela pose le problème de leur pérennité (que deviennent vos fichiers si Dropbox ferme demain ?) mais aussi de votre capacité à changer de services (comment faire pour récupérer l’ensemble de vos photos sur Facebook ou Picasa, et les réinsérer avec les commentaires dans un autre service ?).
Pour les applications, cela implique que vous êtes à la merci de changements impromptus selon le bon vouloir du fournisseur (ajout de publicité, modification de l’interface, etc.), mais surtout que vous n’avez quasiment aucun contrôle sur ce que l’application peut faire. Ce sont des « boîtes noires » qui peuvent agir de façon malveillante (envoyer des SMS à votre insu, exécuter du code indésirable, etc.).
Bref, ces sociétés nous enferment dans des cages dorées, certes, mais des cages malgré tout ! »

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Google est un symbole (caution: may be evil)

L’année dernière, Framasoft s’est dégooglisé, mais cela ne suffit pas :

Le géant de Mountain View est passé de simple moteur de recherche à un inventaire à la Prévert qui propose suite bureautique, stockage dans lecloud, magasin d’applications, livres, musiques et films, plusieurs OS (systèmes d’exploitation… mais encore des brevets sur les téléphones, l’électronique, la robotique et le vivant… Comme nous le disait framasoft lors d’une de ses frama-conférence aux dernières RMLL : « Google, c’est le nouveau Skynet ».

Or Google n’est qu’une lettre des GAFAM (Google Apple Facebook Amazon Microsoft) qui, avec Dropbox, Avaaz, Twitter (et tant d’autres…) ont réussi à nous rendre tellement dépendants de leurs services que nous finissons par travailler pour leur empire sans même nous en indigner.

Les libristes contre-attaquent (et Framasoft allume les LEDS)

Ils ne sont ni les premiers, ni les seuls, mais ils ont décidé que ça suffisait. Alors ils vont faire ce qu’ils savent faire le mieux : sensibiliser le grand public et lui proposer des services Libres, Éthiques, Décentralisés et Solidaires face à chaque application privatrice, centralisatrice, exploiteuse et enfermante qu’ils pourront combattre.

Framasoft souhaite faire face à ces dangers menaçant nos vies numériques en proposant des services libres, éthiques, décentralisés et solidaires.

Liberté

« L’histoire d’Internet elle-même est une histoire de logiciels libres, tant du point de vue des standards que des protocoles employés. Sa popularité et son potentiel font aussi des envieux, et de grandes entreprises aimeraient s’en attribuer le contrôle en imposant du code fermé dans des systèmes verrouillés et non-interopérables.

Pour qu’Internet reste fidèle à ses principes fondateurs qui l’ont conduit à son succès, nous devons y trouver des applications libres, c’est-à-dire dont le code source est ouvert, accessible et sous licences libres. »

Framasoft s’engage à n’utiliser que des logiciels au code source « libre ».

Éthique

« Nous plébiscitons un Internet fait de partage et d’indépendance.

L’exploitation, la surveillance, la censure et l’appropriation des données sont des valeurs que nous refusons au profit de la transparence (la probité), de l’exposition claire des conditions d’utilisation des services, et du refus des discriminations. »

Framasoft s’engage à ne pas exploiter les données des utilisateurs de ses services, et à promouvoir un Web ouvert et équitable.

Décentralisation

« L’intelligence d’Internet doit reposer sur chaque acteur du réseau dans une dynamique de partage de pair à pair, pour éviter de créer un Minitel 2.0.

Pour assurer l’égalité de tous, citoyens comme entrepreneurs, les monopoles doivent non seulement être évités, mais empêchés de s’accaparer les données personnelles ou publiques.

En expliquant, par des tutoriels, comment multiplier les solutions libres permettant un Internet plus équitable, nous facilitons l’essaimage du code et diversifions les usages. »

Framasoft s’engage à faciliter l’auto-hébergement et l’interopérabilité, afin de ne pas « enfermer » ses utilisateurs.

Solidarité

« À travers les services que nous déployons, nous promouvons un modèle économique fondé sur la mutualisation des coûts, le partage des ressources, et l’accessibilité au plus grand nombre.

Ce modèle possède aussi un caractère éducatif car nous pensons qu’en documentant le déploiement des services, un grand nombre d’utilisateurs seront en mesure de partager à leur tour ces ressources.

Nous pensons que ne pas infantiliser les utilisateurs et faire partager la responsabilité de l’utilisation des services permettra de réguler les abus. »

Framasoft s’engage à promouvoir le respect et l’autonomie de ces utilisateurs (tant que la réciproque sera vraie).

***

Le projet « Dégooglisons Internet » – qui ne concerne d’ailleurs pas que Google – consiste à proposer des services alternatifs face à un maximum de services évalués comme menaçants pour nos vies numériques.

Google Docs, Skype, Dropbox, Facebook, Twitter, Google Agenda, Youtube, Doodle, Yahoo! Groups, et bien d’autres sont des services extrêment pratiques, mais ils sont devenus bien trop gros et nous ont rendus dépendants. Framasoft souhaite entrer en résistance, et propose un plan de mise en place d’applications alternatives sur plusieurs années.

Ces services sont libres, gratuits, ouverts à tous (dans la limite de leurs capacités techniques et financières), tels des biens communs numériques. Dans un souci de décentralisation d’internet et de promotion de l’auto-hébergement, ils ferons le maximum afin que chacun puisse installer ses propres services (pour soi, pour son association, son entreprise).

Evidemment, ils n’ont pas la prétention de concurrencer ces services, ils souhaitent juste proposer un espace numérique neutre, non-commercial et non-agressif envers leurs utilisateurs.

Accéder à la liste des services déjà proposés (et ceux en préparation) :

Liste des services Framasoft

Ils vont améliorer leurs services existants, tout en faisant perdurer leurs projets-phares. Ils ont officiellement ouvert un pod Diaspora*, une Framasphère pour qui souhaite se libérer de Facebook sans tomber dans le business plan de Ello. Ils vont proposer un moteur de recherche, un service de raccourcissement d’URL, des catalogues d’ebooks libres, de l’hébergement d’images… Et cela c’est juste pour la fin de l’année ! Sur trois ans, ils comptent proposer toute une liste de services libres (stockage cloud, hébergement de fichiers, tube vidéo, listes de diffusion, micro-blogging et blogs), d’alternatives s’opposant comme autant de pieds de nez gaulois à l’envahisseur romain.

Pour réussir ce pari fou, ils ont une potion magique : vous.

Un projet d’une telle envergure ne peut se faire sans votre soutien.

Si vous êtes développeur, graphiste, ergonome, administrateur système, etc, vous pouvez les contacter pour participer activement au projet. Mais le moyen le plus simple et le plus rapide de les aider reste de les soutenir financièrement : cela leur permet de payer l’infrastructure (serveurs), et les permanents dédiés à la réussite de ce projet ambitieux. (Rappel : Framasoft est une association d’intérêt général)

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Village libriste

Au milieu des multinationales tentaculaires, quelques organisations non-lucratives continuent de lutter activement pour un Web ouvert et respectueux des internautes.

En plus de Framasoft, association loi 1901 qui mène la présente campagne, nous pouvons citer l’April, la Quadrature du Net ou encore l’Aful. Ces associations vivent de vos dons, n’oubliez pas de les soutenir !

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Le réseau Framasoft a décidé de frapper un grand coup et de libérer les services Web…

… car ce serait peut-être l’une des plus grandes opportunités manquées de notre époque si le logiciel libre ne libérait rien d’autre que du code.

La route est longue, mais la voie est libre

 

***

Vous n’êtes pas sans savoir que j’utilise depuis quelques mois l’un des outils mis en place par Framasoft … Pour faire suite à http://liens.sam7blog42.fr/?do=daily&day=20141007, avec l’aide de Fred, et dans l’attente que je sois « enfin à jour » sur mon shaarli, une redirection a été mise en place afin de vous permettre d’accéder facilement aux articles publiés via ttrss sur mon compte Framanews.org. Il s’agit de l’adresse suivante :

http://rss.sam7blog42.fr

Il m’est également arrivé à de multiples occasions d’utiliser Framapad pour préparer quelques documents avec mes collègues de l’association ELIB & je viens de m’ouvrir un Framabag pour ma lecture en retard.

Je viens également enfin de m’ouvrir un compte « Framasphère / Diaspora » afin de remplacer mes 2 comptes google+ (perso & site) que j’utiliserais de moins en moins, voir même plus du tout à brève échéance. Il s’agit de l’adresse suivante :

sam7@framaspere.org

ou encore

https://framasphere.org/u/sam7

Venez donc m’y retrouver (même si je n’utilise pas les réseaux sociaux tous les jours, loin de là : je n’y passe que de temps à autre).

Pour ce qui concerne mon adresse mail, elle est malheureusement pour le moment inchangée … dans l’attente de Framamail par exemple … à moins de trouver quelquechose d’intéressant avant 2017.

 

sam7

 

Nota : ça fait aussi un bon moment que j’utilise https://framalab.org/gknd-creator/ pour mes illustrations, mais vous aviez sans doute déjà remarqué…

Edit :

Suite à la maintenance effectuée dans la soirée du 21/10/2014 (Réorganisation des répertoires sur le serveur), mon blog1 « SAM7BLOG » est maintenant accessible sur http://infolibre.sam7blog42.fr/ qui sera sa nouvelle adresse « officielle » à compter du 21/12/2014 en lieu et place de http://sam7blog42.fr/. Mes blog2 « LE MESSAGE » & blog3 « SAM7BLOG42 » sont et resterons accessibles à leurs adresses habituelles ainsi que mon shaarli. D’autres « surprises » sont prévues dans les mois à venir…

 

>>> Sources & plus d’infos sur :

 

>>> Bonus :

La distribution idéale …

La distribution idéale … 

… si elle existe !

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Une telle distribution GNU/Linux, si elle existait, devrait avoir toutes les qualités suivantes :

– être fiable & robuste

– être facile & agréable

– être légère & rapide

Pour ce faire, je ne vois pas trente six solutions, il faut une bonne base : Debian bien évidemment ! Et pour être toujours « à jour » sans avoir à réinstaller, pourquoi pas une base SolidXK ?

Ensuite, il faut choisir l’environnement de bureau par défaut : ma préférence ira à XFCE, utilisé par exemple dans Voyager (ou sa « petite sœur » expérimentale) &  HandyLinux (qui proposent également pleins de « petites » choses très intéressantes à « reprendre ») mais j’aime bien également cinnamon & mate, ou encore enlightenment  : alors pourquoi pas un petit « mix » à la sauce Hybryde, le tout si possible 100% libre (du genre  Gnewsense ou Trisquel ) pour faire plaisir à RMS ?

Voilà donc LA distribution qui me conviendrait … avec bien sûr un pack logiciel assez conséquent plus bien sûr tout ce qu’il faut pour préserver la vie privée.

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… qu’en pensez-vous ?

Seriez-vous utilisateurs d’une telle distribution ?

La page pour les débutants en « informatique libre »

Vous débutez en informatique

Ce billet est fait pour vous

Sur ce billet, je vais essayer de regrouper les liens utiles pour que le débutant en « informatique libre » puisse s’y retrouver je l’espère facilement.

Le premier lien sera vers une page de la documentation de la distribution HandyLinux :

Initiation simplifiée à l’informatique sur HandyLinux

L’ordinateur est devenu en quelques années un outil quasi indispensable à la vie moderne. Le souci est que l’information et l’éducation ne suivent pas le rythme du progrès et les besoins des utilisateurs. Il est donc difficile à un “nouvel utilisateur” de découvrir l’intégralité des possibilités de son ordinateur. De plus, nous n’utilisons généralement que quelques applications.

Nous allons tenter de simplifier au maximum cet univers afin que vous puissiez profiter pleinement de votre ordinateur…

L’informatique, comment ça marche ? L’informatique, à quoi ça sert ?

Vous trouverez les réponses dans les liens ce cette page.

Le second lien sera également vers une page de la documentation de la distribution HandyLinux :

Glossaire simplifié

Toutefois, vous trouverez ci-après les liens vers des « résumés » (ou introductions) des principales définitions (parmi d’autres) sur le site des associations du Groupe ECONET Système d’exploitationLogiciel LibreDistribution GNU/LinuxEnvironnements de bureaux et Gestionnaires de fenêtres

L’environnement de bureau qui a ma préférence (parmi la longue liste) et qui est utilisé par la distribution HandyLinux est XFCE.

Pour plus de précisions sur certains termes qui vous sembleraient encore obscures, je vous invite à faire vos recherches sur Wikipedia : l’encyclopédie libre communautaire par exemple à l’aide de ma startpage.

Vous me direz bien, il y a Microsoft Windows d’installé sur tous (ou presque) les ordinateurs vendus dans le commerce, alors pourquoi choisir les logiciels libres et donc une distribution GNU/Linux ? Et bien je vous invite à lire ces quelques billets … Vous constaterez que c’est adopter une certaine philosophie, une certaine éthique :

Il existe de très nombreuses distributions GNU/Linux, & ma « présélection » est la suivante.

Si vous choisissez la distribution HandyLinux qui est selon moi LA distribution la plus adaptée aux débutants, je vous invite à consulter (pour commencer) sa documentation simplifiée :

WikiMenu : Votre accès simplifié à la documentation…

Pour des explications plus « poussées », je vous invite à consulter: le centre d’aide d’HandyLinux.

Il existe également de nombreux autre sites susceptible de vous aider, à commencer sans doute par la documentation de la plus connue des distribution GNU/Linux : Ubuntu .

Je vous invite à vous documenter sur la culture libre par exemple en explorant :

l’Annuaire de la Communauté du Libre

Curieux à propos du monde du Logiciel Libre ? Cet annuaire est fait pour vous !

Vous trouverez ici une liste de sites institutionnels, blogs, forums, offrant un panel d’informations à propos des logiciels libres.

Pour aller plus loin

Je vous invite à contacter une association locale (Groupe d’Utilisateur Linux / GUL) qui vous aidera dans votre découverte de « l’informatique libre »:

 

+ d’infos @

 

>>> Source & plus d’infos sur : http://accueil.sam7blog42.fr/debutant-informatique.html

>>> Bonus : j’ai créé une nouvelle page spécifiquement adaptée au site des associations du Groupe ECONET & modifié le contenu en conséquence … elle est disponible ici : http://start.econet-linux.net/debutant-informatique.html

Distribution : Dibab

 

Distribution

Dibab est un outil pour se créer sa propre distribution. Il a été écrit pour construire LinuxConsole 2.0. Dibab signifie « Choix » en Breton, l’outil est donc conçu pour générer toutes types de distributions (poste client, serveur, x86, arm) à partir d’une base commune.

Quelques mots sur LinuxConsole 1.0

LinuxConsole 1.0 est une distribution orientée jeux vidéos (première version en 2002), dont l’usage s’est généralisé dans le temps (depuis 2005). Je ne m’en occupe plus vraiment depuis 2010 (une distribution généraliste a besoin d’une équipe pour tenir dans le temps).

Du coup, j’ai voulu faire en sorte que LinuxConsole 2.0 soit orientée uniquement jeux vidéos, et que ce soit facile à maintenir. Dibab 2.0 a été créé en ce sens

Comment ça marche ?

  • Pour construire votre distribution, vous n’avez pas besoin d’être root (il faut cependant avoir une chaîne de développement complète, sous Debian (…)
  • Vous pouvez alors lancer « make », par défaut, la compilation se lancera (…)
  • Un fichier « config.ini » est généré, il suffit de modifier le numéro de kernel linux dans ce fichier si vous voulez une autre version que celle proposée par défaut (essayez 3.12 😉 ).

Si tout se passe bien, vous aurez (au bout de 8 heures au moins …) un fichier ISO (200Mo, compatible unetbootin), avec un environnement LXDE, et la gestion du réseau via NetworkManager.

 

La suite du projet

Avec L’association http://asso.lanpower.free.fr/, nous préparons la sortie de LinuxConsole 2.0 (ajout et tests de jeux)
Toutes les bibliothèques utilisées par les jeux devraient se trouver dans Dibab, ce qui fait qu’il reste juste à compiler et installer les jeux.

 

>>> Source & plus d’infos sur : http://linuxfr.org/news/dibab

Podcasting : L’Echo des Gnous 77B sur la nourriture libre

Prenant au pied de la lettre l’exemple couramment utilisé de la recette de cuisine pour expliquer le logiciel libre, l’équipe de l’Echo des Gnous à fait un épisode complet sur la nourriture et le libre où l’on apprend entre autres qu’il y a des sites de recettes libres, des restaurants open source, des wiki sur les aliments et leurs composants, des boissons libres qui ont des noms de version ou encore qu’il est possible de cultiver avec des graines et des outils non propriétaires.
Un bon moyen d’ouvrir son horizon et ne pas cantonner le libre aux lignes de codes.

J’ai fait une description complète de ce podcast et si vous y étiez abonné, vous avez pu constater que le flux rss est resté en vacances depuis l’été dernier. Pour autant, les émissions ont bien repris à la rentrée ; le wiki est toujours alimenté au fur et à mesure et pour écouter le podcast si vous n’habitez pas la région lilloise, il faut aller sur le site de radio Campus et télécharger directement l’émission (diffusée le dimanche à 19h) dans le format qu’il faut ne pas utiliser.

>>> Source sur : http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2013/11/04/Podcasting-%3A-L-Echo-des-Gnous-77B-sur-la-nourriture-libre

Ubuntu. Comment installer Nemo sans Cinnamon et remplacer Nautilus

Je vous avais expliqué comment installer Nemo, le gestionnaire de fichiers de Linux Mint, dans Ubuntu depuis la 12.04, mais une nouvelle version patchée avec la prise en charge des Quicklists et une bien meilleure intégration dans l’environnement Unity vient de faire son apparition. Elle est toutefois un peu moins officielle, puisque comme mentionné, c’est une version patchée et modifiée de Jacob Zimmermann, dans laquelle les dépendances à Cinnamon ont été retirées. Résultat : Nemo peut être utilisé pour remplacer totalement Nautilus dans Ubuntu.

Image de NeoSting sous licence CC-By

Avec toutes ses belles fonctionnalités dignes d’un véritable gestionnaire de fichiers haut de gamme, Nemo me paraît aujourd’hui absolument incontournable, et a des années d’ergonomie du toujours plus simplifié et régressif « Fichiers » (nautilus) proposé par Gnome, légèrement patché par Canonical

L’essayer, c’est définitivement l’adopter…

>>> Source & suite sur : http://neosting.net/installer-nemo-sans-cinnamon-ubuntu

Internet Cozy 1.0 « Snowden » Release, pour un meilleur web !

Nous rêvions d’un internet où nous n’aurions pas peur de compromettre notre vie privée à chaque fois que nous profitions d’un service, où nous n’aurions pas besoin de gérer ving-cinq comptes et mots de passe et où nous pourrions faire une recherche sur l’ensemble de nos données en une seule requête. Nous rêvions d’un web où il serait facile de créer nos applications et ou celles-ci collaboreraient. En bref nous rêvions de web services … à notre service !

Internet

Aujourd’hui, nous avons le grand honneur de poser la première brique de cet idéal ! Nous publions la première version de Cozy, un cloud personnel réunissant sur votre matériel vos web applications et vos données. D’un clic vous déployez vos services sur votre PC dans le salon, sur une machine louée à un hébergeur ou même sur une mini carte-mère comme le Raspberry Pi.

Home de Cozy Cloud

Cette première version se nomme « Snowden » en hommage à celui que la NSA déteste. Il a apporté les preuves de ce que l’on craignait: le cloud n’est pas le paradis annoncé. Cela nous a beaucoup aidé à expliquer les avantages de Cozy, nous ne pouvons lui en être que reconnaissants !

>>> Source & plus d’infos sur : http://linuxfr.org/news/cozy-1-0-snowden-release-pour-un-meilleur-web

 

Quand on teste des distributions…

Il y a ceux qui ont trouvé la distribution qui comble tous leurs désirs et au mieux ne font que les mises à jour…
… et d’autres, qui changent de distributions comme de chemise en quête du Graal ultime (en attendant le suivant).

Entre les deux, il y a l’utilisateur moyen qui ne se satisfait à peu près de ce qu’il a ou hésite lors d’un passage à une nouvelle version parce que mine de rien tout migrer prend quand même du temps mais au bout de deux ans, il faut quand même penser à se mettre à la page.

Enfin, il y a aussi les contraintes techniques (tels périphérique/composant un peu capricieux ou mal reconnu) et les difficultés à changer ses habitudes de travail avec des environnements de bureaux qui ne cessent de changer.

Pour autant, aller voir ailleurs permet parfois de trouver de bonnes idées (un utilitaire sympa ou un logiciel mieux adapté à nos besoins, des thèmes d’icône ou de fenêtres alléchants)…
… ou de se conforter dans l’idée que l’on a déjà ce qu’il faut à la maison.

Maintenant, pour tester, il y a plusieurs solutions et je dirais surtout plusieurs niveaux : du simple aperçu à l’utilisation pour de vrai.

La première méthode et la plus simple est de télécharger un live de la distribution qui a piqué notre curiosité.
Depuis que j’ai découvert l’utilitaire multisystem, je m’en donne à coeur joie ; il suffit d’une clé USB (fini les CD/DVD à graver et lents à charger) et on peut y mettre autant de distribution que la clé nous permet d’en mettre, un grub est généré automatiquement, ensuite, il n’y a plus qu’à configurer le BIOS pour démarrer dessus et c’est parti pour une petite exploration sans rien avoir à toucher à son système. Cela permet de se faire une petite idée et de voir les éventuels problèmes et plantages.

Une autre façon de tester est d’utiliser une machine virtuelle, mais je n’ai jamais testé, je vous invite par contre à suivre les test de Fred Bezies qui se mange pas mal de distributions et donne son avis sans concessions.

Cependant, je trouve que se limiter à l’installation et un rapide tour d’horizon pour dire que telle distribution n’est pas terrible parce que son installateur est comme ceci, les icônes comme cela et la version de tel logiciel pas très récente, c’est un peu léger. Pas inutile, mais pas fondé sur les critères qui sont les miens. Car l’installation, ce n’est qu’une minime partie de l’utilisation et ce n’est pas fondamental pour autant que ça marche, ensuite, il y a toujours moyen de personnaliser l’apparence et d’installer des versions plus récentes des logiciels.
Pour moi, le plus important, c’est la prise en compte des contraintes matérielles (composants, cartes et périphériques qui fonctionnent), la stabilité du système à l’utilisation (sans trop de plantage et de messages d’erreurs dans tous les sens) dès qu’on a commencé à bidouiller pour adapter la distribution à ses besoins et enfin la praticité d’utilisation qui dépend en fait des habitudes prises sur les précédents systèmes utilisés.
Vous allez peut-être me dire qu’aller trifouiller le système, ce n’est pas tout le monde qui le fait, mais si on a choisi les logiciels libres c’est quand même bien parce qu’on en a envie et la preuve, c’est que vous êtes en train de lire ces lignes.

Alors pour aller à ce niveau de test, c’est un peu plus compliqué. Enfin, disons que ça prend plus de temps et que cela demande une utilisation réelle du système jusqu’au moment où l’on se rend compte qu’il n’est pas adapté à ses besoins ou qu’on l’a cassé parce qu’il nous faut absolument telle version de paquet mais qu’avec les dépendances et tout le machin, on a fini par tout casser ; mais ce n’est pas grave, ce n’était que du test.
Donc, ce que je fais, c’est que sur toutes mes machines, j’ai au moins 3 ou 4 partitions réservées à différentes distributions (ou versions) : celle qui fonctionne et celles que j’essaye de faire fonctionner selon mes souhaits avant de basculer définitivement. Cette bascule finale se traduit par le système par défaut lancé par grub (je ne suis pas tout seul à utiliser les ordinateurs à la maison) donc lorsque j’installe une distribution, dans la mesure du possible, je n’installe pas grub mais je me contente d’un update-grub depuis mon système courant.

Voilà ma façon de procéder, j’espère que cela vous aura donné des idées si vous voulez aussi vous y mettre ou si changer de distribution vous fait un peu peur.

>>> Source sur : http://alterlibriste.free.fr/index.php?post/2013/10/21/Quand-on-teste-des-distributions…

Linux. Thunderbird et Firefox. Importer, exporter profils et paramètres

Vous aimez régulièrement tester de nouvelles distributions Linux, ou vous réinstallez souvent votre système d’exploitation comme Ubuntu ? Pour ne pas avoir à perdre ses paramètres ou à reconfigurer, par exemple Thunderbird et Firefox, sachez que vous pouvez copier (pour exporter ses profils) les dossiers .thunderbird et .mozilla de votre dossier personnel. Pour cela, avec l’explorateur (comme Nautilus), faites-les apparaître avec le raccourci clavier ctrl+h.

Après une installation toute neuve, et avant même de lancer ces logiciels, importez à nouveau les répertoires précédemment exportés (depuis une clé USB ou un disque-dur externe). Lorsque vous les lancerez le profil sera automatiquement chargé, grâce aux fichiers « profiles.ini », pointant vers le bon dossier contenant ses extensions et configurations.

Pour Thunderbird, si vous utilisez OpenPGP, pensez aussi avant tout à l’installer via la commande (sous Ubuntu)

sudo apt-get install enigmail

Pour importer sa clé PGP privée, je vous renvoie à cet article mais dans un terminal, vous n’avez qu’a l’importer avec cette commande.

gpg --import maclecomplete.asc
# pour en importer plusieurs, depuis un répertoire, utilisez *.asc

Sachez que cette méthode est générique et propre à Linux. Elle fonctionne sur de nombreux logiciels utilisant cette méthode. Toutefois, certains autres un peu plus éclectiques sont un peu moins simples.

>>> Source sur : http://neosting.net/aide-tutoriel/linux-thunderbird-firefox-import-export-profils-parametres.html

Astuces pour awesome

Le WM awesome est majoritairement utilisé par des utilisateurs qui passent du temps à configurer leur bureau (ou qui n’ont pas peur de le faire) et peut être paramétré de bien des manières ; les recettes ne manquent pas sur le wiki. Voici ici quelques astuces issues de mon utilisation.

Pavement

Intégration avec gnome

Awesome est un gestionnaire de fenêtre et ne remplace pas un gestionnaire de bureau et tous ses avantages : monter automatiquement les clefs usb branchées, conserver le mot de passe ssh pour la session, etc.

Gnome permet de remplacer le gestionnaire par un autre, ce que nous allons mettre à profit pour utiliser awesome à la place de celui proposé par défaut. Vous pouvez donc échapper à l’affreux Gnome Shell et passer sous en gestionnaire ergonomique…

Un guide est disponible sur le wiki et une fois configuré, vous n’avez plus qu’à choisir gnome comme session de démarrage : awesome sera automatiquement lancé et utilisé comme gestionnaire de fenêtre !

Il s’agit de la principale astuce car elle permet de lancer un nombre important de services qui ne sont pas pris en charge par un simple gestionnaire de fenêtre.

>>> Source & suite sur : http://blog.chimrod.com/2013/07/astuces-pour-awesome/

>>> Plus d’infos sur : http://doc.ubuntu-fr.org/awesome