Pas besoin d’être philanthrope pour admettre le dividende universel

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Aussi utopique puisse-elle être, la théorie du dividende universel sera, dans un avenir pas si lointain, la seule solution pour faire face aux mutations profondes de la société : l’émergence des monnaies virtuelles, l’explosion des gains de productivité, et l’accroissement de la complexité de la société. Et ça, même les opposants au revenu minimum garanti le comprendront un jour…

Sur ce blog, j’ai défendu à de multiples reprise le dividende universel, via des arguments très différents, allant de la défense d’une certaine décroissance, à l’insoluble problème des gains de productivité, en passant par la description d’un nouveau pacte sociall’étude des expériences menées à ce jour, la dénonciation de l’hypocrisie des talibans de la « valeur travail » et bien sûr par l’approche monétaire, et l’échec flagrant des politiques monétaires actuelles. Bref, j’ai battu en brèche de nombreuses objections, critiques, ou interrogations.

Manifestement, les arguments économiques, progressistes, humanistes, et allant du bon sens ne suffisent pas toujours. Tentons alors une autre approche : imaginons que le revenu de base soit une idée monstrueuse dont personne ne veuille. Évinçons ainsi, pour la méthodologie, tous les arguments tendant à montrer que le revenu de base est une solution positive, souhaitable face à la crise. Ajoutons également un soupçon de cynisme, pour le style.

Et bien même en partant de ces hypothèses, le revenu de base, et encore plus le dividende universel monétaire, demeurent la seule solution connue pour adapter notre structure économique aux mutations qui nous attendent. Et il incombe donc à ceux qui prétendent vouloir/pouvoir diriger ce pays de commencer à y réfléchir sérieusement dès maintenant.

>>> Source & Suite sur : http://www.tetedequenelle.fr/2012/02/dividende-universel-philanthrope/

Regarde le capitalisme tomber à l’ère de la production Open Source

« Le logiciel libre, l’innovation partagée et la production collaborative menacent le capitalisme tel que nous le connaissons. » C’est ainsi que Michel Bauwens résume son propos dans les colonnes du site d’Aljazeera.

Le menace vient du fait qu’à l’aide d’Internet nous créons beaucoup plus de valeur d’usage (qui répond à nos besoins) que de valeur d’échange (qui se monétise facilement[1]).

Menace pour les uns, opportunité et espoir pour les autres…

Nick Ares - CC by-sa

La question à 100 milliards de dollars de Facebook : Le capitalisme survivra-t-il à « l’abondance de valeur » ?

>>> Source & Suite sur : http://www.framablog.org/index.php/post/2012/03/02/capitalisme-open-source

L’argument économique contre le partage

Posons comme principe que le partage d’œuvres sur Internet sans but de profit ne doit en aucune manière être restreint. Quelles justifications peuvent amener à le rejeter ?

Il n’y en a qu’une, elle est économique : permettre aux auteurs d’être rémunérés. Effectivement, une offre illimitée, accessible à tous (grâce au partage), et un coût marginal nul impliquent un prix nul. Il faudrait alors restaurer une certaine rareté afin de pouvoir vendre.

Mais par ailleurs, l’objectif de l’économie, c’est de combattre au mieux la rareté. C’est là que la justification économique devient absurde : il s’agirait de restaurer une certaine rareté dans le but de résoudre un problème économique, alors que le but de l’économie est de résoudre les problèmes de rareté. Ce serait lutter contre l’objectif afin de conserver ce contre quoi on lutte.

>>> Source & Suite sur : http://blog.rom1v.com/2012/01/largument-economique-contre-le-partage/

Lire la suite « L’argument économique contre le partage »

Logiciels Libres, Economie Sociale & Solidaire et Développement Durable

Je vous invite à lire les document (très intéressants et instructifs)  suivant :

L’Économie Sociale et Solidaire est composée d’un ensemble de structures qui se reconnaissent par les valeurs qu’elles partagent ou les statuts qui les organisent.

Le logiciel libre permet aux structures de l’ESS de traduire concrètement leurs valeurs au travers leur usage de l’informatique. Cette démarche est cohérente avec leurs pratiques et  donne de la visibilité à leurs convictions. En effet, l’informatique solidaire est par essence libre.
Dans un contexte de valeurs citoyennes telles qu’on les trouve au sein de l’ESS, l’informatique libre est  incontournable. Certains militants du logiciels libres ont déjà trouvé dans l’ESS des outils et des méthodes adaptées à leur action.
À l’image du développement durable, le logiciel libre accorde de l’importance à la démarche au dela de sa finalité.

Avec 7 milliards d’humains sur la planète, nous ne pourrons accéder à des modes de vie durables sans une intelligence collective à grande échelle.

Le but étant de montrer comment le croisement fécond entre ces mondes (acteurs engagés dans le durable (ONG, élus, territoires, etc) et dans le libre (geeks, hackers, artistes, cultureux, etc)) – au sens intellectuel et physique du terme – est générateur d’un autre monde dans lequel on pourrait « mieux vivre ensemble sur une seule planète ».

Il s’agit d’écrire un ADN – des codes sources – de cette autre société, de laisser germer et croître avec leurs porteurs de manière organique des solutions « in vitro », puis d’en disséminer librement les enseignements pour le bénéfice du plus grand nombre. Si le libre et durable ne « pèse » pas plus de 5% de l’économie dominante, on va voir ici comment on peut « hacker » les 95% pour muter vers ce « mieux vivre autrement ».

 

Bonnes lectures & bon surf 😉

>>> Sources :

http://wiki.april.org/w/Ressources_Logiciels_Libres_et_Developpement_Durable

 

http://www.scil.coop/2011/10/27/echange-entre-ess-et-logiciel-libre/

http://thanh-nghiem.fr/tiki-index.php?page=Libre+et+durable

http://framapad.org/dqwIfjacF6 + http://framapad.org/SOXWAW3IGZ

>>> Licences : CC-by-sa + contrat Creative Commons + LAL + GFLD

Guerre civile numérique

Je vous invite à prendre connaissance du livre suivant :

« La guerre civile numérique » de Paul Jorion

Pour Paul Jorion, nous sommes entrés dans une période pré-révolutionnaire, à un niveau planétaire. Face au nouvel ordre capitaliste mondial, mis en place par les grandes banques, le mécontentement populaire s’amplifie. Une situation qui pourrait mener de nombreux pays, y compris occidentaux, aux bords de la guerre civile. Aux quatre coins du globe, des groupes d’individus de plus en plus nombreux ne supportent plus les injustices engendrées par la domination d’une poignée de dirigeants, et organisent des formes de résistance par le biais de l’Internet. C’est le cas des Anonymous, ces cyber-vengeurs masqués qui prirent la défense de WikiLeaks en attaquant les sites Paypal ou Mastercard, et prêtèrent également main-forte aux révolutions tunisiennes et égyptiennes. En quoi l’utilisation des réseaux sociaux facilite-t-elle les actes insurrectionnels ? Comment les cyber-résistants s’opposent-ils à la surveillance généralisée des Etats et des grandes entreprises sur la toile ? En quoi cette guerre est-elle un affrontement entre générations ? Quels sont les points communs et les différences entre ces insurrections numériques et des événements comme la Révolution française, la crise des années 1930, voire la chute de l’empire romain ? En anthropologue, en économiste et en blogueur, Paul Jorion répond à ces questions, à partir de l’analyse des mécanismes historiques de la crise financière mondiale et du ressentiment populaire qu’elle a engendré. Il revient également sur son parcours intellectuel et professionnel, et sur la création de son blog, grâce auquel il a pu constituer un véritable laboratoire d’idées.

>>> Source & Suite sur le blog de Paul Jorion : http://www.pauljorion.com/blog/?page_id=5116

mais aussi sur le forum de Linux Quimper :  http://www.linuxquimper.org/forum/viewtopic.php?id=1402

 

L’injustice monétaire

 

Dans un récent billet, je défendais l’idée d’un dividende universel. Je voudrais maintenant m’attarder sur le problème central à l’origine de cette proposition : le mécanisme actuel de la création monétaire.

L’argent e(s)t la dette

On parle beaucoup d’une de ses conséquences (surtout en ce moment) : la dette publique.

Si nous n’avons aucune idée de son fonctionnement, nous pouvons penser que nous dépensons trop, et qu’il serait bon de songer à rembourser cette fichue dette. Sans explications, devant le compteur de la dette nationale défilant à toute allure en bas d’un écran de télévision pendant un JT, les téléspectateurs croient sans doute qu’une politique de rigueur est nécessaire, car après tout, il est bien naturel rembourser ses dettes. Quelle arnaque ! Si nous remboursions nos dettes, il n’y aurait plus d’argent : l’argent provient de la dette. Au seul bénéfice des banques.

Posez-vous la question : comment est-il possible que nous soyons tous (les ménages, les entreprises, les États) endettés en même temps (certains jusqu’à la faillite), alors que nous créons toujours plus de richesses ? Envers qui sommes-nous tous endettés, et pourquoi ?

 

>>> Source & Suite sur : http://blog.rom1v.com/2011/05/linjustice-monetaire/

Dividende Universel : un enjeu majeur de société

 

Dans un précédent billet, intitulé « Piratage ou usage commun ? », je vous avais livré mon analyse sur ce qui est appelé, aujourd’hui encore, piratage. Je concluais par la nécessité de décorréler le financement des œuvres et la vente unitaires de leurs copies.

Je commence à me rendre compte que la guerre contre le partage n’est qu’une manifestation d’une problématique beaucoup plus générale, qui touche la société et l’économie dans son ensemble. Voici quelques éléments de réflexion.

 

>>> Source & Suite  sur : http://blog.rom1v.com/2011/02/dividende-universel-un-enjeu-majeur-de-societe/